lundi 29 novembre 2010

les aventures extraordinaires d'adèle blanc-sec

En dépit de quelques anachronismes*, LES AVENTURES EXTRAORDINAIRES D'ADÈLE BLANC-SEC, l'adaptation par Luc Besson d'Adèle et la Bête de Tardi se révèle étonnamment rafraîchissante, divertissante et plutôt dans l'esprit de la bande-dessinée.
Louise Bourgoin ne s'en sort pas si mal même si son jeu est encore hésitant. Rien à dire sur les effets spéciaux, la reconstitution historique et l'incarnation des personnages (Caponi ! Dieuleveut ! les momies !), mais soit parce qu'il était rouillé, soit pressé, mais j'ai trouvé la caméra de Luc Besson plutôt maladroite, comme celle d'un débutant hésitant sur le cadre, les mouvements, ne sachant trop comment s'en dépêtrer. A moins que ce ne soit un souci de coller aux cadrages de Tardi… Cela dit, je n'ai pas boudé mon plaisir et j'attends d'ores et déjà la suite qui ne saurait manquer.

* Adèle chantonne Mon truc en plumes face au ptérodactyle alors que la chanson (de Bernard Dimey et Michel Constantin) date de 1961 alors qu'on est censé être en 1912 ; on entend J'ai deux amours, chanson créée en 1930 par Joséphine Baker.




samedi 27 novembre 2010

iron man 2

Il y a quelques jours, j'ai vu un reportage sur Arte dans lequel on suivait des soldats étatsuniens en Afghanistan. A un moment l'un d'eux dit sa hâte de rentrer au pays et ce qu'il fera aussitôt arrivé : embrasser le sol puis aller dans un fast-food et commander tout ce qu'il veut jusqu'à s'en faire éclater la panse. C'est un peu cette impression de boulimie assumée que j'ai eu en découvrant le second film de Jon Favreau consacré à son héros de Marvel favori : de la pure gourmandise sans aucun complexe.
Gourmandise d'un scénario écrit par un comédien, Justin Théroux (le méchant dans le second CHARLIE'S ANGEL) responsable aussi de celui de TROPIC THUNDER (film dans lequel jouait Robert Downey Jr... et Tom Cruise !).
Gourmandise d'effets spéciaux en faisant combattre non pas un mais deux hommes (l'autre étant joué par Don Cheadle) en armures, face à des drones, de nuit, à Los Angeles.
Gourmandise de personnages avec deux méchants formidables et différents : le très méchant Russe tatoué, le génial Mickey Rourke et le pleutre dandy Sam Rockwell (aussi bien que dans le premier CHARLIE'S ANGELS).
Gourmandise féminine avec, outre deux blondes (Gwyneth Paltrow et Leslie Bibb, la journaliste), une rousse décapante (Scarlett Johansson en Veuve noire).
Gourmandise de personnages secondaires : Jon Favreau en chauffeur, Paul Bettany en voix de Jarvis, Samuel L. Jackson en Nick Fury, sans oublier John Slattery (de Mad Men), en Stark sénior..
Gourmandises de teaser : on aperçoit le bouclier inachevé de Captain America et, à la toute fin du film, on découvre le marteau de Thor !
IRON MAN 2 est un pur spectacle.



vendredi 26 novembre 2010

des toilettes et des mains...



La fameuse scène des toilettes dans DÉTECTIVE de Jean-Luc Godard. La réplique d'Alain Cluny me revient en mémoire presqu'à chaque fois que je vais dans des toilettes publiques. Lorsqu'il y a un séchoir, je repense aussi à l'anecdote bidon racontée par Tim Roth dans RESERVOIR DOGS...

jeudi 25 novembre 2010

funeral in berlin

Cinq ans après le début de la construction du mur de Berlin, le film FUNERAL IN BERLIN de Guy Hamilton plonge Harry Palmer dans l'Histoire immédiate...








mercredi 24 novembre 2010

lost in translation

"Please, observe security procedures ! 
– On a saturday morning ? Are you mad ? !"

Alors que THE QUILLER MEMORANDUM de Michael Anderson, réalisé la même année se déroule à Berlin mais ne parle pas du mur mais de néo-nazis, FUNERAL IN BERLIN aborde en même temps le mur, la guerre froide (espions, défection, etc.), les criminels de guerre et Israël. On est alors loin du côté quasi parodique de l'ultime aventure d'Harry Palmer, BILLION DOLLAR BRAIN réalisé l'année suivante (et dans lequel on retrouve Oskar Homomlka en colonel Stok !). Tourné entre deux Bond par Guy Hamilton le film met à nouveau en scène Michael Caine, plus flegmatique que jamais (et avec des répliques merveilleuses), mais aussi Paul Hubschmid (celui des films de Lang de 1959, DER TIGER VON ESCHNAPUR et DAS INDISCHE GRABMAL) en criminel de guerre et aussi Eva Renzi en espionne israélienne très aguichante.
A la photographie (le film est très bien réalisé, il faut le souligner), on retrouve Otto Heller, le même chef-op que sur THE IPCRESS FILE, tandis que la musique a été confiée à Konrad Elfers (John Barry faisant celle du film d'Anderson), le compositeur de Lang.

ps : j'ai mis en bas le plan qui m'a inspiré le titre. Vous ne trouvez pas que Sofia Coppola a piqué l'idée pour son film ?








mardi 23 novembre 2010

the losers (suite)

Bien sûr il manque Aisha pour compléter l'équipe des Losers tels que dessinés par Jock pour le film adaptant le comic-book du même nom.





human target (saison 2)

J'avais déjà parlé de Human Target suite à la première saison (toujours en cours de diffusion par tf1) car j'avais été emballé par le mélange d'action et d'humour et les comédiens donnant corps à des personnages aussitôt attachants. J'attendais donc avec impatience le retour de la série. Aux rayons des nouveautés, une mauvaise et une incertaine.
La mauvaise c'est le choix des producteurs de changer de compositeur pour la musique : ils ont viré Bear McCreary (qui s'occupe de celle de The Walking Dead) et engagé Tim Jones (Chuck). Le résultat est horrible et dénature complètement le générique !
Côté incertitude il y a désormais la présence d'Indira Varma (découverte dans Rome) et de Janet Montgomery (comédienne britannique révélée par Skins) ; il va falloir attendre pour voir si cette féminisation de fiche pas en l'air l'alchimie de la saison 1.
Sinon, bon premier épisode qui m'a surtout permis de me régaler à nouveau avec Guerrero, mon personnage préféré.






lundi 22 novembre 2010

the losers

"Cats… not to be trusted…"

Au départ, il y eut ce projet de Peter Berg et de James Vanderbilt d'adapter The Losers, le comic-book écrit par Andy Giggle et mis en image par Jock. Et puis le projet capota et leur scénario échut à Sylvain White, un franco-américain venu du clip vidéo. Le résultat donna THE LOSERS, version plus qu'honorable des six premiers numéros de la série, intégrant même des illustrations de Jock dans le film.
Les personnages sont très bien incarnés par les comédiens avec deux mentions spéciales, l'une à Chris Evans qui fait un Jensen encore meilleur que celui du comic ; l'autre à Jason Patrick qui compose un Max au cynisme sucré et maniéré avec beaucoup d'élégance. Les autres (Jeffrey Dean Morgan, Idris Elba, Columbus Short, Oscar Jaenada et même Holt McCallany qui joue Wade) sont tous très bien.
Deux choses encore : la musique est signée John Ottman, le compositeur (et aussi à l'occasion monteur, réalisateur...), entre autres de celle de USUAL SUSPECTS, est particulièrement efficace.

La chanson que chantonne Jensen en arrivant chez Goliath est 'Don't Stop Believing' de Journey (on peut aussi essayer la cover de Glee).



dimanche 21 novembre 2010

la crise

Entendue dans une émission de Là-bas si j'y suis la semaine dernière...

samedi 20 novembre 2010

deux têtes folles (fin)

Le sémillant William Holden dans DEUX TÊTES FOLLES (Paris - When it sizzles) de Richard Quine en 1964.