lundi 6 juillet 2009

soirée télé du dimanche en vacances














J'ai allègrement zappé toute la soirée d'hier. Ça faisait longtemps en effet que je n'avais pas eu autant de raisons de le faire. J'ai d'abord commencé par regarder, presqu'en entier, le dernier épisode de l'avant-dernière saison d'Urgences avant de passer à Arte qui repassait LA GUERRE DES MONDES, la version vintage où on voit les cables qui dirigent les Martiens : épatant.
Puis je me suis souvenu que france 4 diffusait Hero Corp, la nouvelle série kaamelotienne écrite (et jouée et réalisée) par Simon, frère d'Alexandre, Astier. C'est l'hstoire improbable de super-héros moisis qui ont pris leur retraite dans un village des Alpes et qui voient leur tranquillité menacer par le retour de leur Némésis (joué par l'ex-maître d'armes de Kaamelott). Et c'est un baltringue, neveu de la chef de ces bras cassés, joué par Astier donc, qui doit les sauver. Les dialogues sont savoureux, tout comme l'humour.
Après j'ai fait la navette entre les Urgences et le docu sur les astéroïdes géo-croiseurs, ces mastodontes de roche et de métal qui passent un peu trop, astronomiquement parlant, près de nous. Alors j'ai noté le nom de l'ennemi public n°1 : il s'appelle 1950 DA et devrait nous enquiquinner le 16 mars 2880. Ce jour-là, il devrait percuter l'Atlantique à la vitesse de 27000 km/h et faire, d'entrée de jeu, un cratère de 19 km. La galère...
Ensuite, je me suis accordé une mignardise en regardant le sujet sur Serge Lama dans une redif d'une émission de M. Dumas. Sa voix, ses chansons qu'écoutait ma mère ont bercé mon enfance.
Surtout, en même temps, je jetais un oeil à "On achève bien les disc-jockeys", le premier volet d'une colection de téléfilms dirigée par J. B. Pouy. Noir à souhait, dépressif et poisseux, comme un bon polar, et surtout joué par un de mes acteurs préférés, Francis Renaud.
Enfin, je me suis fini par la révélation du matin, car c'était déjà lundi, avec Minuit, le soir. Il s'agit d'une série courte mettant en scène trois videurs d'une boîte de nuit de Montréal. Alors je rassure d'emblée les tabernaclophones : soit ils ont redoublé la série, soit l'accent est très discret car il ne gêne en rien. Tout est fantastiquement réussi, de la mise en scène au casting, en passant par la photo, la musique et, surtout, les dialogues, irrépressiblement justes et drôles. Je vous la conseille vraiment.

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