jeudi 3 mai 2012

transhumance cinéphilique toulousaine

Cette année ma région était dans la dernière zone à partir en vacances, mais l'important était en fait de partir ; ce que j'ai fais en descendant à Toulouse pour, entre autres, avaler un certain nombre de films. 
Il y a ceux que j'ai vus en salles et ceux que j'ai vus en famille (et pour l'un chez un ami).
Je commencerai par les premiers.
J'ai d'abord vu, pour me vider la tête du temps mitigé qui m'avait accueilli et parce qu'il était en vo, le LOCKOUT écrit et réalisé par James Mather et Stephen St-Leger.



Il s'agit d'une espèce d'auberge espagnole mêlant aussi bien OUTLAND que ESCAPE FROM NEW-YORK, le tout avec un casting réunissant Guy Pearce, Maggie Grace (pas si mal en fat, je veux dire comme actrice), Lennie James, Peter Stormare et deux britanniquesb ien barrés, Vincent Regan et Jospeh Gilgun, le petit dernier de Misfits. C'est plaisant, ça se laisse regarder, mais comme c'est une production Besson, ça s'oublie aussi vite.

Ensuite, j'ai vu le TWIXT écrit et réalisé par Francis Ford Coppola, lui aussi en vo, ce qui a emballé ma décision. Il faut dire que j'étais partagé entre l'envie de découvrir ce que le vieux maître pouvait faire en s'attaquant au fantastique et par l'idée que j'allais être déçu parce que la critique avait été par trop lyrique, comme s'il s'agissait de l'encenser avant qu'il ne disparaisse.



Eh bien le résultat se situe entre ces deux écueils et m'a agréablement surpris. Coppola a mitonné une sorte de chimère indolente et sans prétentions, quelque part entre le Twin Peaks de Lynch et le IN THE MOUTH OF DARKNESS de Carpenter, avec une touche d'onirisme et d'expérimentation (le noir et blanc), un casting aux petits oignons et, en prime, Edgar Allan Poe. J'ai apprécié le rythme nonchalant du film, à l'image de son protagoniste et aussi le fait qu'au bout du compte, rien de ce que l'on a vu n'a peut-être existé en dehors des songes et du délire éthylique de cet écrivaillon ridicule. Surtout, bien sûr, j'ai une fois de plus été bluffé par Elle Fanning qui, à 14 ans à peine (depuis le 9 avril), est pour moi l'une des meilleurs comédiennes américaines. Petite blague de Coppola : la femme du héros, Denise, est jouée par Joanne Whaley qui fut longtemps mariée à Val Kilmer !

Enfin, j'ai vu le THE AVENGERS, écrit et réalisé par Joss Whedon et je me suis pris une claque monumentale et jouissive qui m'a ramené trente ans en arrière, à l'époque où je découvrais les héros de Marvel.



C'est simplement le meilleur film de super-héros produit et dont l'efficacité programmée par les films précédents introduisant les personnages est renforcée par une 3D discrète mais pertinente, un humour permanent et un catsing impeccable. A ce titre je retiendrai la très sexy Cobie Smulders qui joue l'agent Hill, l'inattendu Harry Dean Stanton (85 ans quand même !) en vigile et la performance de Tom Hiddleston en Loki, lui qui était l'inspecteur Martinsson dans les aventures télévisées de l'inspecteur Wallander !

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