C'est au MoMa de New York qu'on peut admirer le Christina's World peint en 1948 par Andrew Wyeth (et que j'ai trouvé là). S'il me rappelle, pour l'avoir vu récemment, une scène du NEVERLAND de Terry Gilliam, je l'ai choisi car il occupe une place non négligeable dans le dernier chapitre d'OBLIVION que j'ai vu hier soir.
Il s'agit de l'adaptation écrite par Karl Gadjusek et Michael Arndt du graphic novel de Joseph Kosinski qui s'est chargé de le réaliser. Je n'ai ni lu le graphic novel ni même vu son TRON LEGACY mais je suis enchanté d'avoir découvert son film en salles pour tout u tas de raisons.
Primo, mais elle est très circonstanciée, je l'ai vue dans la salle Claude Debussy de Joigny (qui le redonnera dimanche 12/05 à 20h30 et mardi 14 à 20h30) qui s'est récemment équipée d'un appareil de projection numérique. De plus, comme si cela ne suffisait pas à mon bonheur, je l'ai vu en version originale sous-titrée. Je ne sais pas si c'était fortuit, ou non, ou si c'est simplement une option de projection mais cela a vraiment amplifié ma satisfaction.
Car secundo, c'est un film avec Tom Cruise dans le rôle principal et j'adore Tom Cruise, en particulier sa voix. Il pourrait réciter un manuel de mécanique que je trouverais ça intéressant et sexy. Il y est comme d'habitude impeccable, émouvant, attachant et donne envie de suivre son personnage jusqu'au bout. J'ai beau faire mais même avec la meilleure volonté du monde je n'arrive pas à trouver un film dans lequel je ne l'ai pas aimé et que je n'aime pas revoir depuis, disons, THE COLOUR OF MONEY.
Tertio, il y a Olga Kurylenko que je tiens pour une des plus belles femmes du monde, du cinéma et de l'univers et qui m'émeut, me chavirage et me sidère à chaque fois un peu plus. Je me souviens d'elle, en particulier, en guerrière dans CENTURION et je lui pardonne même d'avoir joué dans HITMAN, c'est dire. J'ai découvert qu'initialement son rôle aurait dû être tenu par la si rousse et si sensuelle Jessica Chastain et depuis j'essaie, sans y arriver, de l'imaginer dans le rôle. Ça aurait été un autre film.
Quarto, j'aime aussi le reste de la distribution réduite, en particulier, même si on ne le voit que fugitivement, Nikolaj Coster-Waldau en sergent taciturne dont je suis les avanies dominicales dans Game of Thrones. On n'a pas fini d'en voir avec lui, et c'est un vrai plaisir de cinéphile que de le voir évoluer.
Enfin, pour finir, il y a la musique de Vitally Zavadskyy, l'Oblivion de M83 et aussi le Ramble On de Led Zeppelin. En revanche, je ne saurais dire pourquoi, mais le A Whiter Shade of Pale de Procol Harum n'arrive toujours pas à m'en toucher une sans remuer l'autre.
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