mercredi 23 mai 2012

vendredi 11 mai 2012

auguri Dado !


 C'est aujourd'hui l'anniversaire de mon neveu préféré, Martin "One Piece" Esposito qui a désormais 10 ans et ne les fait pas : auguri dado, je t'aime !

dimanche 6 mai 2012

transhumance cinéphilique toulousaine (ter)

Je suis un utilisateur de dvd et me refuse pour l'instant encore, pour diverses raisons, à passer au blu-ray. Jusqu'ici je n'avais vu, si je m'en souviens que deux ou trois films dans ce nouveau format et n'avait pas été, à proprement parler, particulièrement traumatisé par ce dernier. Peut-être était-ce dû aux conditions de visionnage car j'ai donc vu, récemment, un blu-ray projeté sur un écran de 2,50 m et le résultat m'a plutôt convaincu que le rendu pouvait donc se rapprocher de celui du grand écran en salles. Un choc quoi.



En l'occurence, il s'agissait du CAPTAIN AMERICA: THE FIRST AVENGER réalisé par Joe Johnston d'après le scénario de Christopher Markus et Stephen McFeely. Le film est épatant et le réalisateur a vraiment réussi à capter l'esprit du personnage de Lee et Kirby. Mais de toute façon, je voulais le voir pour les mêmes raisons que je me suis farci le Branagh : parce que j'avais adoré le Whedon. Et puis j'étais aussi curieux de voir Chris Evans en Steve Rogers gringalet (ils l'ont anémie ou digitalisé ?) puis en Captain America musculeux et ce aussi parce que ce type peut se vanter d'avoir à son palmarés le SUNSHINE de Boyle, le PUSH de MacGuigan et, hélas-mais-bon-hein, le FANTASTIC FOUR de Story. Et puis, j'avais hâte de retrouver Hugo Weaving en Crâne rouge, même si lui peut se permettre de faire ce qu'il veut puisqu'il restera à  jamais l'agent de la trilogie MATRIX. Côté distribution, je noterai aussi, évidemment, la présence de Tommy Lee Jones, même s'il a pris un sacré coup de vieux, de Stanley Tucci en médecin juif allemand et de l'étonnante britannique Hayley Atwell qui joue June Carter.

Les deux derniers films que j'ai vus à Toulouse, je les ai regardés en compagnie de ma soeur et du père de ses enfants (ma soeur étant la mère des enfants d'Antonio, vous suivez) et leur présence leur a donné un supplément d'émotion que je voulais souligner ici. Ça, c'est fait, comme dirait Ussop.



Le premier est une vraie découverte et un bonheur de cinéma (même s'il finit mal) (eh non ce n'est pas un spoiler) : LONDON BOULEVARD écrit et réalisé par William Monahan, le scénarist de THE DEPARTED, d'après le roman de Ken Bruen. C'est un film policier dans lequel le génial Colin Farrell incarne Mitchell, un criminel qui vient de sortir de prison et cherche à ne pas y retourner mais qui, par amitie, va finir par se laisser rattraper par son milieu au moment où une rencontre inattendue (et professionnelle) avec une vedette de cinéma traquée par les paparazzi (Kieira Knightley) commençait à donner un nouveau sens à sa vie. Le film ne vaut pas que pour ces deux-là, même s'ils sont très bons (et même si Knightley est vraiment très très maigre), mais aussi, et surtout, pour la brochette de personnages qui gravitent autour d'eux, qu'il s'agisse de celui joué par l'immense David Thewlis, ou des malfrats interprétés par Ben Chaplin (si veule que c'en est inoui), Stephen Graham et sans oublier le monstrueux Ray Winstone. A noter, en passant, le minois très janebirkinesque d'Olivia Lovibond qui  joue une jeune femme "sauvée" par l'intervention de Mitchell. Le film est aussi un régal de répliques, de scènes incongrues et émouvantes, et offre aux amoureux de la ville, une balade de Londres qui,sans être touristique est tout de même agréable.



Le second est TOUS LES SOLEILS, le film écrit et réalisé par Philippe Claudel. C'est une vraie surprise et, là encore, un vrai bonheur de cinéma ne serait-ce que parce que le film est un film français (c'est plus que rare en ce qui me concerne), une comédie, mais aussi, une comédie italienne, et que le tout se déroule à Strasbourg. Il met en scène un prof de fac italien, Alessandro, joué par le très bon Stefano Accorsi, jeune veuf inconsolable (et donc seul), qui élève (presque) seul sa fille de 15 ans Irina (Lisa Cipriani) et partage son appartement avec son frère Luigi (le génialissement drôle Neri Marcorè) un libertaire qui refuse de travailler, de quitter la maison et de retourner en Italie tant que Berlusconi est au pouvoir. Le film nous montre à la fois les relations compliquées entre le père et la fille, les stratagèmes déployés par son frère et Irina pour lui trouver une compagne, sa relation qu'il a avec une malade en phase terminale à qui il fait la lecture jouée par Anouk Aimée qui demeure, au passage, splendide de beauté et d'élégance ; et je n'oublie pas les amis d'Alessandro, la factrice, l'inspecteur de police compréhensif et d'autres personnages tout aussi attachants. Car le premier mérite de ce film injustement méconnu selon moi (quand on pense au succès de BIENVENUE CHEZ LES CHTIS ! ?) est la tendresse et la compassion que Claudel a pour chacun de ses personnages et le plaisir communicatif qu'il a à les faire vivre sous nos yeux, à nous donner envie de les suivre et à rire avec eux – et non d'eux. Et puis bien sûr il y a la composante italienne du film qui lui donne ce supplément de chaleur et de joie, y compris dans les scènes où les personnages s'énervent. Certes je ne suis pas objectif car je comprends un peu la langue du fait que mon beau-frère est italien, mais il n'empêche que Claudel a su trouver le ton juste et les mots qui fusent et tirer ainsi profit de cette autre culture sans la moquer (on n'est pas chez Danny Boon) mais, au contraire, pour la sublimer. Après tout, c'est la musique baroque italienne qui est au coeur de la vie d'Alessandro, et donc de  la nôtre le temps du film qui s'achève bien trop vite tant on aurait aimé qu'il dure encore. Merci encore à vous deux de me l'avoir fait découvrir alors que j'aurais pu passer à côté sans le savoir.

samedi 5 mai 2012

transhumance cinéphilique toulousaine (bis)

En fait, en vacances, que ce soit chez moi ou en famille, je vois surtout des films sur "petit" écran. Et les guillemets ne sont pas juste une convention car s'il est toujours vrai que l'écran de cinéma est grand (voire très grand), ceux sur lesquels j'ai vu les films suivants étaient conséquents (l'écran plat chez ma soeur) voire imposants (2,50 m pour celui de Fred). Or donc, ces films !



J'ai d'abord vu HARRY BROWN, le film écrit et réalisé par Daniel Barber sur un scénario de Gary Young mettant en scène Michael Caine (79 ans et toujours bluffant) dans le rôle d'un vétéran retraité qui renoue avec la violence pour venger la mort de son vieil ami (David Bradley), assassiné par de jeunes dealers. Le film est une réussite glauque et dense, ne réservant que peu de moments de légèreté et s'ouvrant par une séquence assez dure à encaisser. Outre le casting impeccable duquel ressortent Emily Mortimer, Joseph Gilgun et Liam Cunningham pour ne citer que ceux-là, il faut aussi noter la très belle photo et la mise en scène qui m'ont vraiment étonné. Je pense ainsi à la séquence où Harry décide d'aller s'acheter une arme à feu, décision qui va avoir un effet boule de neige aussi attendu que surprenant. Le fil est avant tout très justement écrit, avec un souci de ne pas tomber dans la facilité ni la violence gratuite. Je me souviens que j'ai eu l'impression de voir une sorte de GRAN TORINO sans concessions, pour adultes pour ainsi dire. En tout cas, je le recommande vraiment.



Puis, j'ai vu (enfin, pas à la suite du précédent hein !) le THOR réalisé par Kenneth Branagh sur un scénario d'Ashley Miller, zack Stentz et Don Payne. Pour ne rien vous cacher, je n'avais pas vraiment envie de le voir celui-là tant j'étais, osons l'euphémisime, plus que sceptique quant au traitement hollywoodien du personnage, pour ne rien dire de la présence du réalisateur de MUCH ADO ABOUT NOTHING ! Mais bon, comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, j'ai résolu de tenter l'affaire, surtout après avoir vu en salles le film de Whedon dans lequel, justement, le fils d'Odin était assez convainquant. Alors, que vaut-il donc ce film-là ? Pour tout dire, j'aurais très bien pu m'en passer si, justement, je n'avais pas vu le film de Whedon tant le traitement  choisi donne par trop la part belle aux effets et à l'action spectaculaire sur la narration et la mise en scène. J'en veux pour preuve l'absence à peu près totale de construction des personnages qui s'agitent un peu vainement sous nos yeux en étant réduits à quelques attitudes et à leur costume sans qu'on sache ce qui les anime et les a amenés-là. Pire encore, cela s'applique aussi aux héros et l'on se dit que tant les acteurs que Branagh ont dû faire des efforts pour faire semblant d'y croire. Ah ça, je ne dis pas que c'est filmé avec les pieds ni que la représentation d'Asgard ou encore de la planète des hommes de glace ne sont pas réussies mais, si vous me permettez ce raccourci un peu facile, je trouve que c'est beaucoup de bruit pour rien. De fait je ne retiendrai que la performance de Tom Hiddleston dans le rôle de Loki dont le personnage est cent fois plus intéressant que celui du fâlot Thor.



Ensuite je me suis régalé en découvrant avec mon neveu Martin (10 ans) et Antonio son père, le CARS 2 réalisé par John Lasseter et Brad Lewis sur un scénario de Ben Queen.
Le film est extarordinaire ! Et si je le compare au précédent, il lui est non seulement absolument supérieur en termes de mise en scène, d'écriture et d'interprétation, mais aussi sur le plan émotionnel. J'y ai ri abondamment et me suis abandonné au plaisir enfantin d'une bonne histoire truffée de références cinéphiliques, en particulier aux Bond. Bien meilleur que le premier opus pourtant déjà très bon, celui-ci est dans la lignée du second TOY STORY au niveau de l'élaboration et de l'animation (aux sens propre et figuré) de ses personnages, mais il bénéficie en outre des derniers progrès réalisés dans ce domaine et qui en font un film splendide. Le travail, et le souci du détail dans le rendu, des décors, tout comme du moindre accessoire et élément, sont confondants. Je pense ici, par exemple, à la scène où l'on découvre Tokyo et ses lumières et où l'on voit, fugitivement mais l'effet est saisissant, celles-ci se refléter dans les flaques d'eau sur la chaussée. Magique. Un spectacle à ne pas rater.

ps : la suite demain, ou le jour d'après.

jeudi 3 mai 2012

transhumance cinéphilique toulousaine

Cette année ma région était dans la dernière zone à partir en vacances, mais l'important était en fait de partir ; ce que j'ai fais en descendant à Toulouse pour, entre autres, avaler un certain nombre de films. 
Il y a ceux que j'ai vus en salles et ceux que j'ai vus en famille (et pour l'un chez un ami).
Je commencerai par les premiers.
J'ai d'abord vu, pour me vider la tête du temps mitigé qui m'avait accueilli et parce qu'il était en vo, le LOCKOUT écrit et réalisé par James Mather et Stephen St-Leger.



Il s'agit d'une espèce d'auberge espagnole mêlant aussi bien OUTLAND que ESCAPE FROM NEW-YORK, le tout avec un casting réunissant Guy Pearce, Maggie Grace (pas si mal en fat, je veux dire comme actrice), Lennie James, Peter Stormare et deux britanniquesb ien barrés, Vincent Regan et Jospeh Gilgun, le petit dernier de Misfits. C'est plaisant, ça se laisse regarder, mais comme c'est une production Besson, ça s'oublie aussi vite.

Ensuite, j'ai vu le TWIXT écrit et réalisé par Francis Ford Coppola, lui aussi en vo, ce qui a emballé ma décision. Il faut dire que j'étais partagé entre l'envie de découvrir ce que le vieux maître pouvait faire en s'attaquant au fantastique et par l'idée que j'allais être déçu parce que la critique avait été par trop lyrique, comme s'il s'agissait de l'encenser avant qu'il ne disparaisse.



Eh bien le résultat se situe entre ces deux écueils et m'a agréablement surpris. Coppola a mitonné une sorte de chimère indolente et sans prétentions, quelque part entre le Twin Peaks de Lynch et le IN THE MOUTH OF DARKNESS de Carpenter, avec une touche d'onirisme et d'expérimentation (le noir et blanc), un casting aux petits oignons et, en prime, Edgar Allan Poe. J'ai apprécié le rythme nonchalant du film, à l'image de son protagoniste et aussi le fait qu'au bout du compte, rien de ce que l'on a vu n'a peut-être existé en dehors des songes et du délire éthylique de cet écrivaillon ridicule. Surtout, bien sûr, j'ai une fois de plus été bluffé par Elle Fanning qui, à 14 ans à peine (depuis le 9 avril), est pour moi l'une des meilleurs comédiennes américaines. Petite blague de Coppola : la femme du héros, Denise, est jouée par Joanne Whaley qui fut longtemps mariée à Val Kilmer !

Enfin, j'ai vu le THE AVENGERS, écrit et réalisé par Joss Whedon et je me suis pris une claque monumentale et jouissive qui m'a ramené trente ans en arrière, à l'époque où je découvrais les héros de Marvel.



C'est simplement le meilleur film de super-héros produit et dont l'efficacité programmée par les films précédents introduisant les personnages est renforcée par une 3D discrète mais pertinente, un humour permanent et un catsing impeccable. A ce titre je retiendrai la très sexy Cobie Smulders qui joue l'agent Hill, l'inattendu Harry Dean Stanton (85 ans quand même !) en vigile et la performance de Tom Hiddleston en Loki, lui qui était l'inspecteur Martinsson dans les aventures télévisées de l'inspecteur Wallander !

mercredi 2 mai 2012