lundi 31 août 2009

dernier bbq avant l'hiver (dans un mois)


















Hier après-midi, après l'ultime baroud bbquique en jardin avant l'hiver (dans un mois, mais c'est l'Yonne) savamment orchestré par Dom qui s'était surpassé avec son taboulé à la Francine et en expérimentant, avec succès, le cuissot de pintade au charbon de bois, nous sommes allés, Carole, Nico et Cécilia, mes amis et moi donc, faire une ballade digestive autour de Poilly via Sarrigny. C'est sur le retour, à quelques encablures (j'adore ce mot) de chez Dom et Carole, que nous avons aperçu le collage ci-dessus. Ce n'était pas la première affichette de ce maniaque des ovnis qui en colle partout dans le département (et ailleurs ?) mais la coïncidence quasi pantonesque du gris rouillé de la porte du transfo, de celui de l'affiche du PS et de celle appelant à témoigner de rencontres avec des petits gris était trop belle. Ça été un bon dimanche.
ps : des vidéos des derniers arrivants félins chez Carole et Dom


dimanche 30 août 2009

sous les arbres

Hier après-midi j'ai profité de la douceur de l'air pour aller lire sous les frondaisons des platanes de la rue des soeurs Lecoq. J'ai toujours aimé ces arbres – enfin pas tant ceux-là que l'espèce elle-même. Je me rappelle comment, enfant, je m'amusais à déranger les fourmis en détachant les plaques brunes de l'écorce qui craquaient délicieusement entre mes doigts.













Lorsque j'ai été aux Abbattoirs de Toulouse, le centre d'art contemporain, avec ma nièce et mon neveu nous avons dû attendre l'ouverture en faisant les cent pas devant la grille. Il y avait des platanes et je leur ai montré comment je faisais, pour la plus grande joie de Martin.
Un soir, alors que je pensais aller au cinéma avec un ami, nous nous sommes retrouvés, Antonio et moi, sur une terrasse ombragée de platanes . Nous avons parlé de tout et de rien en sirotant des Afligen. Je ne sais pas comment mais à un moment donné nous avons réalisé que des enfants s'amusaient à jeter sur le sol des éléments de Légo et de Playmobil d'une fenêtre donnant sur la terrasse. Un couple avait commencé à récupérer quelques éléments sans aucun rapport entre eux.
Ça était le moment le plus insolite de mon séjour toulousain avec ce matin où, alors que j'étais dans la cour de l'appartement d'amis de ma soeur chez qui j'avais emmené Martin à attendre le café que mon hôtesse me préparait, j'ai réalisé que la voix éraillée que j'entendais chanter était en train de massacrer a cappella le Papa Don't Preach de Madonna...

samedi 29 août 2009

interMission



C'est la pépite de la fin de l'été : INTERMISSION de John Crowley est un petit film irlandais rempli de bras cassés et d'inadaptés sociaux ; c'est drôle, violent et étonnant ; et avec, entre autres, Colin Farrell, Cillian Murphy, Kelly MacDonald.

jeudi 27 août 2009

sur l'écran noir de mes nuits blanches

A Toulouse, où j'ai passé deux semaines, je vois toujours beaucoup de films. J'emmène ma niéce et mon neveu au cinéma et c'est ainsi que j'ai vu LÀ-HAUT en 3D qui m'a coûté cher mais leur a bien plu alors...
Je vois aussi des films seuls, pas toujours bons, mais c'est l'été et faute de grives.... c'est comme ça que j'ai vu L'ATTAQUE DE PELHAM 123 de Tony Scott, une revisite décente de l'original de seventies avec un Travolta qui cabotine sévère ; mais j'ai aussi vu GI JOE : LE RÉVEIL DU COBRA de je ne sais plus qui et c'est pas grave du tout. J'ai cependant vu un autre film mais j'y reviens.
Je vois aussi des films sur le grand écran plat de mon beau-frère préféré, et avec lui et, là encore... ainsi avons-nous été consternés par MUTANTS CHRONICLES, une macédoine de sf, d'horreur et de jeux vidéos dans laquelle John Malkovich fait une panouille (pour payer ses impôts ?) alors que j'ai bien aimé THE HUNTING PARTY, un film dans lequel Richard Gere nous rappelle qu'il est un grand comédien et que, c'est vrai tiens, il y a eu des massacres ethniques dans les Balkans il y a quelques années...
Et puis, j'ai vu INGLORIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino ! ça n'a pas été sans mal car le lendemain soir de sa sortie, la salle où je devais y aller avec des amis était complète un quart d'heure avant ! Du coup j'y suis allé le lendemain matin avec d'autres amis et ça m'a tellement plu que j'y suis retourné le lendemain matin, seul et à l'Utopia. Ça m'a rappelé le choc de RESERVOIR DOGS en son temps que j'avais vu quatre ou cinq fois dans la même semaine tant je ne m'en lassais pas. Je pourrais vous parler (et le ferait sûrement) longuement des mille et une raisons qui me font aimer ce film mais je me contenterai de partager avec vous le fait que, en sortant de la salle vendredi dernier j'avais le sourire aux lèvres et ne pouvait m'empêcher de pouffer en repensant à certaines scènes et bons mots. "Attendez la crème..."

mardi 25 août 2009

on se détend...



Un peu de musique, ça ne peut pas faire de mal...








Dans le jardin du Muséum d'Histoire
Naturelle de Toulouse, Lea Marie
porte une broche conçue par Odré...

lundi 24 août 2009

retour














Lea Marie et Martin aux Abattoirs de Toulouse

Je suis rentré hier après-midi et c'est presque comme si je n'étais pas parti. Presque seulement parce que j'ai l'esprit emplein de souvenirs mêles de torpeur aoutienne, de rires d'enfants, d'incongruités, d'images en tous genres, et de musique aussi. Je me suis baigné dans ma famille et mes amis comme d'autres dans l'océan, je me suis saoûlé de jeux enfantins et de musées comme d'autres de vin rosé. J'ai réussi à mettre l'Yonne entre parenthèses sans pour autant me sentir chez moi à Toulouse. L'étrangeté familière, l'évidence stupéfiante, tout concourrait à me rendre le séjour aussi agréable et plaisant que consternant tant ce lieu est devenu synonyme de vacances suspendues dans le temps. Mais ô comme cela valait le coup d'attendre et de descendre...

ps : vu hier soir l'ultime épisode d'Urgences qui était juste ce qu'il faut poignant et nostalgique sans tomber dans la miêvrerie. Le dernier plan, un travelling arrière faisant, enfin, découvrir l'intégralité de la facade du Cook County était fantastique.

lundi 10 août 2009

ressouvenance

C'était hier soir, dans Urgences : le retour de John Carter !
Ce n'était pas sans un pincement au coeur de le voir revenir, comme un voyage dans le temps ou, pour le paraphraser, un glissement dans une dimension parallèle.
Ça m'a rappelé que John Carter est aussi le nom d'un héros de Burroughs, le père de Tarzan, qui vit des aventures épiques sur Mars. Un autre monde.
Ça m'a aussi rappelé que j'ai grandi avec cette série, à une époque où elles n'étaient pas si nombreuses et si courtisées par les annonceurs. Et dire que certains téléspectateurs d'aujourd'hui vagissaient encore quand Carter arriva au Cook County...

ps : je pars demain pour deux semaines à Toulouse me faire un shoot urbain et familial.

dimanche 9 août 2009

rescue dawn













RESCUE DAWN écrit et réalisé par Werner Herzog en 2006 est l'adaptation au cinéma de Escape from Laos, l'histoire de la captivité et de l'évasion de Dieter Dengler, un aviateur américain en 1966. Dengler, qui est mort en 2001 et est enterré à Arlington, était né en Allemagne en 1938 d'où il était parti en 1957 pour les Etats-Unis dont il devint citoyen. Il fut abattu au Laos au cours d'une mission officieuse de bombardements des positions viêt-côngs et le récit de sa survie est un vibrant témoignage d'espoir et d'humanité. Le titre garde son mystère jusqu'à la toute fin du film lorsqu'on découvre (à moins que j'ai raté quelque chose au début, c'est possible...) que Rescue Dawn est le nom de code de Dengler.
Porté par la détermination de Herzog qui, en 1997, y avait déjà consacré Little Dieter Nedd to Fly, un documentaire télévisuel, le film repose sur les épaules de Christian Bale qui, à mon sens, n'en finira jamais de confirmer l'immensité de son talent de comédien. Mais il est aussi à voir pour la performance de Steven Zahn, qui joue Duane, un comédien normalement cantonné dans les seconds rôles comiques et qui y est là très émouvant. Enfin, notons la coïncidence qui fait coexister Jeremy Davies et François Chau, deux figures de Lost.

samedi 8 août 2009

poésie vespérale

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime

Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon cœur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème

Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,

Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - je l'ignore.

Son nom? je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Paul Verlaine, Mon rêve familier in Poèmes saturniens, 1866

C'est à la fin de Victoria's Secret, le vingtième épisode de la saison 1 de Due South écrit et réalisé par Paul Haggis, que Fraser, blessé, sur le dos, murmure les premiers vers de Verlaine alors que Victoria, son amour impossible incarnée par Mélina Kanakaredes, s'enfuit dans la nuit.

ps : ça n'a rien à voir avec ce qui précède mais je voulais souhaiter une bonne fête à Dominique : auguri dude !

vendredi 7 août 2009

l'entretien


Court de Samuel Jacquemin avec Geneviève Reynouard et Thibaut Collignon.

Il se trouve que Geneviève est une amie chère à mon coeur depuis bien des années et je suis tout ému de l'avoir découvert dans ce film. C'est tellement pas elle et je la reconnais pourtant, étonnant non ?

jeudi 6 août 2009

sans gravité

J'ai découvert hier l'épisode pilote de Defying Gravity, une nouvelle et étonnante série de SF.
L'action se déroule en 2052 et l'on suit le départ de la mission de six ans d'Antares et de ses astronautes. Ça n'est pas sans rappeler le SUNSHINE de David Boyle et sinon c'est en attendant toujours mieux que tout ce que j'ai vu dans le genre depuis longtemps.
Et puis il y a Ron Livingston que je retrouve dans un bon rôle alors qu'il restera toujours pour moi cet officier alcoolo de Band of Brothers...

ps : ce n'est pas de la SF mais si vous pouvez vous trouver Breaking Bad, faites-le !

mercredi 5 août 2009

baguenaude littéraire

"Le soir tombait quand j'arrivais en vue de la ville d'Auxerre qui, si mes souvenirs sont exacts, est sur l'Yonne. Il y avait un pont, comme dans toutes les villes françaises, et nous restâmes là un long moment, ma femme et moi, à regarder le reflet des arbres danser sur la rivière... A Auxerre, ce premier soir, nous dînâmes au bord du fleuve dabs une modeste petite aubergen et comme nous étions en vacances, nous nous offrîmes une bouteille de vin. Je me souviens de la vue sur l'église depuis notre table, et du vin qui me descendait dans le gosier, tandis que je la contemplai. Je me souviens des reflets sur l'eau, des grands arbres qui se balançaient sous le doux ciel de France. Je me souviens d'avoir éprouvé alors une grande paix, une paix comme je n'en avais jamais connue dans mon pays natal. Je regardai ma femme : elle était devenue une autre. Même les oiseaux avaient un autre air. On aimerait conserver à jamais de pareils instants... Comme disait le patron de la rue Le Chapelais : ce n'était évidemment pas Paris ! Mais à certains égards c'était bien mieux que Paris. C'était plus français, plus authentique..."

Henry Miller, Le cauchemar climatisé, 1945

ps : la derniere devinette n'a pas eu de succès... pfff ! il s'agissait de reconnaître Cate Blanchett dans le BANDITS de Barry Levinson... du coup, je doute d'en mettre une autre avant longtemps.

mardi 4 août 2009

parenthèse(s)

C'est une manie que j'ai, à l'écrit comme à l'oral : j'ouvre des parenthèses, j'émaille mon discours d'incises, je me dilapide en digressions. Qu'il s'agisse d'une technique dilatoire ou d'une volonté jamais rassasiée de toujours en raconter plus, mais le fait est que je me perds souvent en circonlocutions qui donnent à mes phrases une architecture improbable.
C'est parfois un problème quand, par exemple, je dicte une trace écrite à des élèves en élaborant ma phrase au fur et à mesure que les idées s'enchaînent ou se proposent tout en donnant l'apparence d'une maîtrise anticipée. C'est alors de la voltige sans filet et j'aime assez ça. Enfin tant qu'un inspecteur des travaux finis n'est pas au fond de ma salle à prendre frénétiquement des notes sur un portable à des fins incriminantes.
Mais je me rends compte aujourd'hui que je suis aussi capable d'ouvrir des parenthèses dans mon existence au quotidien. Ainsi, après la parentèse de juillet faisant suite à la longue parenthèse de la fin d'année scolaire, quand tout n'est pas terminé et n'en finit jamais, s'est ouvert celle d'août qui est la plus curieuse. En effet, la parenthèse d'août est celle qui ne débouche que sur la reprise des activités et elle marque la fin de la parenthèse de l'été. En théorie du moins car il arrive que la chaleur ensoleillée nous accompagne encore en septembre. Mais en août, il y a aussi d'autres parenthèses telle que celle qui a commencé hier et qui s'achèvera lorsque je partirai en voiture en direction de Toulouse où je vais faire une autre parenthèse. Celle de cette semaine est la parenthèse suspendue, celle où je suis à la fois ici et déjà parti, en vacances et aussi en train de penser à la rentrée. Hier, pour la première fois, j'ai ressorti deux manuels nouveaux et commencé à jeter, d'abord des notes manuscrites, avant de les reporter sur mon Mac. En vacances mais...
Et vous l'aurez remarque, tout ça sans ouvrir la moindre parenthèse.

lundi 3 août 2009

dimanche dystopique

Hier après-midi j'ai été voir TERMINATOR RENAISSANCE à la salle Debussy de Joigny. J'ai d'abord craint de m'être déplacé pour rien (ou presque, ça m'a fait une ballade dominicale et l'air était doux) car le projectionniste marmonnait qu'il pensait annuler l'affaire s'il n'y avait que moi. On était vingt minutes avant l'horaire prévu ! Heureusement qu'une ribambelles d'ados qui n'étaient pas nés lors de la sortie de TERMINATOR (1984 ni de sa suite en 1991) et quelques autres égarés sont venus en renfort, me permettant de voir enfin le dernier film de la franchise. Je dis bien dernier car, suite à l'annulation de The Sarah Connors Chronicles, la très bonne série qui devait relancer l'intérêt pour l'histoire, et devant le succès mitigé du film, une poursuite me semble contrariée. Et c'est pourtant dommage car le film de McG est une vraie réussite.
Le scénar est astucieux et joue sur une corde déjà éprouvée par la série tv, à savoir nous afaire accepter l'idée, non pas d'un "gentil" Terminator, comme dans le deuxième film, mais d'un Terminator humanisé car ignorant en être un et, l'apprenant, choisissant son humanité, contre les machines. Que cet homme d'un nouveau genre soit un condamné à mort qu'on a rescussité (faisant du film, au passage et l'air de rien, un plaidoyer contre la peine capitale) qui accepte de se sacrifier alors que rien ne l'y oblige est une trouvaille vraiment sf. Que les scénaristes (Brancato et Ferris) aient aussi choisi (merci les trucages) de faire combattre un Terminator modéle Schwarzy (comme dans le premier film) avec John Connor est là encore une bonne idée.
Le résultat est non seulement convaincant mais il retrouve en outre, en dépit de la débauche de moyens digitaux (et sonores, les effets sont incroyables), un côté série B, westernien, qui évoque assez Sam Peckhimpah. Enfin, la partition de Danny Elfmann est un bel hommage à celle de Bard Fiedel.
Un dernier mot sur les acteurs : même si je suis un fan absolu de Christian Bale, j'ai été très impressionné par le jeu de Sam Worthington, un Australien dont on va reparler puisqu'il sera dans le très attendu AVATAR de James Cameron !

dimanche 2 août 2009

samedi 1 août 2009

aoûté...

Je reviens du marché et le soleil est déjà généreux. La rumeur de l'orage se propageait cependant déjà entre les salut et les rires à la pharmacie puis au marché. Mais j'ai tout ce qu'il me faut.

- un melon
- des bananes martiniquaises
- des navets
- un pied de brocolis
- un fenouil
- deux avocats
- des poivrons
- deux betteraves crues
- des tomates, plein
- trois concombres
- des haricots verts
- trois courgettes jaunes
- une petite portion de salade de soja
- trois siu-mai et ha-kao
- un rouleau de printemps
- sans oublier du cheval hâché et du pain !

Allez, zou, je me mets à écosser les haricots verts...