vendredi 28 mai 2010

innerspace



































Coincé entre GREMLINS et sa suite, INNERSPACE [L'aventure intérieure, 1987] est mon Joe Dante préféré, pour au moins deux excellentes raisons : c'est un remake supérieur (parce que drôle) à son original (le FANTASTIC VOYAGE de Richard Fleischer de 1967) et c'est un film avec Dennis Quaid au meilleur de sa suavité d'alors.
ps : JOYEUX ANNIVERSAIRE CHRISTOPHE P. ! ! !

mardi 25 mai 2010

castle renouvelée !

"See you in the fall..."






On se voit à l'automne...

C'est sur ces mots rassurants que se conclue le dernier épisode de la saison 2 de Castle, la série policière la plus suave après The Mentalist. Je ne suis pas sûr pourtant, après avoir vu 'A Deadly Game' que les producteurs étaient bien certains de leur coup tant cet épisode avait un petit côté on se dit au revoir mais...

ps : j'ai vu hier l'ultime épisode de Lost qui, comme prévu, a été frustrant jusqu'au bout, excitant jusqu'au bout et décevant jusqu'au bout. Le tout-ça-pour-ça qui semblait la seule échappatoire à une histoire si foutraque aura été néanmoins bien amené, et le montage de cet épisode est exemplaire. Le sentiment de tristesse à quitter ces personnages est pourtant indéniable.









samedi 22 mai 2010

la dame au manteau d'hermine

THAT LADY IN ERMINE [La Dame au manteau d'Hermine, 1948] est l'ultime film de Ersnt Lubitsch qui décéda avant la fin du tournage qui fut achevé par son ami Otto Preminger. Je ne l'avais jamais vu alors même que je suis un fan absolu de Lubitsch dont les films font tous partie de mon panthéon personnel du cinéma. Je tiens en effet des films comme THE SHOP AROUND THE CORNER, TO BE OR NOT TO BE, BLUEBEARD'S WIFE et, surtout, NINOTCHKA pour ne citer que ceux-là, pour des films esthétiquement essentiels et humainement indispensables.
THAT LADY IN ERMINE est aussi le seul film musical de Lubitsch qu'il accepta de faire pour la 20 th Century Fox qui lui donna l'actrice la plus sensuelle de l'époque (celle dont la photo en maillot accompagna les GIs au combat), Betty Grable. A ses côtés, deux comédiens moustachus fort différents, Douglas Fairbanks Jr. (fils de son père mais déjà célèbre pour SINBAD THE SHAILOR et GUNGA DIN), et César Romero (à qui étaient alors échus tous les rôles de séducteur latin). Tous les deux feront ensuite le reste de leur carrière à la télévision et auront un ultime point commun : jouer dans un épisode de The Love Boat !
Le film était la seconde adaptation d'une opérette de Ernst Welisch et Rudolph Schanzer qui avait déjà donné lieu à un film réalisé en 1927 par James Flood, THE LADY IN ERMINE. Ce fut bien évidemment au dramaturge Samson Raphaelson (qui avait écrit, entre autres, les scénars de HEAVEN CAN WAIT et de THE SHOP...) que Lubitsch fit appel pour l'écrire. Les deux hommes en firent un film composite, mêlant fantastique, comédie musicale, et théâtre de boulevard, le tout en costumes, en couleurs, avec des dialogues à double sens et des trouvailles stupéfiantes. Il faut voir, à ce sujet, l'introduction au film faite par Noel Simsolo dans laquelle il fait une analysé érudite et évidente du film avec une cinéphilie contagieuse.
Le dvd est édité par BAC vidéo qui édite aussi plusieurs Lubitsch dont BLUEBEARD'S WIFE.




vendredi 21 mai 2010

alive in joburg


Le court-métrage de Nell Blomkamp qui lui servit de carte de visite pour produire DISTRICT 9 !

jeudi 20 mai 2010

La canonnière du Yang Tse Kiang (suite)








Candice Bergen






Richard Crenna






Richard Attenborough, Emmanuelle Arsan







Mako






McQueen
Le casting de THE SAND PEBBLES est extra car outre McQueen, on y retrouve, pêle-mêle, Richard Attenborough, pas encore Sir mais déjà cinéaste, Emmanuelle Arsan, l'auteure des romans érotiques éponymes, Richard Crenna en capitaine pas encore colonel Trautman, Gavin McLeod en marin et pas encore capitaine du Pacific Princess, Simon Oakland, Mako , de son vrai nom Makoto Iwamatsu et, dans le rôle de Bronson, Joe Turkel qui, quelques années plus tard sera le Dr Tyrell dans BLADE RUNNER !
La musique de Jerry Goldsmith est splendide, à la fois très picturale et lyrique.

mercredi 19 mai 2010

la canonnière du Yang Tsé Kiang



























Je ne me lasse jamais de revoir THE SAND PEBBLES [La canonière du Yang-Tsé, Robert Wise, 1966] car outre que c'est un Steve McQueen, c'est aussi le film de guerre se déroulant en Chine qui ne me laisse pas un arrière-goût impérialiste sur la rétine.
Dans la carrière de Wise (qui a fait un commentaire à l'occasion de la sortie endvd en 2002, ce qui donne un aspect crépusculaire au film), il intervient juste après THE SOUND OF MUSIC [La mélodie du bonheur] et avant THE ANDROMEDA STRAIN ce qui en dit long sur l'éclectisme hawksien de ce réalisateur chevronné. Adapté par Robert Anderson, un dramaturge new-yorkais d'un roman de Richard McKenna (qui mourut deux ans avant la sortie du film), le film est totalement sous testostérone et patriotisme (les plans sur la banière étoilée !), mais il est aussi empreint de poésie et de sentimentalisme au point qu'il en est désarmant. Et puis il y a McQueen, dans l'un de ses meilleurs rôles. Il faut le voir, devant le moteur du San Pablo : "Hello engine, I'm Jake Holman."

lundi 17 mai 2010

milk





























MILK est le biopic d'Harvey Milk (Sean Penn, bouleversant), activiste gay des années 70 qui fut le premier gay à être élu à une charge élective à la mairie de San Francisco en 1978. Il fut ensuite assassiné peu de temps après.

Le film raconte les dix années qui ont précédé cette élection, à partir de sa rencontre avec Scott (James Franco, impeccable de crédibilité) son amant. Mais loin d'être seulement un flashback, l'histoire est aussi une anticipation puisqu'on en connaît la fin qui est racontée par Milk lui-même que l'on voit enregistrer ses souvenirs sur un petit radio-cassette.

Tous les comédiens sont fantastiques, à commencer par Emile Hirsch et Diego Luna, sans oublier Victor Garber. 

dimanche 16 mai 2010

au marché...

Hier matin, c'était marché, sous un ciel laiteux, et tiède, incertain. Premier arrêt chez ma libraire favorite d'où je suis reparti avec la presse (Libé et L'Yonne républicaine) et de le dernier n° de Causette.

Puis deuxième arrêt au café pour en boire un en lisant ladite presse.

J'ai ensuite été remplir mes sacs de légumes, de fruits et autres produits aussi essentiels que des pignons de pin et du soja frais. J'y ai appris avec un pincement au coeur que la traiteur vietnamienne serait absente pendant quelques semaines en raison du décès imminent de sa mère. 


Enfin, je me suis rendu chez mon dealer favori découvert depuis peu et où je me fournis en dévédés bon marché. C'est aussi et surtout l'occase,  de parler de cinéma avec quelqu'un qui sait de quoi il parle. J'en suis reparti avec INNER SPACE de Dante que je n'avais pas et un Ringo Lam que je ne connaissais pas.

samedi 15 mai 2010

les trois mousquetaires
































































THE THREE MUSKETEERS (George Sydney, 1948) est probablement l'une des versions cinématographiques de l'oeuvre de Dumas que je préfère, ne serait-ce que parce qu'il n'est pas écrasé par des têtes d'affiche et parce qu'il est magnifié par la direction artistique de Cédric Gibbons. C'est un pur film de la MGM des années 40, et cela se voit dans chaque plan qui sent le studio et cette envie de donner du plaisir aux spectateurs.
Gene Kelly en D'Artagnan était un choix audacieux car il n'avait pas encore la notoriété que lui donneront, quelques années plus tard, AN AMERICAN IN PARIS et, surtout, SINGIN' IN THE RAIN. Ses talents de danseur mis ici au service de la fougue du Gascon épéiste donnent à son personnage une énergie et une maîtrise de l'espace qui n'est pas sans anticiper les films de wu xia pian hongkongais. Lana Turner en milady de Winter est vénéneuse à souhait tout comme Vincent Price en Richelieu. Comme chez Dumas, les trois mousquetaires du titre ne sont que des faire-valoir, mais c'est la fine fleur des seconds couteaux de la MGM d'alors : Van Heflin (Athos), Gig Young (Porthos) et Robert Coote (Aramis).
La musique, qui emprunte largement à Tchaïkovski (pourquoi ?) est signée Herbert Stothart, compositeur qui oeuvra pour trois films mettant en scène Greta Garbo : le sublime QUEEN CHRISTINA (Rouben Mamoulian, 1933), ANNA KARENINA (Clarence Brown, 1935) et CAMILLE (George Cukor, 1936).