mardi 29 septembre 2009

mon eMac est mon ami

Entre la préparation de mes cours et mon engagement syndical je suis via internet une dizaine de séries étasuniennes au fur et à mesure de leur diffusion. Cela concerne, sans ordre de préférence, Mad Men, The Big Bang Theory, Defying Gravity, NCIS, Warehouse 13, The Mentalist, Fringe, Heroes, Dollhouse, House et Dexter. J'espère que Flash Forward tiendra ses promesses et j'attends aussi la suite du pilote de Caprica....











Jim Parsons dans The Big Bang Theory


Je suis dernièrement devenu accro aux séries britanniques grâce à entre autres à Doctor Who, Torchwood, Life On Mars, Ashes to Ashes, Survivors ou Jekyll. J'aimais bien, surtout parce qu'elle se radicalisait bien, Primeval (niaisement retitrée Nick Cutter et les portes du temps en vf) jusqu'à l'annonce de son arrêt. Or je viens de découvrir sur un forum que la série va repartir pour deux saisons de plus, soit treize épisodes qui permettront de boucler l'histoire. Il faudra cependant attendre le début... 2011 ! Mais bon, Doctor Who et Torchwood nous ont appris la patience et j'attends aussi la saison 2 de Survivors alors...

Et non, je ne culpabilise pas une seconde.

flash forward


C'est la bande annonce originale de Flash Forward, une nouvelle série d'ABC écrite et produite par David S. Goyer qui a collaboré aux scénarii de THE DARK KNIGHT, BATMAN BEGINS et de la trilogie de BLADE. Mais c'est surtout l'adaptation d'un roman de SF d'un de mes auteurs favoris, Robert J. Sawyer qui a écrit, entre autres pépites, Starplex !
Le point de départ est un pur délire scifi : le même jour, à la même heure, partout dans le monde, tout le monde perd conscience pendant un peu plus de deux minutes. Lorsqu'ils reprennent conscience au sein d'un chaos global, certains se rendent compte que durant ce moment, ils ont eu un aperçu de ce qui va leur arriver six mois plus tard (le 29 avril 2010).
Et c'est là que ça tourne au bizarre parce que de deux choses plusieurs s'ouvrent : le futur est-il écrit ? peut-on le changer ? pourquoi certains n'ont pas eu de visions ? et... je m'arrêterai là pour ne pas gâcher la fin de cet épisode prometteur qui a réussi le prodige de me rendre Joseph Fiennes supportable alors que je ne peux pas l'encadrer en général !

lundi 28 septembre 2009

questions oiseuses...



Ah ! le questionnaire de Pivot ! après avoir vu je ne sais combien d'émissions d'Apostrophes et un certain nombre d'épisodes de Inside The Actor's Studio, je ne suis toujours pas sûr de mes réponses à ces questions vu que toutes les réponses y ont déjà été données...
Mon mot préféré ? Il change tellement souvent, mais en ce moment, c'est chavirage.
Le mot que je déteste ? DRH.
Ce qui me fait réagir ? C'est ce qui me fait rire.
Ce qui ne me fait pas réagir ? Ce qui ne me fait pas rire.
Le son ou bruit que j'aime ? Ma nièce en train d'éternuer ex-aequo avec le rire de mon neveu.
Le son que je n'aime pas ? La sonnerie dans mon lycée : trop stridente.
Mon juré préféré ? Frak.
La profession que j'aurais aimé faire ? Cinéaste d'animation japonaise.
La profession que je n'aurais pas aimé exercer ? DRH.
Ce que j'aimerais que Dieu me dise en m'accueillant au Paradis ? Ne t'inquiète pas...

dimanche 27 septembre 2009

prendre le temps...














Ah ! prendre le temps de se réveiller sans dépendre de la boîte à diodes rouges et profiter du soleil matinal.
Prendre le temps de parcourir la presse en buvant son premier café, surtout depuis que Libé est à nouveau lisible.
Prendre le temps de déambuler dans le marché en saluant des collègues et en sifflotant Mona Lisa*parce que c'est une variété de pommes de terre.
Prendre le temps, alors que je prends la photo ci-dessus, d'entendre une vieille dame dire son agacement à la reprise de la chasse en leur souhaitant "un bon coup de pied au cul!".
Prendre le temps de ranger le tout dans le frigo, de nettoyer certains et d'en préparer d'autres en buvant un autre café en écoutant Rebecca Manzoni sur Inter.
Prendre le temps...

ps : pas de liste complète mais une surprise, dont je vous reparlerai : j'ai découvert qu'il existait des betteraves blanches !

* chanson de Ray Evans et Jay Livingston de 1950 immortalisée par Nat King Cole.

samedi 26 septembre 2009

ringo, shiina ringo

Sakuran (avec big bang et cordes)


Himitsu (avec Tokyo Jihen)

bonus : une version alternative

Marunouchi Sadistic (avec Tokyo Jihen)

rebonus : une version moins chaloupée et plus électrique :

Osca (avec Tokyo Jihen)

vendredi 25 septembre 2009

futilités du jour



















L'enseigne de Gérard, magnétiseur à Châlon-sur-Saône que j'ai enfin pensé à capturer hier après-midi. Ça fait des années maintenant que je passe devant en allant déjeuner avec mes collègues lors de nos réunions châlonnaises et ça me démangeait d'en garder une trace...


Quelques mots au sujet des récents Emmy Awards qui, une fois de plus, me laissent en grande partie insatisfait même si on touche là à un des aspects les plus futiles de mon goût pour les séries télévisées étasuniennes...
Celui de la meilleure comédie est allé à 30 Rock alors que la sitcom How I Met Your Mother est une tuerie de drôlerie.
Celui de la meilleure série dramatique a fort justement récompensé Mad Men et c'est bien.
Celui de la meilleure mini-série a été à Litlle Dorrit dont j'ignore tout sinon que ce n'est pas Generation Kill qui aurait du l'empocher.
Celui du meilleur acteur de série dramatique est allé à mon chouchou, Bryan Cranston (oui, le père de Malcolm) pour son rôle dans Breaking Bad ; c'est bien mais dire qu'il était en concurrence avec Jon Hamm (Mad Men) et Simon Baker (The Mentalist)...
Celui de la meilleure actrice dramatique est allé évidemment à Glenn Close pour la ténébreuse à souhait Damages.
Celui du meilleur acteur de comédie à Alec Baldwin dans 30 Rock alors que le génialissime Jim Parson (The Big Bang Theory) avait toutes les raisons de l'avoir encore et encore !
Celui de la meilleure actrice de comédie à Toni Collette ? Oui mais son rôle dans United States Of Tara (écrite par Diablo Cody) relève davantage de la série dramatique à mon sens...
Celui de la meilleur second masculin dramatique à Michael Emerson, l'hypnotique méchant de Lost : bien vu !
Celui du meilleur second rôle masculin dans une comédie à Jon Cryer (Two And A Half Men) alors que Patrick Harris est diabolique de muflerie dans How I Met... !
Celui de la meilleure second rôle féminin dramatique à Cherry Jones, la nouvelle POTUS de 24 alors que Rose Byrne est si émouvante dans Damages ?
Enfin, RAS pour le celui de la meilleure second rôle féminin dans une comédie à Kristin Chenowetz dans Pushing Daisies.

jeudi 24 septembre 2009

aujourd'hui rien... (ou presque)

Aujourd'hui je me serai levé la tête à l'envers car j'ai rendez-vous à 6h50 avec un collègue avec qui je me rends à Châlon-sur-Saône pour la journée. C'est une réunion syndicale de niveau académique mais si le Rectorat était à Auxerre je pourrais dormir décemment. Las...

Ci-contre, Linda Hunt, la taulière de NCIS:Los Angeles (série dérivée de l'autre dont le pilote se laisse voir) que j'ai tant aimé en Shadout Mapes dans le DUNE de Lynch...

Dégoté pour vous une rareté : il s'agit d'un extrait de la composition de Peter Thomas pour le film CHARIOTS OF THE GODS (1970) de Harald Rienl.
Pour mémoire, Thomas est le génial auteur de Raumpatrouille, cette série de SF allemande découvert jadis grâce aux bons soins de Poky !

mercredi 23 septembre 2009

comme un roman...

J'avais donné à mes élèves de bac pro une rédaction libre à faire dans le cadre de la séquence sur les textes autobiographiques de rentrée.
Les consignes étaient simples : dans un texte de 15 lignes écrites à la première personne et aux temps du passé racontez-vous comme un personnage de roman. Certains, pas assez, m'ont présenté des brouillons à corriger, d'autres m'ont étonné le moment venu. L'ensemble est correct mais j'ai trouvé que les textes ci-dessous (que j'ai à peine retouchés sur la forme) se détachaient du lot et c'est plutôt la bonne surprise de la rentrée !

" Ma vie, que dire sur ma vie ? Rien d'extraordinaire. Je suis né en plein hiver au mois de décembre 1930. J'ai été retrouvé au bord d'un chemin gisant dans les bras d'une femme morte de froid qui devait être ma mère. Je fus recueilli par la famille Lévi qui m'éleva comme leur propre fils. Ma vie se déroulait tranquillement entre l'école, la famille et les copains jusqu'à ce que la guerre éclate. Ma famille fut détruite par des hommes de l'armée allemande. Je réussis à leur échapper ce jour-là. Mais ils me poursuivirent. Je courus aussi vite que je pouvais mais rien à faire. Ils me retrouvèrent deux jours plus tard. L'un d'eux me braqua avec son arme et un autre me demanda mon identité. Je lui répondis : "Simon Lévi". Il fit un geste de la main et je reçus une balle en plein coeur. Je mourus ce jour-là à seulement neuf ans, pour une raison que j'ignore encore." (Dimitri C.)

"Extrait du Roman Autobiographique de Loïc F. Ce jeune auteur décida à l'âge de dix-huit ans de raconter son enfance. En voici la première page.
Quittant ma ville natale à l'âge de dix ans, je me retrouvais coincé dans ce petit village du fin fond de la campagne. C'était mes parents qui avaient décidé de nous exiler après ce qui nous était arrivé... Etait-ce vraiment une bonne idée d'aller se perdre si loin ? Je me serais sûrement moins ennuyé en ville. Mais aurais-je pu supporter le contact avec la foule après mon accident ? Aurais-je grandi autrement ailleurs ?... Que de questions... Telle fut mon enfance : pleine de questions. Nous repartîmes alors de zéro dans cette grange que mon père s'empressât de retaper dès la fin du déménagement. Il finit la première pièce, ma chambre, au bout d'une semaine. Cette petite pièce où je passais une grande partie de ma vie. Je ne sortais jamais de ma chambre... jusqu'au jour où la rentrée des classes arriva. Je n'avais vraiment pas envie d'y aller... Mais il fallait bien. C'était la première fois que j'allais voir d'autres personnes depuis mon accident. Allais-je réussir à les affronter ?" (Loïc F.)

" Je suis né le huit mai mille neuf cent quatre vingt dix à Lorient. Je m'appelle Erwab du Guesclin. Je suis né trois ans après ma grande soeur Gwénaelle et mon frère est né deux ans après moi s'appelle Loïc. Mon père était le patron d'une usine de métallurgie, la plus grande de France et ma mère était un mannequin de renom. Je vivais à Lille dans une charmante demeure du dix-huitième construite en briques. A l'école, je souffrais un peu du fait que j'étais un fils de riches alors que mes parents m'élevaient comme si nous étions une famille française normale. Je remercie mes parents de m'avoir appris la valeur de l'argent. Sinon j'ai vécu une enfance heureuse. Je m'entendais très bien avec mes parents mais cela s'est compliqué à l'adolescence. De fait, je me suis mis à écouter du métal extrême et je devins fanatique de la mode gothique et de groupes comme Gorgoroth, Enslaved, Sepultura, Children of Bodom, Kreator... Mais comme beaucoup de personnes, ils avaient des pensées toutes faites sur une culture qu'ils ne connaissaient pas et qu'ils ne voulaient pas découvrir sous prétexte que les personnes de cette culture étaient tous des satanistes. Puis vint le temps de la troisième, celui de l'orientation pour faire un métier. J'avais comme projet de devenir embaumeur et d'ouvrir une entreprise de pompes funèbres. Mes parents ne voulaient pas que je fasse ce métier car ils refusaient que je fusse confronté à la mort. Soit-disant que j'étais trop jeune. Mais j'avais fait ce choix en prenant en compte les risques liés à ce métier : avoir un bébé, un enfant à embaumer, les horaires, les risques de dépression... A cette époque, j'aimais tenir tête à ceux qui disaient le contraire de moi. Je n'admettais jamais que j'avais tort. J'ai fini par faire mes études et ouvrir ensuite mon entreprise de pompes funèbres. Elle est vite devenue la deuxième entreprise de pompes funèbres de France. Avec le temps, mes parents se firent à l'idée et je cessais d'être un embaumeur mais un patron. Et mes relations avec mes parents redevinrent normales." (Charles L.)

mardi 22 septembre 2009

plus belle la vie à Joigny









Hier, le maire sortant de gauche de Joigny, Bernard Moraine, a été largement réélu dès le premier tour avec 65% des scrutins face à deux listes de droite revanchardes : merci à tous les Joviniens qui ne se sont pas déplacés pour rien !

La vidéo de L'Yonne Républicaine




lundi 21 septembre 2009

district 9

Hier matin, après avoir été voté (nouvelles municipales car les dernières ont été annulées...) j'ai voir le DISTRICT 9 de Neill Blomkamp avec le bouleversant Sharlto Copley.
Co-écrit par Blomkam et Terri Tatchell le film est une révolution dans la dimension SF du cinéma et ce n'est pas un hasard si Peter Jackson a choisi de le produire et d'en assurer la promotion. Je dis, et je pèse mes mots que, nonobstant la claque attendue (espérée ?) que devrait être l'AVATAR de James Cameron, ce film est l'un des plus grands et des plus importants films de SF – voir film tout court. Par sa manière de transcender les genres en donnant à voir une cohabitation contrariée entre humains et non-humains, par son refus de simplifier les choses en donnant une image lisse et spectaculaire, par ses audaces scénaristiques et son anti-héros qui subit une mutation en forme d'épiphanie rédemptrice qui ne va pas se chercher des alibis religieux, DISTRICT 9 fout une pilée sèche et précise à tout un pan du cinéma qui à force de masturbation numérique et d'onanisme digital en a fini par perdre l'essence même du genre. Et c'est ainsi que, curieusement, plus de vingt ans plus tard, le film rend hommage en passant à l'ENEMY MINE de Petersen.
Difficilement racontable si l'on ne veut pas vider le scénario de sa substance. En deux mots le film est en grande partie un reportage documentaire au sujet d'un cadre d'une multinationale de l'armement (la MNU) à qui l'on a confié la gestion d'un camp de rétention d'un million (et quelques) d'extraterrestres débarqués vingt ans auparavant. L'élément déclencheur de la théorie des dominos du récit est la décision d'expulser les "crevettes" pour les réinstaller dans un autre camp hors de la ville de Johannesburg. Mais lors de l'opération ubuesque télévisée en direct, une série d'incidents vont précipiter notre cadre fâlot dans une fuite en avant inattendue. La localisation de l'histoire n'est pas la moindre des trouvailles du film que Blomkamp, Sud-Africain, a tenu à situer dans sa ville de façon aussi à assumer sa nationalité et aborder, par la bande, la question de l'apartheid et de l'exclusion. Le fait de faire jouer des compatriotes, sans recourir à une tête d'affiche reconnue qui aurait biaisé l'empathie du spectateur avec Wikus donnent aux personnages une vraisemblance inouïe. J'en suis sorti abasourdi, hébété, sonné.
Il n'y a plus qu'à espérer que les Américains ne décideront pas d'en faire un remake.

Ci-dessous, ALIVE IN JOBURG, le court de Blomkamp qui a servi de matrice au film !


ps : vu hier soir l'épisode 9 de Defying Gravity et la révélation de la véritable mission de l'équipage Antarès est assez clarkienne voire dickienne pour donner envie de voir la suite...

dimanche 20 septembre 2009

dans les rues de Joigny (suite)

En allant au marché je suis passé devant l'Office du tourisme où j'ai récupéré une brochure qui va me permettre de mettre des noms sur les artistes que j'ai découvert hier et qui ne méritaient pas cet anonymat d'amnésique !

Les tissages de Catherine Loubat-Girard sur l'esplanade de la Madeleine, les personnages d'Alexandra de Prinsac sur la façade de l'église Saint-André,




le work-in-progress de Sabien Witteman (vidéo ci-dessus) dans une des salles du château des Gondi (on la voit aider un des nombreux enfants participant de leur côté à la journée et qui se battaient pour peindre quand seulement un seul de nos "grands" a osé y aller...).

Les contreforts de Rémi Hazard sur l'église et la porte Saint-Jean qui datent du XIe siècle
















l'artiste expliquant aux élèves son travail

L'installation de Véronique Fanti et Danielle Zuger sur la place du Général Vallet rendant homage aux figures illustres de Joigny









le chat de Marcel Aymé sur la fontaine


suivie par celle des sénonaises Catherine Derrier et Nathalie Fritsch (une installation étonnante faite d'empilements d'oeufs et de socles en plâtre formant des colonnes posées sur l'herbe) dans le jardin des quatre parcelles du Centre Sophie Barat. Et pour se terminer on a été jusqu'à l'Hôtel de ville où Patrice Ferrasse a posé son arbre numérique ; sa toile des vents est toujours devant l'Atelier Cantoisel (voir billet d'hier).

ps : en juin dernier je vous parlais de Life, l'épatante série quasi-mort née (deux saisons seulement) avec le magistral Damian Lewis. Après que tf1 l'ait bazardée en deuxième partie de soirée en catimini, c'est TMC qui prend le relais dès ce soir à 20h40 en diffusant les trois premiers épisodes. Alors oubliez tout le reste et découvrez une série policière pas banale, vous m'en remercierez !

samedi 19 septembre 2009

dans les rues de Joigny...














La Maison du Patrimoine, à droite (volets), l'Atelier Cantoisel et au centre,
la toile d'araignée !


Hier après-midi j'ai accompagné ma classe de première bac pro mécanique-carrossier, ainsi que deux autres classes et mes deux collègues d'arts appliqués qui m'avaient invité à participer à une baguenaude culturelle dans Joigny. Il faut dire que dans le cadre des Journées du Patrimoine (encore ce week-end), la ville a fait appel à des artistes, installés à Joigny ou pas, pour mettre en place des installations temporaires dans des lieux patrimoniaux de la ville. Commencée sous le même ciel morne et laiteux qui nous poissait et rappelait que jeudi il pleuvait, l'après-midi s'est peu à peu ensoleillée et s'est terminé sous un agréable soleil. La balade était chouette, revigorante (ça monte, ça descend, ça serpente, ça ruelle) même si nos élèves n'ont pas l'habitude de crapahuter de la sorte – sans parler de considérer des installations artistiques. Certains néanmoins ont semblé intéressés (j'en saurais plus quand je reverrai ces élèves), en particulier d'avoir pu écouter, sinon interroger les artistes concernés qui, et c'était la bonne idée, étaient disponibles pour expliquer comment et pourquoi ils avaient conçu leur installation. Surprise de découvrir, par exemple qu'une peintre autodidacte (charmante, ça ne gâte rien) a installé son atelier dans la maison que louait une amie il y a quelques années et où, en son temps, j'ai passé de très bonnes soirées. Plus déconcertant a été d'essayer d'expliquer à un de mes élèves la bande rose qu'elle a peinte sur sa façade et qui contraste avec les colombages et le crépis fatigué...

Ci-dessous, une brève vidéo de la dernière installation qu'on a vue installée dans la cour de l'Hôtel de ville.

vendredi 18 septembre 2009

them crooked vultures


Facebook ça sert aussi à découvrir des groupes à côté desquels j'aurais pu passer sans m'en rendre compte alors que je pourrais aller au lycée le matin en les écoutant à fond les ballons.
Enfin, y a surtout les amis pour m'éviter les dérives amnésiques ; et heureusement pour moi ils sont pour beaucoup sur Facebook !
Merci donc à Tof pour celui-ci !

jeudi 17 septembre 2009

Dix ans déjà : le jour où la Lune s'arracha à l'orbite terrestre

Une fois encore je me permets de traduire un article trouvé sur fanboy.com (cliquez sur le titre ci-dessous) tant ce que son auteur y raconte me semble juste et intéressant. Ayant toujours été moi-même un fan de Cosmos : 1999 avec laquelle j'adorais me faire peur et qui rétrospectivement me fera toujours sourire à cause du délicieux léger accent québéquois de la version française diffusée par TF1 en 1977-1978, je ne peux qu'abonder dans son sens...

Dix ans déjà : le jour où la Lune s'arracha à l'orbite terrestre par Michael Pinto,13/09/09

Après des années de stockage de déchets radioactifs sur la Lune, des explosions nucléaires massives arrachèrent la Lune à l'orbite terrestre le 13 septembre 1999 – c'était jour pour jour il y a dix ans de ça. Auparavant, en 1994, des inquiétudes similaires étaient apparu suite à la fermeture de l'Aire de Stockage Nucléaire Une, mais la croissance phénoménale de l'économie consécutive à la fin de la Troisième Guerre mondiale de 1987 avait éludé tous les signes avant-coureurs évidents. 3,648 jours se sont écoulés à ce jour depuis cet incident et, en dépit des nombreuses tentatives faites pour rentrer en contact avec les 311 membres de l'équipage de la base lunaire Alpha, leur sort est toujours un mystère.
Bien entendu, vous aviez compris que le paragraphe précédent était de la pure science-fiction directement tirée de l'intrigue de la série télévisée Cosmos : 1999. Dans ma jeunesse, Cosmos : 1999 fut l'une de mes séries favorites et je suis actuellement attristé de vivre dans un XXIe siècle qui semble si primitif par rapport au monde que je regardais sur mon téléviseur noir et blanc en 1975. J'étais trop jeune alors pour comprendre le succès grandissant de Star Trek, mais au début des années 70 je pus découvrir la série lors de rediffusions avec la même fraîcheur. Mais avoir vu chacun des vieux épisodes de Star Trek après Cosmos : 1999 fut une véritable bouffée d'air frais
Cosmos : 1999 ne dura que deux années, mais trente ans plus tard elle garde toujours une place spéciale dans ma mémoire enfantine. Il est à regretter que les producteurs de la seconde et ultime saison de Cosmos : 1999 la terminèrent un an environ avant la sortie en salle de STAR WARS en 1977. Si ensuite, faire une série tv de science-fiction sembla une très bonne idée, dans les deux brèves années de 1975 à 1976, Cosmos : 1999 fut néanmoins la chose la plus suave dans un monde qui manquait cruellement de séries de science-fiction en première partie de soirée.
La série était splendide parce qu'elle s'était très largement inspiré de la direction artistique de 2001 : L'ODYSSÉE DE L'ESPACE – ce qui entraîna d'ailleurs une poursuite judiciaire–, mais tant qu'à piquer des idées autant les piquer au meilleur, n'est-ce pas ? Et ce que Kubrick fit dans ce film était le meilleur, et mon opinion de fan est qu'il tient encore la distance. Et puis, pour être juste, ces quelques similarités superficielles sont moindres eu égard à ce que Gerry et Sylvia Anderson apportèrent à la série avec leurs années d'expérience acquises en créant des séries telles que U.F.O. et Thunderbirds.
Je dirais aussi ceci à leur propos : à la différence d'un film à gros budget, il faut une sacrée dose de créativité pour entretenir une série tv semaine après semaine et Cosmos : 1999 eut une merveilleuse diversité d'intrigues que l'on n'avait pas vue depuis les séries de Star Trek originales des années plus tôt. Cependant, à la différence de Star Trek, les épisodes les moins intéressants de Cosmos : 1999 pouvaient être sombres et abstraites sur certains points. En fait, certains épisodes étaient davantage de mini-films d'horreur qu'ils n'étaient de la science-fiction. Dans l'un des mes épisodes favoris ["Le domaine du dragon, saison 1, épisode 23] les Alphans tombent sur un cimetière de vaisseaux dans lequel vit un monstre qui gobe les membres de l'équipage, les mâche et les recrache sous la formes de corps sans vie en quelques secondes seulement ! Et rappelez-vous que c'était plusieurs années avant que le film ALIEN ne sorte en 1979.
Rétrospectivement, je dirais que la série fut de tous temps l'une des plus sous-évaluée de toutes les séries de science-fiction. En fait, quand la série sortit, les critiques la haïrent passionnément ; je me souviens d'une critique d'Isaac Asimov qui la damnait en raison de la pauvreté de son aspect scientifique. Et si Asimov avait raison à ce sujet, il passait à côté d'un fait beaucoup plus important à savoir que si ce n'était pas le nec plus ultra en terme de littérature de science-fiction, la mise en scène et le jeu des comédiens étaient si puissants que la série réussissait à vous envoûter. Oui, c'était probablement de la mauvaise science-fiction, mais c'était de la sacrément bonne SF.

Une bonne partie de ce succès résidait dans le souci apporté à la création d'un univers original. La moindre parcelle de la base lunaire Alpha avait été particulièrement bien conçue et était merveilleuse à voir, des tubes de transport aux communicateurs qui permettaient de tout faire, ouvrir des portes comme servir de téléphone vidéo portable. D'un autre côté, la technologie extra-terrestre* qui était présentée l'était dans une large gamme de goûts et de couleurs. Ce qui rend cela encore plus étonnant est que s'ils le firent avec un budget télévisuel cela ne déparait nullement sur le plan visuel de la production cinématographique de cette époque.
Mais les effets spéciaux et la direction sans une bonne histoire ne sont que de la poudre aux yeux. Les scénaristes profitèrent de chaque épisode pour amener la série en un lieu différent. Il est certain que tous les épisodes ne sont pas d'égales qualités : par exemple, un épisode ["Les directives de Luton", saison 2, épisode 8] présente une planète peuplée de créatures végétales qui envoûtent les membres de l'équipage de la base lunaire Alpha qui la visitent. C'est pourtant parce qu'ils osèrent des trucs comme ça que la série réussit accoucher une fois de temps en temps d'un épisode dont vous vous souvenez encore des années plus tard.
Et l'air de rien, les comédiens de la série étaient formidables. A l'époque on critiqua leur jeu trop raide qui rappelait celui des marionnettes en bois des série comme les Thunderbirds. Alors qu'en fait les comédiens jouaient en retenue à la différence de ceux de Star Trek qui en faisaient des caisses. Une preuve s'il en fut est que, des années plus tard Martin Landau reçut un oscar pour son interprétation dans ED WOOD. Et ce n'était pas seulement Landau car il y avait une sacré combinaison de talents à l'écran. J'aime aussi le fait que la distribution de la série était internationale, et ce même su Star Trek l'avait précédé car Cosmos : 1999 maintint le flambeau intact.
La seule faiblesse de Cosmos : 1999 est que le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui n'est pas à moitié aussi suave que ce que la télévision nous donnait à voir en 1975. Il me semblait alors très raisonnable de penser que non seulement il y aurait une base lunaire en 1999 mais aussi sûrement qu'en 2009 on aurait déjà réussi avec succès une (sinon deux ou trois) missions vers Mars. L'autre point intéressant avec Cosmos : 1999 c'est que leur vision du futur est celle d'un monde qui fonctionne sans que le pétrole ne soit la source d'énergie principale. Si l'on aperçoit ça et là quelque panneau solaire c'est purement décoratif car dans leur monde il semble que l'énergie nucléaire est sans danger, portative et qu'on la trouve partout. Enfin, plutôt sans danger si vous ne comptez pas un arrachage de lune de son orbite terrestre occasionnel.

* j'ai hésité par traduire "extra-lunaire" l'adjectif "alien" dans la mesure où les Alphans ne sont plus des Terriens...

L'épisode 3 de la saison 1, "Black Sun"

mercredi 16 septembre 2009

ce soir, à la téloche

Deux rendez-vous à ne pas manquer ; enfin un au moins.
En début de soirée, sur france 2, Un flic, le premier des deux téléfilms (le suivant mercredi prochain) mettant en scène Schneider, le personnage créé par Hughes Pagan dont j'avais déjà dit beaucoup de bien du pilote en février... 2007 !
Ensuite, à 23h et sur arte, HANA-BI que je tiens pour être le chef-d'oeuvre de Takeshi Kitano et l'un de mes films préférés. On y trouve aussi bien du burlesque, de la poésie, de la peinture, de la tendresse, de la maladie, un hold-up, des yakuzas, un chat... et, surtout, oh surtout, la musique envoûtante de Joe Hisaishi.

mardi 15 septembre 2009

brève d'anti-comptoir

Mon troquet préféré n'en est pas un car l'estaminet où je bois le meilleur café en me fendant la poire avec certaines des personnes que j'estime le plus au monde (et je pèse chacun de ces mots qui ne seront lus que par trois pelés, un tondus et quelques-uns des intéressés) n'en est pas un vu qu'il s'agit du "labo" des enseignants de lettres-histoire (dont je suis) de mon lycée. C'est là où, entre deux cours, on s'envoie les meilleures vannes, les aphorismes les plus dévastateurs, les saillies les plus couillues, où le sarcasme ne l'emporte jamais sur l'ironie bienveillante et où le cynisme n'a pas plus sa place que la main de ma soeur dans la culotte d'un zouave supporter du Bayern de Münich.
Or il m'arrive que, suite à l'un de ces échanges impromptus dont la célérité n'a d'égale que le service d'un joueur russe à Roland Garros, je m'interroge assez gravement sur l'un de mes tics de langage qui, je m'en suis aperçu récemment, a tendance à amoindrir certaines de mes stances. J'abuserais, et pas toujours à bon escient, de la périphrase toute métaphorique "je m'en bats les couilles" pour dénigrer toute situation qui n'a pas l'heur, contrairement à ce qu'une lecture littérale et graveleuse pourrait le laisser acroire, de me procurer un quelconque plaisir – même accidentel. Je suis donc à la recherche d'une option nouvelle, si possible aussi fleurie, et facile à retenir. Prière de laisser un commentaire. Bonne journée à vous !

"Side By Side" par Bruce Willis et Danny Aiello


"The Best Is Yet To Come" par Michael Bubblé

lundi 14 septembre 2009

the fixer












The Fixer
est une série épatante créée par Neil Cross et Ben Richards, deux scénaristes de Spooks [MI5].
Courte (la première saison ne contient que 6 épisodes) et dense elle met en scène une situation que l'on ne verra jamais à la télévision française : un haut fonctionnaire des forces de police, Lenny Douglas (interprété par Peter Mullan, l'acteur fétiche de Ken Loach) fait sortir de prison John Mercer (Andrew Buchan, en photo) un ancien des Forces Spéciales incarcéré à vie pour avoir assassiné son oncle et sa tante qui avaient violé sa soeur.
Il ne le fait pas par humanité mais parce qu'il a besoin de Mercer et de ses talents de tueur afin de garder l'équilibre au sein du crime organisé. Il l'installe dans un hlm pourri de l'East London avec un ancien codétenu, Callum (l'excellent Jody Latham), un peu niais mais cambrioleur hors-pair après l'avoir appâté avec les charmes de Rose (Tamzin Outhwaite).
Mais Mercer ne se révèle pas un chien de chasse commode, d'autant qu'il veut relier les liens avec ce qui lui reste de famille et se reconstruire. La série, je l'ai dis, est épatante de justesse, d'âpreté et de violence tout en donnant à voir une partie de Londres populaire que l'on ne voit que d'ordianire dans les films d'auteurs indépendants.
Je ne sais pas si une chaîne l'achètera ou non (guettez la TNT on ne sait jamais) mais sinon vous pouvez le voir en vost en allant .

dimanche 13 septembre 2009

au marché






Dans le désordre, le contenu de mes emplettes d'hier matin :
- deux batavias rouges
- une botte d'ail de Lautrec
- des navets
- des oignons
- une livre de haricots verts
- deux poivrons, un rouge et un jaune
- des endives
- un melon
- du soja frais
- un radis blanc
- un concombre arménien
- des courgettes, dont une ronde
- du cheval hâché
- un tournedos d'âne
- du pain
- Libération, L'Yonne Républicaine
- La vie culturelle dans la France occupée de O. Barrot et R. Chirat (Découvertes Gallimard)
- Les imposteurs de Christian Cailleaux (Casterman)

ps : j'ai lu le Cailleaux hier après-midi et outre ses qualités graphiques (c'est une bd), c'est surtout un scénario et des personnages particulièrement bien écrits.
pps : pour la première fois depuis des années j'ai découvert une série lors de sa diffusion en France. C'était hier soir sur Arte, les deux premiers épisodes de la saison 1 de The Tudors avec l'épatant Jonathan Rhys-Meyer. En plus, via la tnt, j'ai pu accéder à la vost et ça c'est juste énorme.

samedi 12 septembre 2009

amertume ensoleillée de fin de semaine

Hier après-midi, au lieu de faire cours, j'ai été avec quelques collègues rendre un dernier hommage à un collègue décédé en début de semaine. Un décès brutal, violent parce qu'inattendu, indécent et troublant. Il n'avait qu'une dizaine d'années de plus que moi. C'était la première fois que je rentrais dans la cathédrale de Sens et je dois bien admettre que si ça n'a pas ranimé la flamme de mon catholicisme (qui s'est éteinte il près de trente ans déjà), le prêche très oecuménique du prêtre qui officiait était sobre et humain. Tout comme, et plus encore, fut l'éloge d'un de ses amis, un collègue principal qui ressemble à Stéphane Freiss s'il avait été prof de philo. Il a su trouver le ton, parfois cassé par les larmes à peine retenues, et des mots d'une rare justesse et d'une profonde amitié. Ç'aurait pu être simplement beau mais il a fallut que, ensuite, un énergumène politicien que j'ai ensuite pu identifier (mais que je ne nommerai pas car je ne veux pas en plus lui faire de la publicité) ne vienne annôner un speech d'une miêvrerie affligeante et convenue qui s'est rapidement transformé en discours de campagne du plus mauvais goût. Néanmoins, je n'étais pas venu pour ça et puis, à la fin, j'ai eu la surprise de revoir Christian, un ami que je n'ai plus vu depuis des lustres et j'ai retrouvé dans le sourire de son regard l'assurance que cela n'allait pas devoir durer plus longtemps. Du moins je l'espère.

jeudi 10 septembre 2009

un milliard de milliard de bises (plus une)

"Avenir n. Cette période de temps dans laquelle nos affaires prospèrent, nos amis sont sincères et notre bonheur est assuré."

Ambrose Bierce,
Le dictionnaire du Diable.







Comme c'est aujourd'hui l'anniversaire de Géva je voudrais lui souhaiter (à Eva et Tof itou) un putain de bel avenir : auguri ma belle amie !

mercredi 9 septembre 2009

et si le meilleur était encore à venir ?

Hier soir, surprise de découvrir le nom de Kenji Kawai au générique du docu colorisé sur france 2. Kawai est un compositeur japonais plus connu pour avoir travaillé sur des films d'horreur et de SF, quel drôle de choix...
Et ce qui suit n'a rien à voir, hormis une manière comme une aure d'exorciser mon pessimisme...

The Best Is Yet To Come par Stacy Kent, puis une des énièmes versions d'Obi Wan Sinatra


mardi 8 septembre 2009

début de semaine

Cette rentrée s'annonce tumultueuse car j'ai déjà gueûlé après une classe dans le couloir hier après-midi puis j'ai agoni ma dernière classe car ils faisaient honte à l'ensemble de la gente bovine. Mais bon, faut trouver le rythme, et time is on my side, yes it is...

ps qui n'a rien à voir avec ce qui précède : Ricardo Montalban, mort en janvier dernier à 89 ans en avait une bonne soixantaine quand il interpréta son rôle dans L'Île fantastique entre 1978 et 1984 ; curieusement, c'est durant cette même période, en 1982, qu'il joua son plus grand rôle, celui du racé Khan dans le THE WRATH OF KHAN de Nicholas Meyer...

dimanche 6 septembre 2009

vendredi 4 septembre 2009

chasseurs de dragons



Je me suis régalé comme un gosse avec la version cinéma de CHASSEURS DE DRAGONS de Guillaume Ivernel et Arthur Qwak qui est une tuerie visuelle ne souffrant que d'un seul défaut (heureusement pas rhédibitoire) : le doublage par Vincent Lindon et Patrick Timsit. Et dire que dans la version étatsunienne c'est Forrest Withaker et Steve Buscemi qui ont été mis à contribution...

Une seule chose m'a manqué, et je ne l'ai compris qu'après : il n'y avait pas mon neveu Martin à côté de moi alors que j'aurais adoré le voir avec lui.

jeudi 3 septembre 2009

et si on parlait d'éducation

Je suis tombé hier sur cette vidéo épatante de Ken Robinson parlant d'éducation et de créativité. Ça dure 19 minutes que l'on ne voit pas passer tant l'homme est drôle, subtil, intelligent et spirituel. En appuyant sur View subtitles vous pouvez obtenir les sous-titres de votre choix.

mercredi 2 septembre 2009

presque rentrée...

Je ne reprendrai réellement que demain alors j'en ai profité pour aller au marché en prenant le temps de lire la presse en terrasse. A compter de mercredi prochain, j'irai au marché vers 8h30 avant mon cours de 8h55.

- L'Yonne Républicaine, Le Monde diplomatique, un café allongé et un express
- un melon
- une livre de haricots verts
- des concombres
- des carottes
- deux batavias rouges
- des betteraves crues
- trois désirés
- une botte de poireaux
- des courgettes blanches et jaunes
- du pain et du cheval hâché.

mardi 1 septembre 2009

antipost de prérentrée scolaire


















Trouvé à Sarrigny lors d'une ballade digestive dont je parlais hier ; on peut mieux lire le texte. J'adore particulièrement le "anonymat respecté" qui donne un côté X à la chose !














Toujours à Sarrigny : d'abord, on ne voit que ces étranges poteaux de rugby bien fallots plantés dans un champ et puis on voit leur pendant, en plus petit, au premier plan, qui portent le panneau de l'agence immobilière. Ça m'a rappelé FIELD OF DREAMS ce film de Phil Alden Robinson de 1989 dans lequel un fermier (Kevin Costner) construisait un terrain de base-ball à la place de son champ de maïs parce qu'une voix lui avait murmuré "Si tu le construit il viendra...". A noter, au passage que Robinson écrirait le scénario d'un biopic sur Sinatra que réaliserait Scorcese.