vendredi 31 décembre 2010

inception


"Que sais-tu de mes rêves et de quoi ils sont faits
Si tu les connaissais tu serais stupéfait
Tu ne sauras jamais"
"De Delphine à Lancien"
LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT
(paroles de Jacques Demy, 1967)


INCEPTION est le septième film (je ne compte pas ses deux court-métrages) de Christopher Nolan qui l'a aussi écrit. De fait, Nolan fait partie d'une espèce de cinéaste hors norme qui réalise et écrit ses films. Il a participé à l'écriture de six d'entre eux, hormis celui de INSOMNIA (adaptation par Hilary Seitz du script original de Nikolaj Frobenius et Erik Skjoldbjaerg). Dernièrement, il travaillait même en collaboration avec son frère Jonathan.
Je suis un grand fan du cinéma de Nolan dans la mesure où il trace tranquillement un sillon embrassant pêle-mêle les thèmes de l'identité, de la mémoire et de la fatalité ; et puis il est le seul à avoir su, à mon sens, adapter à l'écran le héros de Bob Kane.
INCEPTION est sa première incursion dans la science-fiction et il le fait en s'attaquant à l'univers du cyberpunk sans faire trop de concessions à la compréhension mainstream du genre. Film pour les fans de SF, le film est aussi destiné à un public plus large mais décidé à se creuser les méninges pendant et après le film. Le succès du film est donc rassurant.
Inception est un mot qui signifie commencement, début, mais dans la mesure où le récit de Nolan ressemble à un ruban de Möbius, on peut se demander si ce choix de titre n'est pas juste une pirouette ironique de son auteur.
S'il est possible de résumer ce film, et d'en comprendre le sens, les tenants et les aboutissants, je pense néanmoins qu'il se suffit à lui-même et que ce n'est pas rendre service aux spectateurs que de leur mâcher le travail. Enfin, si l'on considère ça comme un effort. j'y vois plutôt, pardonnez la facilité de la métaphore, des montagnes russes, ou un manège, dans lequel il suffit de se laisser emporter. Alors, bien sûr, il y a des moments où l'on perd le fil et où on essaye de récupérer ses sens bouleversés par la vitesse du récit, mais au bout du compte l'ivresse est toujours au rendez-vous.
L'avantage du dvd (ou du blu-ray, mais je n'ai pas encore franchi ce cap), c'est bien entendu de pouvoir voir et revoir le film jusqu'au moment de l'épiphanie personnelle. Que ceux qui n'ont pas vu et revu MEMENTO en vhs jusqu'à plus soif me jettent la première pierre !
Prodigieux sur le plan formel comme au niveau de son montage, le film tient principalement sur sa distribution. Il confirme, pour ceux qui en doutaient encore, le talent inouï de Di Caprio, révèle ceux des jeunes Gordon-Levitt et Hardy, et nous permet de retrouver Ellen 'Juno' Page dans un rôle qui, interprété par une femme plus sensuelle, aurait été beaucoup moins intéressant selon moi. Je le souligne car un des premiers choix de Nolan était Evan Rachel Wood. Je n'oublie pas non plus Cilian Murphy, Tom Berenger, ou encore Michael Caine, devenu un habitué.
Le revoir m'a absolument stupéfait car je me suis rendu compte que la construction du film était telle que j'en avais oublié toutes les astuces du scénario et que son récit, du coup, tel un rêve au matin, s'était dissout dans ma mémoire. J'ai donc pu pleinement participer à nouveau à cette expérience totalement unique et excitante, oh oui !

nb : la musique d'Hans Zimmer est une tuerie qui n'est pas pour rien dans l'efficacité du film. Il a des accents qui rappellent les meilleurs scores de John Barry avec une touche personnelle qui fait de lui l'un des meilleurs compositeurs de ces dix dernières années.





jeudi 30 décembre 2010

two lovers

James Gray est un jeune réalisateur new-yorkais qui n'a fait que quatre films, mais qui sont tous autant des films majeurs. Il pourrait prendre sa retraite qu'il ne démériterait pas ; mais ça serait un joli gâchis quand on pense à tous les films qu'il peut encore faire ! Je me souviens encore du choc de LITTLE ODESSA qui m'avait donné le vertige et donné envie d'écouter de la musique folklorique russe. Ensuite, il y avait eu la claque de THE YARDS, exercice de style en forme de tragédie grecque classique révélant un acteur surdoué, Joaquin Phoenix. Puis ce fut WE OWN THE NIGHT, épopée policière et familiale, inégale dans sa narration mais retournant son spectateur dans l'ultime séquence de poursuite qui venait rattraper les réserves antérieures.
Je n'avais pas vu TWO LOVERS pour au moins deux raisons aussi peu valides l'une que l'autre : d'abord c'était le dernier film affiché de Phoenix qui venait d'annoncer la fin de sa carrière au cinéma ; ensuite, le sujet, quoique situé à New-York (et en particulier à Brighton Beach), mais sans rapport avec les thèmes précédents : une histoire d'amour(s) impossible(s). Je n'étais pas emballé, et cela me tracassait. J'ai longtemps ensuite hésité à acheter le dvd puis aussi longtemps encore avant de me décider à le regarder. Alors autant le dire tout de suite : j'avais tort et c'est un très grand film et pour ceux d'entre vous qui ne l'ont pas encore vu je déconseille de le faire au moment des fêtes de fin d'année.
C'est un film sur des gens qui sont en décalage, qui s'ouvre par un homme qui fait une tentative avortée de suicide, se révèle ensuite être bipolaire (malady de Tay-Sachs) et qui tombe amoureux d'une femme atteinte de TDA/H ou Trouble du déficit de l'attention.
C'est à nouveau un film sur la famille, sur l'importance des parents. Dans LITTLE ODESSA, ils étaient interprétés par Vanessa Redgrave et Maximilian Schell ; dans THE YARDS, par Faye Dunaway et James Caan ; dans WE OWN THE NIGHT, par Robert Duvall seul. Et ici par Isabella Rossellini et Moni Moshonov (acteur israélien vu dans WE OWN THE NIGHT).
C'est à nouveau un film avec Joaquin Phoenix, désarmant de sentiments exacerbés, et deux femmes splendides, Gwyneth Paltrow, en beauté folle inaccessible, et Vinessa Shaw en idéal féminin juif. Le choix qui écartèle le personnage est aussi bien culturel, que pathologique.
C'est à nouveau un film sur New-York, et on ressent le plaisir de Gray à filmer sa ville, ses rues, ses rames de métro. Une ville (et ses habitants) qui, pour paraphraser Sinatra, ne dort jamais. Revoir la promenade en bois de Brighton Beach renvoie à LITTLE ODESSA, à la fois douloureusement et d'une manière plus distanciée, car on devine que Gray a fait le deuil de cette époque.
C'est à nouveau un film qui déconcerte, et ce dès le début, et impose au spectateur son drôle de rythme, très littéraire en fait.

ps : trois images du film et une de James Gray dans le bonus très chouette qui lui est consacré dans le dvd.




mardi 28 décembre 2010

razzia sur la chnouf

"Il n'y a qu'une seule façon de quitter l'organisation, vous la connaissez…"

RAZZIA SUR LA SCHNOUF est un film noir français réalisé en 1955 par Henri Decoin sur un scénario coécrit avec Maurice Griffe et Auguste Le Breton d'après le roman de ce dernier. Il met en scene Jean Gabin, Lino Ventura, Marcel Dalio, Lila Kedrova, Magali Noël
Decoin eut une autre vie avant d'être cinéaste puisqu'il participa aux JO de 1912 dans l'équipe de natation et fit la Grande Guerre en tant que pilote de chasse. Gabin avait déjà 51 ans et venait de tourner dans FRENCH CANCAN. Ventura avait 36 ans et c'était son deuxième film. Marcel Dalio restera toujours le lieutenant Rosenthal dans LA GRANDE ILLUSION.
Lila Kedrova avait 37 ans mais en paraissait dix de moins. Elle tournera avec Hitchcock dans TORN CURTAIN en 1966.
L'âpreté du film, son côté documentaire sans glamour en fait une oeuvre rare dans le cinéma français de l'époque. Et la romance entre Gabin et Kedrova, loin d'être mièvre et artificielle, apporte une humanité inattendue au personnage de truand américanisé. Ah ! quand même, l'accent de Gabin dans sa scène avec Dalio !





lundi 27 décembre 2010

lovely bones

"My name is Salmon, like the fish. First name Susie. I was 14 years old when I was murdered on December 6, 1973."

On a tellement pris l'habitude de parler de Peter Jackson à l'aune de sa trilogie de l'Anneau (et le tournage de son BILBO ne va pas arranger les autres) ou de son KING-KONG épique que l'on en a oublié le reste de sa filmographie. Et de fait, pour pouvoir apprécier son LOVELY BONES il faut se souvenir qu'il a toujours filmé la mort et la manière de la gérer. Son film, tout simplement très beau et émouvant (et forcément, au moins en partie, assez vain) est donc le fruit de l'expérience d'un réalisateur désormais éprouvé, de son travail d'écriture avec ses collaboratrices Fran Walsh et Philippa Boyens, et de la rencontre entre deux de ses films antérieurs, HEAVENLY CREATURES et THE FRIGHTENERS. Mais en même temps, c'est aussi le moins personnel de ses films (même si deux clins d'oeil, à Tolkien et un caméo avec caméra, semblent indiquer le contraire) car c'est l'adaptation d'un roman d'Alice Sebold. N'ayant pas lu le livre et me refusant à gloser sur les mérites des adaptations littéraires je me contenterais de souligner qu'avec un sujet aussi casse-gueule car ouvrant la voie à tant de variations mièvres et affectées (je pense en particulier au navrant WHAT DREAMS MAY COME de Vincent Ward avec Robin Williams) Jackson, donc, ne s'en est pas si mal sorti.
Il a même réussi à ne pas se laisser trop envahir par le confort d'une reconstitution historique impeccable servie par des comédiens sans reproche (avec une mention complémentaire au boulot du méconnaissable Stanley Tucci). Bien évidemment, le film repose entièrement sur les épaules, le regard et la voix de la jeune Saoirse Ronan qui irradie chacun des plans où elle apparaît. Elle est d'une photogénie inouïe et j'ai d'autant plus hâte de la revoir dans le HANNA de Joe Wright.





dimanche 26 décembre 2010

et vint le jour de la vengeance

"What we hardly expect, lieutenant, is what hurts us the most."

BEHOLD A PALE HORSE est un film réalisé en 1964 par Fred Zinneman, d'après Killing a Mouse on Sunday, le roman d'Emeric Pressburger adapté par J.P. Miller. Pressburger était à la fois un scénariste (THE RED SHOES, NLACK NARCISSUS..) mais aussi un producteur et réalisateur en collaboration avec Michael Powell. Miller est le scénariste de DAYS OF WINE AND ROSES réalisé ar Balke Edwards en 1962. Zinneman, c'est une carrière entamée en 1930, qui éclate au début des années 50 avec deux films : HIGH NOON et FROM HERE TO ETERNITY (ah ! le baiser dans les vagues entre Lancaster et Kerr). En 1973, il réalise THE DAY OF THE JACKAL.
En raison de son sujet, le film fut interdit en Espagne. Il fut tourné en France, au Franstudio de Saint-Maurice et à Lourdes, et du coup, mis à part les trois acteurs étrangers, le reste de la distribution est un mélange de Français et d'Italiens.
Gregory Peck avait déjà joué avec Quinn dans THE GUNS OF NAVARONE en 1961. La vf est assurée par Raymond Loyer qui le doublait dans LES CANONS… mais qui était aussi, alors, la voix française de John Wayne et de Charlton Heston !
Omar Shariff venait de jouer dans LAWRENCE OF ARABIA et allait tourner DOCTOR ZHIVAGO. Il joue un prêtre, Francisco.
Le jeune Marietto Angeletti qui joue Paco avait 17 ans et tournait depuis l'âge de 11. Il arrêta sa "carrière" et devint plus tard médecin. Il avait entre autres films joué dans IT STARTED IN NAPLES de Melville Shavelson.
Daniela Rocca, l'actrice sicilienne qui joue la maîtresse de Vinolas fut condamnée et internée à l'âge de 35 ans en 1972 jusqu'à sa mort en 1995.. Mais elle en profita pour se mettre à écrire et publia quatre livres et un recueil de poèmes.
Christian Marquand (Zaganar) joua dans SENSO, THE LONGEST DAY, LORD JIM, THE FLIGHT OF THE PHOENIX, APOCALYPSE NOW (le segment de la plantation que l'on connait grâce à la version redux du film)
L'homme qui vend son cheval est interprét par José Luis de Villalonga qui était José, le millionnaire sud-américain dans BREAKFAST AT TIFFANY'S !
Luis, le guide de Paco est joué par un acteur pakistanais, Zia Mohyeddin qui avait aussi joué dans LAWRENCE OF ARABIA !
C'est Perrette Pradier qui joue Maria, la prostituée chez qui la Guardia Civile planque.
Raymond Pellegrin est le traître Carlos ; c'est lui qui faisait la voix de Fantomas mais n'en fut jamais crédité au générique.
C'est un jeune Michael Lonsdale qui interviewe Vinolas.

ps : j'espère ne pas m'être loupé mais, pour la première fois, j'ai proposé à IMDb deux corrections pour la fiche du film car il y avait, à mon avis, deux soucis, l'un pour Laurence Badie (qui joue la bonne de la maîtresse de Vinolas) et l'autre pour Pierre Dux (qui joue le père Estéban). Je vous tiens au courant !





samedi 25 décembre 2010

the good guys

"We gotta get some medicines for the computer machine !"
(1.02, "Bait & Switch")

Mélangez Life on Mars, Starsky & Hutch, les films de Tarantino, rajoutez une rasade de guest stars et mixez le tout à la Matt Nix, et vous obtenez une série aussi irrésistible que défunte. The Good Guys, pourtant produite avec le même talent que Burn Notice par son créateur, pourtant interprétée par Bradley Whitford, Colin Hanks et Jenny Wade, pourtant vraiment épatante à mon goût, n'aura pas de saison 2 et c'est dommage.
Restent 20 épisodes, tous aussi drôles et délectables.





vendredi 24 décembre 2010

chanson de saison

le dahlia bleu

Dix raisons de voir ou revoir THE BLUE DAHLIA.

le film est réalisé en 1946 par George Marshall, par ailleurs acteur et scénariste, qui mit en scène 165 films durant sa carrière. Chandler le jugeait incompétent et la rumeur voudrait qu'il soit lui-même allé sur le plateau tourner certaines scènes.

2 peu après la sortie du film on retrouva le corps d'Elisabeth Short que la presse surnomma Le Dahlia noir en référence au film ; son meurtre ne fut jamais élucidé.

3 le scénario fut écrit par Raymond Chandler qui avait obtenu des studios de travailler chez lui en picolant pour gagner du temps. En effet, Alan Ladd était appelé sous les drapeaux en 1943 (il fut rapidement démobilisé pour des raisons de santé) et le temps pressait.

4 depuis THIS GUN FOR HIRE, Alan Ladd et Veronica Lake avaient rejoué ensemble dans THE GLASS KEY de Stuart Heisler, film dans lequel jouait aussi William Bendix.

5 C'est Doris Dowling qui joue l'insupportable garce de femme de Morrison a joué dans deux classiques (avant d'échouer à la télévision) : RISO AMARO de De Santis et THE TRAGEDY OF OTHELLO: THE MOOR OF VENICE de Welles.

6 C'est Howard Da Silva, qui joue Harwood, rejoua avec elle dans THE LOST WEEKEND de Wilder. Sa carrière fut stoppée pendant dix ans en raison du témoignage accablant de Robert Taylor qui le fit blacklister par les studios.

7 C'est Will Wright qui joue le détective de l'hôtel avait effectivement 57 ans comme il le répond à la police. C'était son premier rôle reconnu. Il rejouea avec Howard da Silva dans THEY LIVE BY NIGHT de Ray en 1949. On le reverra aussi dans ADAM'S RIB, NIAGARA et CAPE FEAR, son dernier film en 1962.

8 la voiture de Joyce Harwood porte un autocollant avec un B car il y avait encore un rationnement de l'essence en raison de la guerre. Cela limitait le propriétaire à huit gallons par semaine soit un peu plus de 35 litres.

9 on entend deux chansons devenues des standards depuis : Ac-Cent-Tchu-Ate the Positive, chanson écrite en 1944 par Harold Arlen et Johnny Mercer; et aussi It's Easy to Remember (And So hard to Forget), chanson de Rodgers et Hart écrite en 1935 pour le film MISSISSIPPI.

10 et pas la moindre, le film est un whodunit impeccable. En effet, Chandler s'est amusé à ne pas nous montrer le meurtre et à laisser autant d'indices que de pistes qui sont autant de faux-semblants. Du coup, on reste en haleine jusqu'à la fin. Le fait qu'on ne voit pas Ladd et Lake s'embrasser hors champ est une trouvaille audacieuse.








jeudi 23 décembre 2010

c'est arrivé demain

"What's day today ?

– Wednesday, all day…"


IT HAPPENED TOMORROW est une comédie en forme de conte réalisée par René Clair en 1944.
Au départ il y avait un premier scénario tiré d'une pièce de Lord dunsany et que Capra devait adapter. Le projet échut finalement à Clair qui travailla avec le prolifique Dudley Nichols (BRINGING UP BABY, STAGECOACH, FOR WHOM THE BELL TOLLS) avec qui Clair retravaillera sur AND THEN THERE WERE NONE
René Clair avait fui la France en juin 1940 pour les Etats-Unis où il va tourner quatre films : THE FLAME OF NEW ORLEANS (avec Dietrich !), I MARRIED A WITCH (avec Veronica Lake !), FOREVER AND A DAY , IT HAPPENED TOMORROW et AND THEN THERE WERE NONE. Il rentre au pays en 1946 et réalise en 1947 LA BEAUTÉ DU DIABLE avec Gérard Philippe et Michel Simon. Il va continuer à faire des films jusqu'en 1965 puis se consacrera à l'écriture et au théâtre.
Dick Powell, avant de finir à la télévision à partir des années 50, connut une brillante carrière dans les comédies musicales des années 30. Il fait assez penser à Don AMeche dans YOU CAN'T TAKE IT WITH YOU.
Linda Darnell (Sylvia) commença sa carrière à 16 ans en 1939. Elle partageait la vedette avec Tyrone Power dans THE MARK OF ZORRO (1940) et BLOOD AND SAND (1941) de Rouben Mamoulian ; elle joua aussi Tuptim dans le ANNA AND THE KING OF SIAM de John Cromwell en 1946
Edgar Kennedy commença sa carrière en tant que Kestone Kops et la séquence de l'opéra est manifestement un hommage aux comédies burlesques des débuts du cinéma.
John Philliber qui joue Pop, l'archiviste, mourut cette année-là à 71 ans. Il n'avait tourné que dans huit films dont DOUBLE INDEMNITY, SUMMER STORM (avec Linda Darnell).

ps: Le film a bien sûr selon moi inspiré la série Early Edition (Demain à la une) entre 1996 et 2000 qui se situe à Chicago et dans laquelle le héros n'est pas un journaliste, même si ses créateurs ont toujours prétendu le contraire.
pps : Cigolini prédit que William McKinley sera battu et qu'un démocrate sera élu à sa place, ce qui prouve que c'est un charlatan car McKinley fut élu en 1897 jusqu'en 1901 année où il fut assassiné.
ppps : le début du récit de Larry : "Vous n'êtes pas obligés de croire ce qui suit.C'est juste que c'est arrivé. J'étais alors jeune et me posais beaucoup de questions à propos de l'avenir. Nous étions près de la fin du siècle et je travaillais dans un journal…"