jeudi 26 janvier 2012

alien resurrection (suite)







Et puis l'équipage du Betty débarque sur la station Auriga et les choses s'emballlent. Primo, parce que la bande de contrebandiers dirigées par le très détendu Elgyn (Michael Wincott) vient faire du commerce avec les militaires, en l'occurrence des corps pour être inséminés par les Aliens ; mais aussi parce qu'outre Christie (un Gary Dourdan à dreads pre-CIS), Johner (excellent Ron Perlman, comme toujours) et Hillard (Kim Flowers), il y a une nouvelle, Call (Winona Ryder) qui est en fait un synthétique venu là pour tuer le clone de Ripley et empêcher l'éclosion de la Reine ! Je n'oublie pas non plus le mécano en fauteuil roulant joué par l'inattendu (dans ce genre de film) Dominique Pinon qui s'en tire pourtant très bien.
Deux scènes que j'adore et une que je ne comprends toujours pas : la séquence sous-marien dans son entier, et en particulier le gros plan sur Hillard qui pressent qu'elle ne va pas s'en tirer ; celle où Vriess monte son arme à partir d'éléments dissimulés dans son fauteuil. En revanche, faudra qu'on m'explique pourquoi Elgyn, pourtant armé de deux fusils d'assaut, laisse sa bande pour aller ramasser dans un couloir vide davantage d'armes, tombant ainsi dans un piège grossier. ...

ps : formidable prestation aussi de Leland Orser, un de mes seconds couteaux préférés du cinéma d'action.

mercredi 25 janvier 2012

alien resurrection





En 1996, allez savoir pourquoi, on demande à Jean-Pierre Jeunet d'aller aux Etats-Unis pour y réaliser ALIEN RESURRECTION, le quatrième opus d'une franchise qu'on croyait éteinte dans un des hauts fourneaux de Fury 161. C'est d'autant plus étonnant que le jeune Français ne pipe pas un mot d'anglo-américain, qu'il impose une partie de sa bande (Darius Khondji, Titoff, Dominique Pinon...) et qu'il accepte d'adapter un scénario pour le moins tarabiscoté écrit par le non moins aussi jeune Joss Whedon.
Nous voici donc sur le vaisseau-base militaire Auriga, perdu quelque part aux limites du système connu, où des scientifiques diririgés par le Dr Gediman (le génial Brad Dourif) font de drôles d'expériences pour le bénéfice du général Pérez (formidable Dan Hedaya). A partir de l'ADN d'Helen Ripley récupérée sur Fury 161, deux cents ans plus tôt (!!!) ils ont réussi, enfin, après sept échecs, à créer un clone capable d'arriver à mâturité et, donc, de pouvoir en extraire la Reine alien que portait Ripley avant de se suicider. A la demande de Gediman, le porteur est conservé en vie pour observation. Mais elle n'est plus vraiment humaine en raison des mutations génétiques et partagent désormais l'instinct, la force, voire une partie de la dangerosité de son sang, avec les Aliens ! Elle, bien sûr, c'est encore et toujours Sigourney Weaver, étonnante de sauvagerie et de bestialité, jouant l'inhumanité avec une sourire narquois. Son attitude ambivalente, en particulier lors de la scène sous-marine où elle observe un alien dévorer un humain sans réagir, rend le film curieux même si la fin est ratée.


ps : aviez-vous reconnu ce soldat ? C'est Raymond Cruz qui depuis a accédé à une autre notoriété en tant que flic dans la série The Closer.
pps : alors que l'ordinateur du Nostromo s'apppelait Mother, celui de l'Auriga s'appelle Father !

mardi 24 janvier 2012

alien 3







Première réalisation de David Fincher sur un scénario de David Giler, Walter Hill et Larry Ferguson, ALIEN 3 aurait dû être l'épitaphe de l'histoire de Ripley, la fin d'une trilogie baroque. Mais il y eut un quatrième épisode, on en reparlera. Sinon, deux points communs attirent l'attention (j'dis deux mais il y en a tellement...) : comme chez Scott, c'est le grand Terry Rawlings qui se recolle au montage, ce qui nous donne, par exemple, ce générique saccadé et angoissant, ; mais aussi la course-poursuite finale haletante. Deuxième point commun, le chien, par qui "tout" arrive ! Dix ans après THE THING de Carpenter, la créature se choisit d'abord un animal. Vous allez me dire : quel rapport avec la trilogie ? Eh bien dans son commentaire pour l'édition dvd d'ALIEN, le père Scott laisse fortement entendre que, dans son esprit, on pouvait tout à fait suspecter le chat, Jonesy, d'avoir été infecté par un alien. S'il n'y a avait pas eu de suite et que c'était le cas, Jonesy aurait donc ramené la créature sur Terre...
Bon allez, je ne vais pas m'étendre sauf pour dire qu'avec la mort, le sacrifice de Ripley, et le rappel, à la fin, du message clôturant ALIEN, on bouclait bien la boucle. La performance de Sigourney Weaver est de bout en bout formidable et émouvante, et c'est avec un petit pincement qu'on retrouve aussi feu Pete Postlethwaite qui nous a quitté depuis.
Et puis il y aura toujours cette réplique de Ripley, alors qu'elle cherche à se faire tuer par l'alien : "Don't be afraid, I'm part of the family now...." qui en fait, anticipe tout de même le futur épisode.

lundi 23 janvier 2012

aliens (suite)


Le grand Lance Henriksen dans, selon moi, son meilleur rôle, celui de l'homme-artificiel Bishop qui sauve Newt alors qu'il n'est plus qu'un torse et a la meilleure réplique finale : "Not bad for a human..."


Michael Biehn, le caporal Dwayne Hicks, est un des meilleurs soldats de Cameron, un de ceux sur lesquels il peut s'appuyer et construire ses films, comme dans TERMINATOR, mais aussi plus tard, en plongeur fou dans THE ABYSS...


Jenette Goldstein est la private Vasquez, la latina badass qui a une des meilleures répliques au moment de mourir en compagnie de son lieutenant : "You always were an asshole, Gorman !"


Mon préféré, bien sur, parce qu'il jure, se plaint, râle, et se la raconte, c'est le private Hudson, joué par l'indispensable Bill Paxton passé depuis à la réalisation lui aussi...


La première survivante trouvée par les Marines, juste avant qu'elle ne meure, et oui, c'est un film d'horreur. 

Le gadget du film avec son son anxiogène qui annonce les soucis : ils sont dans le faux-plafond !


L'excellent scène du couteau, très bonne trouvaille de Cameron pour introduire les personnages d'Hudson et de Bishop, inégalée. 

bonus : la meilleure réplique du film est bien sûr celle de Ripley : "Get away from her, you bitch "

dimanche 22 janvier 2012

aliens


Cinquante-sept ans après avoir fait pêter le Nostromo, Helen Ripley est finalement récupérée et ramenée sur Terre pour y rendre des comptes (elle a fait perdre plein d'argent à sa boîte ), découvrir qu'elle est obsolète et que sa fille de onze est morte parce qu'elle venait d'en avoir soixante-six. Dur. Heureusement qu'elle a Jonesy, ce damné rouquin de matou qui a survécu au film de Ridley Scott. 


Mais il y a les cauchemars où elle rêve qu'un alien sort de sa poitrine en la déchirant et le fait que la colonie LV-426, nom du caillou sur lequel s'était posé le Nostromo, et qui depuis était occupé par soixante famille de colons chargés de le coloniser, ne répond plus. Ripley accepte de servir de conseiller technique à une escouade de Marines de l'USCM chargée d'aller faire là-bas le ménage. Petit hic, elle embarque aussi un jeune cadre de la boîte de Ripley...


Là-bas, une fois les rodomontades et l'ignorance propre aux militaires ayant entraîné la décimation de l'escouade, il ne reste qu'une poignée de Marines, Ripley et la seule survivante non infestée, la jeune Newt (Carrie Henn, qui est institutrice aujourd'hui), pour affronter une horde d'aliens et leur Reine. Le summum est atteint lorsque Ripley se transforme en machine de guerre pour aller délivrer Newt tandis que la musique de James Horner nous fouette l'adrénaline. Un classique, tudieu !

ALIENS a été écrit et réalisé par James Cameron en 1985 juste après TERMINATOR.

samedi 21 janvier 2012

alien (suite)


L'équipage du Nostromo, le vaisseau minier 180924609 de la Weyland-Wutani (de g. à d.) : Ash, l'officier scientifique (Ian Holm), Kane (John Hurt),  son capitaine, Dallas (Tom Skerritt)...


 ... mais aussi ses techniciens d'entretien, Brett (Harry Dean Stanton) et Parker (Yaphet Kotto)...




 ... sans oublier Lambert (Veronica Cartwright)....



... ni bien sûr Ripley (Sigourney Weaver).

vendredi 20 janvier 2012

alien








Quelques images emblématiques du superbe et inégalé ALIEN réalisé en 1978 par Ridley Scott sur un scénario de Dan O'Bannon. Je suis toujours stupéfait des talents de conteur cinématographique de Scott qui a toujours eu un don pour faire de la moindre histoire un conte cauchemardesque. Dire que ce n'était que son deuxième film, qu'il n'avait pas encore fait BLADE RUNNER, et qu'il avait osé se lancer dans une aventure en partie imaginée par un Suisse barjo (Giger) sur des illustrations de types connus des seuls geeks (Jean Giraud et Chris Foss), me fascine toujours autant quand je vois le résultat et comment le film a finalement bien vieilli. C'est même un plaisir extrême que de le revoir avec le commentaire du père Ridley qui, contrairement à ce cuistre de Spielberg qui refuse d'en faire, se prête volontiers à l'exercice avec la gourmandise et la jouissance d'un type qui aime ce qu'il fait et s'éclate à en parler (commencez par revoir, ainsi, THE DUELLISTS et vous comprendrez).
Et puis il y aura toujours la composition de Jerry Goldsmith, l'une de mes préférées...