jeudi 30 juin 2011

l'oeil du monocle

"Vous vous laissez avoir par un SS en retraite maintenant !"

L'OEIL DU MONOCLE est réalisé en 1962 par Georges Lautner sur un scénario qu'il a coécrit avec Jacques Robert et le colonel Rémy. C'est cet ancien résistant, Gilbert Renault, qui créa le personnage du monocle dans son roman, Le monocle noir.
C'est le deuxième épisode de la trilogie car il y eut ensuite LE MONOCLE RIT JAUNE en 1964. Entre temps, le personnage fit une apparition "à l'américaine" dans LES TONTONS FLINGUEURS, film dans lequel on retrouve aussi bien Henri Cogan (Archiloque), Paul Meurcey (Schlumpf) que l'excellent Robert Dalban (Poussin).
Le Monocle c'est bien entendu Paul Meurisse qui reprend le rôle du Commandant Théobald Dromard avec une élégance et une auto-dérision toute britannique qui font du film une très sympathique parodie de James Bond, et en particulier du THUNDERBALL qui ne verra le jour que trois ans plus tard. Cela dit, le scénario lorgne plutôt du côté du film de pirates, avec trésor caché (qu'on ne verra jamais !) sur fond de guerre froide (et où sont donc les Américains ?) et de réminiscences de guerre mondiale.
Les dialogues, mais aussi les seules répliques du Monocle, font mouche à chaque fois, y compris quand ce dernier répond "N'importe quoi, comme d'habitude." au capitaine qui lui demande ce qu'il compte faire ! Un classique à redécouvrir et à faire connaître.





mercredi 29 juin 2011

liés par le sang

BLOODLINE est réalisé en 1979 par Terence Young sur un scénario de Lard Koenig d'après un roman de Sidney Sheldon.
Il y a trois bonnes raisons de voir ce film mineur et méconnu.
Petit a, c'est un des ultimes films d'Audrey Hepburn et il vaut mieux se souvenir d'elle dans ce rôle que dans celui de l'ectoplasme pathétique de l'ALWAYS de Spielberg. Elle est ici touchante, fragile et émouvante, quelque part entre ses rôles dans WAIT UNTIL DARK et TWO FOR THE ROAD.
Petit b, c'est un film qui par son sujet rappelle beaucoup L'HÉRITIER, celui de 1973 avec Belmondo que j'adore. Le film, au détour d'une visite, évoque aussi les médicaments qui ne rapportent rien mais sont indispensables, ou encore les "nécessaires" expérimentations animales. La famille Roffe est originaire d'un ghetto juif polonais à Cracovie où le personnage d'Hepburn retourne pour retrouver les traces de son ancêtre. Ironie du sort quand on sait que c'est cette même industrie qui tua tant de Juifs dans les camps polonais, mais en 1979 on en parlait pas encore autant qu'aujourd'hui.
Petit c, c'est un film avec une distribution incroyablement riche puisqu'on y retrouve Ben Gazzara, James Mason, Omar Shariff, Maurice Ronet, Romy Schneider, Claudia Mori, Irene Papas, sans oublier Gert Fröbe, Beatrice Straight et Michelle Phillips.

lundi 27 juin 2011

une bible et un fusil (suite)


Richard Jordan qui débuta dans LAWMAN et qu'on retrouve aussi dans CHATO'S LAND.



Paul Koslo vu dans THE OMEGA MAN, JOE KIDD et surtout dans MR. MAJESTYK.


Anthony Zerbe acteur éclectique vu dans THE OMEGA MAN mais aussi dans THE MATRIX RELOADED.


Strother Martin, vétéran des westerns...

une bible et un fusil





ROOSTER COGBURN est à la fois la suite de TRUE GRIT, l'avant-dernier film de John Wayne qui allait sur ses 67 balais, l'un des deux films de cinéma de Stuart Millar, le seul western de Katharine Hepburn et le seul scénario écrit par Martha Hyer sous le pseudonyme de Martin Julien. Initialement le film devait avoir une suite intitulée SOMEDAY etd'ailleurs, à la fin, Cogburn et Eula trinquent en se disant "to someday" mais le film ne se fit pas car les recettes furent décevantes et que la Paramount estima à la fois Wayne trop vieux et le western passé de mode.





dimanche 26 juin 2011

the prisoner




C'est grâce à Fanboy que je suis tombé sur cette vidéo du groupe DO NOT FORSAKE ME MY DARLING qui reconstitue à la quasidentique le générique de The Prisoner : c'est juste brillant !

vendredi 24 juin 2011

vacances romaines (fin)










Et à la fin, il se retourne, mais il n'y a personne. Et Scorcese reprendra ça dans THE AGE OF INNOCENCE...

jeudi 23 juin 2011

vacances romaines (et aussi)








Deux choses : j'adore ce plan fugitif du couple fuyant la police car il est plein d'une insouciance juvénile symbolisée par le chaton qu'on aperçoit au premier plan ; j'aime aussi cette idée de la princesse se fabriquant son costume de civile en achetant d'abord des chaussures de marche et en se faisant couper les cheveux pour passer inaperçue.