dimanche 25 mars 2012

il était une fois en amérique (suite)

 Tuesday Weld est Carol, la maîtresse de Max

 Larry Rapp (Fat Moe), James Hayden (Pasy), Woods, De Niro et William Forsythe (Cockeye)

 Joe Pesci est Frankie Manoldi

 Burt Young est Joe

 Treat Williams est O'Donnell, le syndicaliste

 Danny Aiello est le chef de la police

Elizabeth McGovern est Deborah

Darlan Fluegel est Eve, la maîtresse de Noodles


samedi 24 mars 2012

il était une fois en amérique








Ultime film de Sergio Leone qu'il mit des années à mettre en chantier, ONCE UPON A TIME IN AMERICA est, avec THE GODFATHER, l'un des films essentiels pour bien apprécier l'envers du décor de la construction de la société étatsunienne. C'est aussi l'un des meilleurs films de Robert De Niro et, surtout, de James Woods. Je ne me souvenais pas de grand chose du film, hormis la musique entêtante de Morricone, mais j'avais gardé en mémoire son personnage et sa susceptibilité pathologique. J'avais oublié le montage faisant la navette entre le "présent" des années 60, puis l'enfance des personnages du film et la période de la prohibition. Mais aussi le fait que Noodles est un opiomane et que l'on peut considérer (et l'ultime plan va dans ce sens) que tout le film n'est qu'une rêverie induite par l'opium et que rien ne s'est vraiment déroulé comme on le comprend. Je me suis aussi rendu compte que, comme la première fois, je ne suis toujours pas convaincu que Max se jette dans le camion à ordures ; je l'imagine plutôt avoir préparé un plan B, une fuite au cas où Noodles refuse de le tuer. Quant au fait que Deborah (Elizabeth McGovern) ait fini sa vie avec Max, trahissant ainsi son seul amour (à cause du viol ?) cela m'était sorti de l'esprit tout comme le fait que c'est une Jennifer Connelly de treize ans qui l'incarne enfant.
Sinon, j'ai été une fois de plus époustouflé par l'ampleur de la mise en scène de Leone qui témoigne de la même maîtrise qu'il s'agisse d'animer une rue emplie de figurants en costumes ou pour une scène intimiste. Son souci du détail, du vérisme, de s'attacher à la vérité historique renvoie à ses oeuvres antérieures, en particulier GIU LA TESTA (Il était une fois la révolution) qui est aussi une histoire d'amitié trahie à cause d'une femme. Un classique à (re)découvrir absolument.

vendredi 23 mars 2012

captain blood (enfin)





Tant Olivia de Havilland qu'Errol Flynn étaient deux quasi-inconnus sur qui la Warner tenta un pari qui réussit au-delà de leurs espérances. Le couple à l'écran se reformera encore huit fois avec toujours le même succès.

jeudi 22 mars 2012

capitaine blood (encore)






L'abondance d'intertitres en lieu et place d'une voix-off (et encore je ne les ai pas tous mis) est comme une réminiscence du temps du muet, mais aussi un hommage, à mon sens, à l'aspect littéraire de l'histoire. Le film, écrit par Casey Robinson, était en effet inspiré d'un roman d'aventures de Rafael Sabatini, auteur à succès dans les années 20 et 30.

mercredi 21 mars 2012

capitaine blood (suite)







La Warner avait été chercher Michael Curtiz en Hongrie et même si elle dut en permanence le surveiller en raison de sa tendance à ne pas regarder à la dépense et à s'engueuler avec ses comédiens, elle n'eut qu'à s'en féliciter. La patte européenne de Curtiz était non seulement dans ses mouvements de caméra, y compris dans des plans statiques, mais aussi dans l'éclairage des scènes et l'utilisation très expressionniste des ombres. Curtiz dirigea douze fois Errol Flynn ce qui n'empêcha pas les deux hommes de se détester cordialement !

mardi 20 mars 2012

changement dans la continuité

Comme l'hébergeur de ce site a décidé que je n'avais plus de place pour importer les images des films que je capture, j'ai créé un autre blog pour continuer à parler des films que j'aime et pour faire partager ce plaisir. Vous pouvez donc vous balader sur celui-ci et/ou me retrouver sur la vie imite le cinéma.

ps : il y aura tout de même, pour les jours à venir, des billets publiés sur ce blog car j'avais pris quelques dispositions dans ce sens...

capitaine blood

Il y a tellement à montrer et à dire à propos du CAPTAIN BLOOD de Michael Curtiz qu'il y aura donc plusieurs billets. Commençons donc par le côté pirate. Enfin, ceux-là n'en sont pas, mais Blood ne serait jamais devenu un pirate sans le colonel Bishop (Lionel Atwill), à gauche, cruel planteur et supporter du roi James qui a envoyé ces hommes aux colonies pour devenir des esclaves. Au centre, sa nièce, Arabella (Olivia de Havilland) qui, pour le sauver des mines, achète Blood et s'en entiche aussitôt. A droite, le gouverneur de Port Royal (George Hassell) qui va redonner l'occasion à Blood d'exercer sa médecine en raison de la goutte qui le fait souffrir. Comme je le comprends.

On a beau être au XVIIe siècle, mais la dénonciation de l'esclavage, qui ne touche pas que des Africains mais aussi des Britanniques, est au coeur du film car il nourrit la rancoeur et la haine de ces hommes qui deviendront ensuite volontiers des pirates. Mais bon, c'est une colonie anglaise, et non américaine, alors on imagine que cela devait faire sourire le public de l'époque.

Le drapeau de l'équipage de Blood qui met en avant la fraternité au combat des hommes.

Errol Flynn est Blood et il accepte de devenir partenaire avec le Français Levasseur joué par le meilleur vilain du cinéma de l'époque, l'excellent Basil Rathbone dont l'accent français est délicieux.

Si Flynn n'était pas un escrimeur, Rathbone avait été, lui, champion militaire, et cela donne à leur premier combat (il y en aura d'autres dans d'autres films), une crédibilité inattendue et plaisante.

Les bâteaux étaient en fait des miniatures particulièrement bien conçues et soignées.


lundi 19 mars 2012

la mariée était en noir (suite)









Julie, lors de son ultime rendez-vous avec Coral, a cette réplique que je trouve très juste : "Quelqu'un a dit : il n'y a ni optimistes ni pessimistes. Il n'y a que des imbéciles gais et des imbéciles tristes."
Elle le tue en injectant du poison dans une bouteille fermée d'Arak. Ce procédé, dont je ne sais s'il avait été imaginé par Irish ou par les scénaristes, fut en tout cas repris en 1978 par Robert Van Scoyk, le scénariste de Murder Under the Glass, un épisode fameux de Columbo réalisé par Jonathan Demme.