lundi 31 décembre 2012

bilan 2012


Je ne vais plus trop au cinéma parce que rien ne m'y attire désormais que je ne trouverais pas dans ma pile de dvds qui elle ne s'épuise jamais.
Or donc, en 2012, j'ai vu et revu beaucoup de films (près de 140) datant de 1935 pour le plus ancien à 2012 pour le plus récent.
Cela donne, sans classement autre que par genre, la liste suivante, que j'ai réduite, la mort dans l'âme à vingt titres (car dix je n'y arrivais pas) :
- 4 westerns MY DARLING CLEMENTINE et THE SEARCHERS de Ford, THE THREASURE OF THE SIERRA MADRE de Huston et LONE STAR  de John Sayles ;
- 2 comédies musicales, TOP HAT de Mark Sandrich et SWING TIME de George Stevens ;
- 4 polars, THE KILLERS de Siodmak, SERPICO de Lumet, TO LIVE AND DIE IN L.A. de Friedkin et DRIVE de Winding Refn ;
- 3 sentimentaux, LOVE AFFAIR de McCarey, THE APARTMENT de Wilder et PEOPLE WILL TALK de Mankiewicz ;
- 2 français, LE DOULOS de Melville et LE CORPS DE MON ENNEMI de Verneuil ;
- 3 Gary Cooper : SERGEANT YORK, THE FOUNTAINEHEAD et THEY CAME TO CORDURA ;
- 2 inclassables magnifiques, THE LOST WEEKEND de Wilder et BIRDMAN OF ALCATRAZ de Frankenheimer.

Si je devais n'en retenir qu'un ce serait cependant le DRIVE de Nicolas Winding Refn dont l'image ci-dessus est tirée.

ps : cliquez sur les titres des films pour voir les billets que je leur ai consacrés sur le blog.

dimanche 30 décembre 2012

tristesse de fin d'année...


Que vais-je retenir de cette année finissante qui mériterait que j'en parle ici et que vous en preniez connaissance, vous qui vous êtes perdu(e)s par ici ?
Je n'ai pas envie de parler de moi, de mon petit moi, de ce moi sans importance ni relief.
Mes pensées vont dans tellement de directions que je ne saurais par où commencer alors je me contenterais d'évoquer une profonde tristesse qui va hélas perdurer l'année prochaine. Il y a en effet quelques semaines de cela, le chien de la libraire (où je vais m'approvisionner en journaux, magazines et parfois livres) a été renversé de bon matin alors qu'ils traversaient l'avenue par une automobiliste inconséquente à qui je ne souhaite rien d'agréable pour les fêtes. Blessé et traumatisé au point d mordre profondément la main de sa maîtresse choquée, le chien est ensuite mort d'une hémorragie interne chez le vétérinaire. Et depuis, la libraire est en deuil de celui qui était son deuxième compagnon, qui toujours l'accompagnait et qui était un élément indispensable de son commerce. Et la flamme, l'étincelle, la chaleur et la joie qui brillaient dans les yeux de la libraire s'en sont allés. Elle est là sans y être, n'a plus le coeur à ce qu'elle fait, comme une automate abandonnée, elle qui avait tant d'énergie et d'allant que c'en était communicatif et parfois fatiguant. Elle a été tellement ébranlée par cette perte qu'elle ne veut même pas entendre parler de l'idée de prendre un nouveau chien et parle d'avancer son départ à la retraite. Je me sens désarmé et impuissant devant sa détresse qui peut sembler disproportionnée voire indécente en regard de la maladie ou de la mort d'autres personnes. Mais avec son chien, c'est une partie de sa personnalité qui est partie et rien n'est plus ni ne sera comme avant. Et ça me rend profondément triste quand j'y pense au point que j'envisage de cesser d'aller la voir.