lundi 28 octobre 2013

enfance plagiée...

Je viens de voir THE SOUND OF MUSIC et ce n'est donc qu'aujourd'hui, alors que j'ai quarante six ans bien trempés, que j'ai découvert que les concepteurs de la fameuse publicité chantée pour la purée Mousline de 1978 avaient outrageusement pompé la chanson Do Re Mi chantée par Julie Andrews et les enfants Von Trapp sur une musique de Richard Rogers de 1965 !
Donc la pub…


… et la chanson du film !

dimanche 22 septembre 2013

lundi 2 septembre 2013

mardi 16 juillet 2013

pardon my dust



Etant moi-même un fervent utilisateur de craie blanche quand je ne suis pas en vacances et un fan de MARY POPPINS, j'ai adoré ce petit film...

vendredi 28 juin 2013

en revenant du DNB

C'est ce que j'écoutais tout à l'heure en revenant de ma surveillance éclair du DNB.

Sinon j'ai appris la disparition de Liu Chia Liang, le vénérable directeur des combats des films de Chang Cheh à la Shaw Brothers et aussi réalisateur, entre autres, du génial LA 36e CHAMBRE DE SHAOLIN en 1976. Snif.
Lu aussi dans Libé des chiffres effarants qu'on devrait faire apprendre à tous nos élèves apprentis délinquants : 45,6% des détenus français n'ont aucun diplôme et 85% de ceux qui en ont un n'ont que le niveau CAP ; pire encore, 63% des détenus qui suivent une scolarité le font pour se remettre au niveau primaire, voire simplement pour apprendre et à écrire !
Enfin, lu dans La Longue Terre, le formidable roman de Stephen Baxter et Terry Pratchett publié par L'Atalante, et traduit par Mikael Cabon, ce passage qui fait plaisir :
Ce fut Lobsang qui choisit le film du soir : Galaxy Quest. Josué eut du mal à se concentrer sur l'intrigue mais, bercé par les passages, il finit par s'endormir en marmonnant : "Ne jamais baisser les bras ! Ne jamais se rendre !"

mercredi 26 juin 2013

poésie furtive


Correction du bep de français qui avait pour thème le surréalisme à travers l'étude comparée d'un extrait de Lewis Caroll et d'une toile de Magritte. 
Je n'ai pu m'empêcher de relever certaines phrases, surréalistes malgré elles, que ce soit, justement, quand on demandait de le définir – "Tout le document est du surréaliste" ou, ma préférée, "Tout ceci étant possible cette oeuvre est donc surréaliste" – ou d'imaginer un récit à la manière de Caroll qui a beaucoup inspiré certains candidats : "Alice avait un sentiment de mégarde", "Elle n'aimait pas les poissons car elle les trouvait sournois" ou encore "Elle n'en revena pas de ses oreilles".
Je ne me moque pas, qu'on soit bien clair, car l'exercice demandé n'était pas si évident et les notes s'en sont ressenties, mais je suis souvent tombés sur des textes empreints d'une involontaire poésie et j'aurais voulu parfois en lire davantage. Je repense ainsi à cette copie où j'ai trouvé la phrase suivante : "Et là, allongée par terre, une allumette dormait profondément comme un enfant après une longue journée d'école." et je me dis qu'elle va mettre du temps à s'effacer celle-ci.

lundi 20 mai 2013

abe



ABE est un très bon court écrit et réalisé par Rob McLellan avec Sam Hoare (la voix d'Abe), Claire Huskisson (sa victime) et Emily Baxter (sa prochaine victime).

jeudi 9 mai 2013

oblivion



C'est au MoMa de New York qu'on peut admirer le Christina's World peint en 1948 par Andrew Wyeth (et que j'ai trouvé ). S'il me rappelle, pour l'avoir vu récemment, une scène du NEVERLAND de Terry Gilliam, je l'ai choisi car il occupe une place non négligeable dans le dernier chapitre d'OBLIVION que j'ai vu hier soir.
Il s'agit de l'adaptation écrite par Karl Gadjusek et Michael Arndt du graphic novel de Joseph Kosinski qui s'est chargé de le réaliser. Je n'ai ni lu le graphic novel ni même vu son TRON LEGACY mais je suis enchanté d'avoir découvert son film en salles pour tout u tas de raisons.
Primo, mais elle est très circonstanciée, je l'ai vue dans la salle Claude Debussy de Joigny (qui le redonnera dimanche 12/05 à 20h30 et mardi 14 à 20h30) qui s'est récemment équipée d'un appareil de projection numérique. De plus, comme si cela ne suffisait pas à mon bonheur, je l'ai vu en version originale sous-titrée. Je ne sais pas si c'était fortuit, ou non, ou si c'est simplement une option de projection mais cela a vraiment amplifié ma satisfaction.
Car secundo, c'est un film avec Tom Cruise dans le rôle principal et j'adore Tom Cruise, en particulier sa voix. Il pourrait réciter un manuel  de mécanique que je trouverais ça intéressant et sexy. Il y est comme d'habitude impeccable, émouvant, attachant et donne envie de suivre son personnage jusqu'au bout. J'ai beau faire mais même avec la meilleure volonté du monde je n'arrive pas à trouver un film dans lequel je ne l'ai pas aimé et que je n'aime pas revoir depuis, disons, THE COLOUR OF MONEY.
Tertio, il y a Olga Kurylenko que je tiens pour une des plus belles femmes du monde, du cinéma et de l'univers et qui m'émeut, me chavirage et me sidère à chaque fois un peu plus. Je me souviens d'elle, en particulier, en guerrière dans CENTURION et je lui pardonne même d'avoir joué dans HITMAN, c'est dire. J'ai découvert qu'initialement son rôle aurait dû être tenu par la si rousse et si sensuelle Jessica Chastain et depuis j'essaie, sans y arriver, de l'imaginer dans le rôle. Ça aurait été un autre film.
Quarto, j'aime aussi le reste de la distribution réduite, en particulier, même si on ne le voit que fugitivement, Nikolaj Coster-Waldau en sergent taciturne dont je suis les avanies dominicales dans Game of Thrones. On n'a pas fini d'en voir avec lui, et c'est un vrai plaisir de cinéphile que de le voir évoluer.
Enfin, pour finir, il y a la musique de Vitally Zavadskyy, l'Oblivion de M83 et aussi le Ramble On de Led Zeppelin. En revanche, je ne saurais dire pourquoi, mais le A Whiter Shade of Pale de Procol Harum n'arrive toujours pas à m'en toucher une sans remuer l'autre.

vendredi 3 mai 2013

panther



Marcus Miller à la basse,
Lee Ritenour à la guitare,
George Duke aux claviers,
Vinnie Colaiuta à la batterie !

dimanche 31 mars 2013

ritaaaaaaaaaaaaa !



Montage de numéros dansés par Rita Hayworth sur le Jump in the Line d'Harry Belafonte : un régal de morceau découvert dans le génial BEETLEJUICE de Burton !

samedi 30 mars 2013

se souvenir de l'affaire thomas crown

"Elle se planta devant la grande glace de l'entrée et vérifia que sa tenue était impeccable. Face au miroir, elle releva légèrement une de ses épaulettes, et rêva qu'elle évoquait Faye Dunaway dans L'Affaire Thomas Crown. L'actrice, dans ce film, jouait le rôle d'une détective dans une compagnie d'assurances, perspicace et aussi froide qu'un couteau. Supercool et sexy dans son tailleur de femme d'affaires. Bien entendu, Aonamé ne ressemblait pas à Faye Dunaway mais elle dégageait une aura du même type. Du moins, il y avait quelque chose. C'était une atmosphère spéciale qui émanait de son professionnalisme de haute volée. D'ailleurs dans son sac à bandoulière, elle avait enfoui son automatique, dur et froid."



Haruki Murakami, 1Q84 - Livre 2, 2009, p 455, 
traduction d'Hélène Morita, 10/18 n°4605


"Comme dans le film.
– Ah bon, et lequel ?
– Un très bon film. Avec Steve McQueen. Euh... le titre m'échappe.
– L'Affaire Thomas Crown, dit Aonamé.
– Voilà, c'est ça. Faye Dunaway était détective dans une compagnie d'assurances. Spécialiste des assurances contre le vol. Et Steve McQueen un super-milliardaire, et, par hobby, il commettait des délits. C'était un film intéressant. J'étais au lycée quand je l'ai vu. Ah, et puis, j'aimais bien la musique. très chic.
– Michel Legrand."
Le chauffeur fredonna les quatre premières mesures. Puis il jeta un oeil dans son rétroviseur et examina encore une fois le visage d'Aonamé.
"Madame, il me semble que vous avez quelque chose qui rappelle un peu Faye Dunaway, non ?
– Je vous remercie", dit Aonamé. Elle dut faire un effort pour cacher le petit sourire qui lui vint aux lèvres."


ibid, p 459


Mes billets sur THE THOMAS CROWN AFFAIR de Norman Jewison.

bonus : Faye Dunaway dans BONNIE AND CLYDE d'Arthur Penn.

vendredi 29 mars 2013

joyeux dernier anniversaire olive !

se souvenir du voyage fantastique...

"Elle avait vu longtemps auparavant un vieux film de science-fiction à la télévision. Elle en avait oublié le titre. Il racontait l'histoire de savants qui réduisaient leur propre corps au point qu'ils n'étaient plus visibles qu'au microscope, et qui s'embarquaient dans une sorte de sous-marin (également minuscule), circulant dans les vaisseaux sanguins d'un malade, et qui parvenaient ainsi jusqu'à son cerveau – dans le but de pratiquer une intervention chirurgicale complexe qu'il aurait été impossible d'effectuer normalement. Ma situation s'en rapproche, se dit-elle. Je suis dans le sang de Tengo, je circule dans son corps. Tout en luttant violemment avec les globules blancs qui se jettent sur ces corps étrangers (c'est-à-dire moi) pour s'en débarrasser, je me dirige vers l'objectif, la cause du mal." 

Haruki Murakami, 1Q84 - Livre 2, 2009, p 418, 
traduction d'Hélène Morita, 10/18 n°4605

"En somme, maintenant, je suis dans Tengo. Comme ces savants du Voyage fantastique. Ah oui, c'était ça le titre du film. Le simple fait de se souvenir de nouveau du titre lui remonta le moral d'un cran."

ibid, p 432


Mes billets sur FANTASTIC VOYAGE, le film génial de Richard Fleischer !

vendredi 15 mars 2013

oh lori



parce que c'est probablement une de mes chansons préférées, l'une de celles que ma mère écoutait souvent et qui a berçé mon enfance...

lundi 11 mars 2013

vendredi 8 mars 2013

little fly



Et en bonus cette autre version jouée à a télévision portugaise parce qu'on l'y voit (et entend) parler en portugais et qu'elle n'en est que plus merveilleuse, si c'était encore possible. Elle ne cesse vraiment de le sidérer...

jeudi 7 mars 2013

she got to you



Cette chanson m'a accompagné toute la journée, dans ma voiture puis quand je la fredonnais dans les couloirs de mon lycée, et enfin en rentrant chez moi... on a les printemps qu'on se choisit.

jeudi 28 février 2013

accent



Groupe vocal virtuel composé de
soprano, Jean-Baptiste Craipeau (France) http://www.youtube.com/jbcraipeau 
alto, Simon Akesson (Suède)  http://www.youtube.com/sak0506
ténor 1, Danny Fong (Canada) http://www.youtube.com/daniscool99
ténor 2, Andrew Kesler (Canada) http://www.youtube.com/andrewkesler
bariton, James Rose (Etats-Unis) http://www.youtube.com/jrosejazz
basse, Evan Sanders (Etats-Unis) http://www.youtube.com/strad43 

mercredi 20 février 2013

verbatim

"Et plus largement, j'aime la SNCF et l'Education nationale. C'est ma culture."

C'est François Morel qui dit ça à la fin de l'entretien qu'il a accordé à Aurélien Frenczi et qu'on peut lire dans le Téléréma 3293 qui vient de paraître aujourd'hui.

jeudi 31 janvier 2013

madeleines

J'écoute "Manger d'enfants", l'émission de Mermet de mercredi aprème.
Forcément, j'essaie à mon tour de lister les bonbons, friandises et autres gourmandises qui ne m'ont jamais quitté, du moins en mémoire sinon en bouche.
Alors voyons, ça donnerait, sans aucune logique ni préférences :
- les tartines beurrées avec du Benco que nous préparait Nanou et avec lesquelles on repartait jouer dans le jardin sans y faire attention car les granulés collaient bien au beurre et ne se barraient pas en chemin ;
- la crème de marron avec de la chantilly que je prenais comme dessert lorsque, un temps, j'allais déjeuner le mercredi midi avec mes soeurs et mon frère et ma marraine Babeth décédée depuis (mais je ne me rappelle plus quelle pizza je prenais, sinon que le restaurant était place St Georges à Toulouse) ;
- les Malabars roses, ceux avec les décalco dedans, parce que ce sont les premiers que je me suis achetés avec une pièce que j'avais trouvée : un franc, et j'en glanais donc cinq – un vrai trésor !
- les After Eight que ma mère aimait tant et que j'aimais sucer lentement lorsqu'elle m'autorisait à en prendre un ; ils étaient écoeurants mais j'aimais le bruit que faisait le papier qui enveloppait le chocolat et celui qu'il faisait quand on le cassait ;
- les Quality Street, à cause de la boîte, là aussi je crois que c'était chez Nanou, mais pas sûr ;
- la purée Mousline avec les saucisses de Strasbourg que nous préparait ma mère ex aequo avec les frites qu'elle faisait elle-même (pas de surgelé !) et qui cuisaient dans la friteuse avec de la Végétaline ;
- les Michokos et les Hollywood à la chlorophylle, mes deux friandises préférées de cinéma...
Bon là je cale, littéralement mais c'est étonnant comment mon imagination s'est mise à vagabonder et à m'entraîner bien plus loin que prévu en fin de compte. Je vous encourage à vous y mettre aussi, ça ne mange pas de pain (ou alors avec de la Vache qui rit of course !)

mercredi 23 janvier 2013

verbatim

Donner des travaux d'écriture à des élèves, même faibles, peut parfois se révéler une vraie mine de surprises. Ainsi, au détour d'une activité au cours de laquelle certains de mes élèves devaient rédiger dix phrases exprimant des désirs, voici ce que l'un d'eux me proposa pour l'une de celles évoquant une chose normale : "Je voudrais faire le vide dans ma tête pour que personne ne s'inquiète pour moi."
Je n'en suis toujours pas revenu.

samedi 19 janvier 2013

rip jacques sadoul



Les parties 2, 3 et 4.

C'est en grande partie grâce au travail de compilation et d'éditions par Jacques Sadoul des meilleures nouvelles de SF dans la collection "Les meilleurs récits..." chez J'ai Lu dans les années 1970 que j'ai fait ma culture littéraire.

samedi 5 janvier 2013

gun machine



Bande-annonce pour Gun machine, le roman de Warren Ellis, lue par Will Wheaton et dessinée par Ben Templesmith et réalisée par Jim Batt. Un grand merci à Drawn pour le cadeau !