lundi 31 décembre 2012

bilan 2012


Je ne vais plus trop au cinéma parce que rien ne m'y attire désormais que je ne trouverais pas dans ma pile de dvds qui elle ne s'épuise jamais.
Or donc, en 2012, j'ai vu et revu beaucoup de films (près de 140) datant de 1935 pour le plus ancien à 2012 pour le plus récent.
Cela donne, sans classement autre que par genre, la liste suivante, que j'ai réduite, la mort dans l'âme à vingt titres (car dix je n'y arrivais pas) :
- 4 westerns MY DARLING CLEMENTINE et THE SEARCHERS de Ford, THE THREASURE OF THE SIERRA MADRE de Huston et LONE STAR  de John Sayles ;
- 2 comédies musicales, TOP HAT de Mark Sandrich et SWING TIME de George Stevens ;
- 4 polars, THE KILLERS de Siodmak, SERPICO de Lumet, TO LIVE AND DIE IN L.A. de Friedkin et DRIVE de Winding Refn ;
- 3 sentimentaux, LOVE AFFAIR de McCarey, THE APARTMENT de Wilder et PEOPLE WILL TALK de Mankiewicz ;
- 2 français, LE DOULOS de Melville et LE CORPS DE MON ENNEMI de Verneuil ;
- 3 Gary Cooper : SERGEANT YORK, THE FOUNTAINEHEAD et THEY CAME TO CORDURA ;
- 2 inclassables magnifiques, THE LOST WEEKEND de Wilder et BIRDMAN OF ALCATRAZ de Frankenheimer.

Si je devais n'en retenir qu'un ce serait cependant le DRIVE de Nicolas Winding Refn dont l'image ci-dessus est tirée.

ps : cliquez sur les titres des films pour voir les billets que je leur ai consacrés sur le blog.

dimanche 30 décembre 2012

tristesse de fin d'année...


Que vais-je retenir de cette année finissante qui mériterait que j'en parle ici et que vous en preniez connaissance, vous qui vous êtes perdu(e)s par ici ?
Je n'ai pas envie de parler de moi, de mon petit moi, de ce moi sans importance ni relief.
Mes pensées vont dans tellement de directions que je ne saurais par où commencer alors je me contenterais d'évoquer une profonde tristesse qui va hélas perdurer l'année prochaine. Il y a en effet quelques semaines de cela, le chien de la libraire (où je vais m'approvisionner en journaux, magazines et parfois livres) a été renversé de bon matin alors qu'ils traversaient l'avenue par une automobiliste inconséquente à qui je ne souhaite rien d'agréable pour les fêtes. Blessé et traumatisé au point d mordre profondément la main de sa maîtresse choquée, le chien est ensuite mort d'une hémorragie interne chez le vétérinaire. Et depuis, la libraire est en deuil de celui qui était son deuxième compagnon, qui toujours l'accompagnait et qui était un élément indispensable de son commerce. Et la flamme, l'étincelle, la chaleur et la joie qui brillaient dans les yeux de la libraire s'en sont allés. Elle est là sans y être, n'a plus le coeur à ce qu'elle fait, comme une automate abandonnée, elle qui avait tant d'énergie et d'allant que c'en était communicatif et parfois fatiguant. Elle a été tellement ébranlée par cette perte qu'elle ne veut même pas entendre parler de l'idée de prendre un nouveau chien et parle d'avancer son départ à la retraite. Je me sens désarmé et impuissant devant sa détresse qui peut sembler disproportionnée voire indécente en regard de la maladie ou de la mort d'autres personnes. Mais avec son chien, c'est une partie de sa personnalité qui est partie et rien n'est plus ni ne sera comme avant. Et ça me rend profondément triste quand j'y pense au point que j'envisage de cesser d'aller la voir.

samedi 10 novembre 2012



Spéciale dédicace à Mr. Choubi et à Choubidouwap grâce à qui j'ai (re)découvert ce morceau sublime !

lundi 5 novembre 2012

horrorgami




Marc Hagan-Guirey créé des maquettes en papier de fameuse maisons de films d'horreur qu'il appelle des horrorgami. Il les présente en ce moment à la  Gallery One And A Half  de Londres jusqu'au 14 novembre. 

samedi 13 octobre 2012

samedi 6 octobre 2012

the hostage



Court-métrage écrit et réalisé par Brent Cote en 2010 avec Tahmoh Penikett, Aleks Paunovic et Chelah Horsdal

dimanche 16 septembre 2012

vendredi 7 septembre 2012

éclipse


Court réalisé aux Gobelins par Théo Guignard, Nöé Lecombre et Hugo Moreno !

lundi 3 septembre 2012

chose vue


C'était ce matin, plutôt en fin de matinée. J'étais à la terrasse d'un café de Joigny avec un collègue. Il m'a fait remarquer une voiture s'apprêtant à tourner et dont le pare-brise était défoncé comme si on y avait jeté violemment un parpaing dessus. Ça devait être récent car, et le détail constitue en soi une anecdote ensoleillée, le conducteur roulait avec un masque de plongée comme s'il craignait de voir ce dernier lui exploser au visage au détour d'un virage. Il ne lui manquait donc qu'un tuba. Pas l'instrument bien sûr.

jeudi 23 août 2012

samedi 18 août 2012

le dernier rivage...

"Un peu après, par hasard, Aonamé regarda à la télévision le film Le Dernier Rivage, diffusé tard dans la nuit. Un film américain qui datait des années soixante. Une guerre totale avait éclaté entre l'Amérique et l'Union soviétique. Une énorme quantité de missiles atomiques volaient superbement entre les continents comme des des bancs de poissons volants. La planète allait être subitement anéantie, le genre humain allait disparaître presque partout. Seule l'Australie était épargnée par la retombée des cendres radioactives mortelles grâce ç une certaine direction du vent. Toutefois, ce n'était qu'une question de temps avant que les cendres atteignent aussi ce continent. La destruction du genre humain était inévitable. Complètement impuissants, les survivants attendaient sur ces terres la fin imminente. Chacun vivait les derniers jours de sa vie sur un mode différent. Tel était le sujet du film. Un film sombre et désespérant. (Malgré tout, en le visionnant, Aonamé eut de nouveau la certitude que tout un chacun, au fond de soi, attend l'arrivée de la fin du monde.) Ah... voilà donc ce qu'éprouvaient les hommes en recevant un grand coup de pied dans les testicules, songeait-elle, alors qu'elle regardait Le Dernier Rivage seule au milieu de la nuit." 
Haruki Murakami, 1Q84, Livre 1, Belfond, traduction d'Hélène Morita

Décidément, ce roman est étonnant car non seulement semble-t-il prendre un malin plaisir à mêler les genres tout en distillant une délicieuse sensation de malaise à mesure que le récit progresse et que l'on commence à douter de tout comme son héroïne Aonamé. Mais quelle n'a pas été ma surprise de lire ce passage où il était question du film de Stanley Kramer dont j'ai déjà parlé ici (voir , puis , et encore , et enfin ).
Mais ce n'était pas la première fois que je trouvais une référence directe à ce film que j'aime beaucoup car j'en avais déjà trouvé une trace conséquente dans Julian de Robert Charles Wilson paru chez Denoël dans la collection Lunes d'encre. Le héros démiurge retrouvait le dernier film conservé sur pellicules et réussissait à se le projeter même si la copie était muette. Et ce film était donc Le Dernier Rivage, comme une métaphore de cette Amérique d'après la Chute.
Comme quoi, hein, il n'y a pas de coïncidences...

broken


Formidable film de fins d'études réalisé par Kévin Baudelle, Johanna Olombel et Johann Troude qui sont à l'Artfx de Montpellier.

dimanche 12 août 2012

les délices de la vieille école...

"Je n'ai rien oublié... de ce qui ne fut pas."

Maurice Leblanc, "La vengeance de la Cagliostro"
in La vie et les aventures extraordinaires d'Arsène Lupin édité par Librio.

Je l'ai fini ce matin en buvant mon premier thé et ça aura été un régal jusqu'au bout. Plus qu'à tout relire Leblanc maintenant...

jeudi 9 août 2012

oh my love



La plus belle chanson du DRIVE de Nicolas Winding Refn, et l'une des plus belles que j'aie entendue récemment. Et elle date pourtant de 1971.

jeudi 26 juillet 2012

Spooner

"Quelques instant plus tard Calmer ouvrit le New Yorker à la page qu'il voulait montrer à Spooner, une nouvelle au ton impeccable de John Cheever sur un habitant d'une ville de banlieue qui décide un soir de rentrer chez lui à la nage, en passant par les piscines de ses voisins."

Pete Dexter, Spooner, p. 296, Points, P2802

Je suis en train de me régaler avec ce roman de Pete Dexter dont la verve n'est pas sans me rappeler celle des premiers romans de John Irving. La nouvelle de John Cheever dont il est question était intitulée The Swimmer, et fut effectivement publiée dans le New Yorker du 18 juillet 1964. Elle fut ensuite scénarisée par Eleanor Perry et portée à l'écran par son mari Frank en 1968.

vendredi 20 juillet 2012

l'autre journal, et autres raisons de lire...

Je suis un consommateur compulsif de chose écrite. J'achète des journaux, quotidiens, hebdomadaires, mensuels. Parfois je me lasse de certains et les abandonne, soit pour mieux les retrouver, soit comme des amis qui n'en sont plus et deviennent des fantômes. J'achète aussi des livres, pour moi, pour avant de dormir, pour si je suis coincé quelque part et ne pas me retrouver sans lire. Je lis aussi pour mon travail, pour faire lire. Il m'arrive de penser que, comme d'autres avant moi, je lis, et donc achète des livres, pour qu'ils continuent à exister, pour qu'on n'arrête pas d'en faire. Et c'est le même raisonnement pour les journaux. Je crois que, profondément, cela a à voir avec cette idée, piochée naguère dans le Malpertuis de Jean Ray, et qui voudrait que les Dieux aient disparu parce que les gens avaient cessé de croire en eux. SI l'on n'achète plus de livres, si on ne lit plus, les livres disparaîtrons j'en suis sûr. Hélas. 
J'ai toujours lu, autant que je m'en souvienne, surtout à compter de ce jour où ma mère m'a inscrit à la bibliothèque municipale qui se trouvait à proximité de mon collège. Elle me laissait libre de choisir ce que je voulais lire mais interdisait, dans ce choix-là (trois livres pour quinze jours), toute bande-dessinée. Il fallait que je lise, je venais d'entrer en sixième. J'ai donc attrapé le virus ainsi, et la maladie est devenue endémique parce que ma mère lisait elle aussi tout le temps, de tout et de rien, laissant traîner des livres partout dans l'appartement, y compris dans les toilettes. Et puis, après la municipale où j'allais à chaque fois avec une allégresse qui n'était pas sans rappeler les veilles de Noël, il y eut le Bibliobus et ce fut encore mieux. Certes il fallait encore aller jusqu'à l'endroit où il se garait mais la balade était brève et, là aussi, joyeuse. Je n'y allais pas seul non plus, mais avec mes soeurs et mon frère qui, eux aussi, à des degrés divers et différents, avaient aussi été très tôt affectés par la maladie. Après tout ils vivaient eux aussi dans un appartement jonché de livres. 
Plus tard, j'ai commencé à acheter des livres. D'abord d'occasion, des secondes mains dénichées aux puces, sur les marchés, chez des bouquinistes et j'adorais cela. Cela ne me gênait pas de savoir que le livre qui était désormais le mien, avait connu un autre propriétaire qui, sans que je puisse commencer à imaginer pourquoi, s'en était débarrassé. Seul comptait le fait que je le possédais à mon tour. Je n'ai jamais eu non plus de révérence excessive à leur endroit, les écornant, écrivant dans les marges, maltraitant les couvertures, les prêtant, les perdant et, surtout, les offrant à l'occasion. C'est resté une constante, peut-être pas complètement innocente de calcul économique, mais j'ai toujours aimé offrir en cadeau des livres que j'avais achetés pour moi. Cela continue de temps à autre mais je dois avouer aussi que ces dernières années j'ai eu tendance à griffer mes livres, pour me souvenir qu'ils étaient à moi, et seulement à moi. J'achète plus de livres que je n'en lis et j'en lis bien plus que je n'en achète car on m'en prête encore, on m'en offre et il y a même des éditeurs qui m'en proposent gracieusement en pensant que je leur en commanderai le moment venu. 
Mais à côté de ces livres qui s'empilent sur ma table de nuit, et que je lis au gré de mes humeurs, envies, hospitalisations et autres vacances, il y a encore et toujours les journaux. Et dans ce mot j'inclus aussi cette variété particulière, aujourd'hui qualifiée de mot-valise assez laid et signe des temps, anglo-saxon, qui est celui de mook pour magazine book. C'est une espèce étrange, toujours très soignée et agréable en main, et qui, du moins pour une des librairies où je m'approvisionne, rentre dans la catégorie des livres et donc de ma carte de fidélité. 
Petite parenthèse à ce sujet tiens, avant d'oublier. Je me souviens aussi comment, longtemps, étudiant à Toulouse, j'ai toujours eu deux ou trois cartes fétiches qui ne me quittaient pas et qui n'étaient ni celle d'identité officielle ou celle d'étudiant. Il y avait ma carte de donneur de sang, celle me permettant d'aller au cinoche sans payer pendant ces deux années où animateur de radio libre, je parlais de cinéma à l'antenne avec une impudence juvénile, et celle de la librairie Ombres blanches. Cette carte, à la différence des deux autres, avait cela de magique qu'une fois achevée, c'est-à-dire remplie, elle donnait droit à une ristourne sur l'achat suivant, celui qui ouvrait une nouvelle carte. J'attendais ce moment avec une délectation inouïe car j'adorais cette idée naïve et pour ainsi dire crédule, que la librairie me faisait là un cadeau alors que, et le système est le même dans les grandes surfaces, c'était un moyen de fidéliser leur clientèle et de pousser à la consommation. 
Or donc, les mooks. Aujourd'hui encore, à côté de la presse que je persiste à acheter alors que j'écoute la radio et visite régulièrement des sites d'informations, il y a plusieurs que j'achète et que j'aime à lire et à entasser en une pile précaire et mal assurée au pied de mon lit. Je pense ainsi au Tigre, à XXI et plus récemment au Feuilleton. Mais tous me renvoient à celui qui m'a fait aimer lire et ouvert des horizons qui n'ont jamais cessé de s'étendre même après sa disparition, L'Autre Journal. C'est pour lui que j'ai acheté et achète L'Impossible, le nouveau pari pascalien de Michel Butel. C'est pour lui qu'en avril, pour mes quarante cinq ans, je me suis offert le magnifique livre publié par les arènes et qui rend hommage à l'aventure de L'Autre Journal. C'est ce journal qui, entre autres personnages qui habitent toujours ma mémoire,  m'ont fait découvrir Hervé Guibert, Thomas Sankara, Francis Marmande et Ania Francos. Je me souviens qu'à l'époque je l'achetais avec avidité chaque semaine, le dévorais et, le samedi venu, en faisait une chronique absolument partiale et militante dans la première émission de radio libre à laquelle je participais et que dirigeais avec gourmandise un ami qui depuis a fait son chemin et officie encore sur France Culture. Ainsi, semaine après semaine, je disais à mes partenaires de tablée, aux rares (?) auditeurs, à ma mère qui était une auditrice fidèle, tout le bien que je pensais de tel article, de telle chronique, de tel entretien. Il y avait là une urgence, une évidence, une nécessité vitales que je ne discutais pas. Par la suite je me suis abonné mais c'était peu avant qu'il ne cesse de paraître et j'en ai d'autant plus porté le deuil que je venais  ainsi de m'engager, pas tant financièrement, que sensiblement. C'était comme de me faire larguer alors que j'étais, moi, amoureux. Mais c'était le contexte de l'époque qui voulait ça. 
Tout ça pour vous dire que je me suis mis à dévorer le livre-hommage en quelques jours, dans le jardin ensoleillé d'un couple d'amis en vadrouille dans le Sud, et pour qui je garde un oeil sur la palanquée féline qu'ils ne pouvaient pas emporter avec eux. Et là, dans le calme relatif de leur jardin à peine troublé par les moustique, les avions dans le ciel, les petits Parisiens de la maison d'en face et les tracteurs traversant le village, j'ai retrouvé cette vigueur, cette humanité et cette exigence esthétique et sensuelle qui animait L'Autre Journal, et ça m'a fait du bien. Pardon si j'ai été un peu long.

il n'y a pas de coïncidences...



Je viens de découvrir un peu par hasard que, selon mon humble avis partagé par un certain nombre de gens, le père Hans Zimmer a largement pompé Mars, the Bringer of War de Gustav Holt pour composer la séquence de la bataille du Colisée, l'un de mes thèmes préférés de la BO de GLADIATOR ! Jugez-en vous mêmes...

samedi 14 juillet 2012

rollin hand


En fait mon morceau de Lalo préféré (ex aequo avec The Girl who Came In with the Tide), tiré de la BO de Mission: Impossible !

vendredi 13 juillet 2012

mercredi 27 juin 2012

yoko kanno !




Deux extraits de la bo de Ghost in the shell : Stand Alone Complex par Yoko Kanno

dimanche 24 juin 2012

l'arrivée des camionneurs



Extrait de LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT de Jacques Demy sublimement mis en musique par Michel Legrand.

mercredi 23 mai 2012

vendredi 11 mai 2012

auguri Dado !


 C'est aujourd'hui l'anniversaire de mon neveu préféré, Martin "One Piece" Esposito qui a désormais 10 ans et ne les fait pas : auguri dado, je t'aime !

dimanche 6 mai 2012

transhumance cinéphilique toulousaine (ter)

Je suis un utilisateur de dvd et me refuse pour l'instant encore, pour diverses raisons, à passer au blu-ray. Jusqu'ici je n'avais vu, si je m'en souviens que deux ou trois films dans ce nouveau format et n'avait pas été, à proprement parler, particulièrement traumatisé par ce dernier. Peut-être était-ce dû aux conditions de visionnage car j'ai donc vu, récemment, un blu-ray projeté sur un écran de 2,50 m et le résultat m'a plutôt convaincu que le rendu pouvait donc se rapprocher de celui du grand écran en salles. Un choc quoi.



En l'occurence, il s'agissait du CAPTAIN AMERICA: THE FIRST AVENGER réalisé par Joe Johnston d'après le scénario de Christopher Markus et Stephen McFeely. Le film est épatant et le réalisateur a vraiment réussi à capter l'esprit du personnage de Lee et Kirby. Mais de toute façon, je voulais le voir pour les mêmes raisons que je me suis farci le Branagh : parce que j'avais adoré le Whedon. Et puis j'étais aussi curieux de voir Chris Evans en Steve Rogers gringalet (ils l'ont anémie ou digitalisé ?) puis en Captain America musculeux et ce aussi parce que ce type peut se vanter d'avoir à son palmarés le SUNSHINE de Boyle, le PUSH de MacGuigan et, hélas-mais-bon-hein, le FANTASTIC FOUR de Story. Et puis, j'avais hâte de retrouver Hugo Weaving en Crâne rouge, même si lui peut se permettre de faire ce qu'il veut puisqu'il restera à  jamais l'agent de la trilogie MATRIX. Côté distribution, je noterai aussi, évidemment, la présence de Tommy Lee Jones, même s'il a pris un sacré coup de vieux, de Stanley Tucci en médecin juif allemand et de l'étonnante britannique Hayley Atwell qui joue June Carter.

Les deux derniers films que j'ai vus à Toulouse, je les ai regardés en compagnie de ma soeur et du père de ses enfants (ma soeur étant la mère des enfants d'Antonio, vous suivez) et leur présence leur a donné un supplément d'émotion que je voulais souligner ici. Ça, c'est fait, comme dirait Ussop.



Le premier est une vraie découverte et un bonheur de cinéma (même s'il finit mal) (eh non ce n'est pas un spoiler) : LONDON BOULEVARD écrit et réalisé par William Monahan, le scénarist de THE DEPARTED, d'après le roman de Ken Bruen. C'est un film policier dans lequel le génial Colin Farrell incarne Mitchell, un criminel qui vient de sortir de prison et cherche à ne pas y retourner mais qui, par amitie, va finir par se laisser rattraper par son milieu au moment où une rencontre inattendue (et professionnelle) avec une vedette de cinéma traquée par les paparazzi (Kieira Knightley) commençait à donner un nouveau sens à sa vie. Le film ne vaut pas que pour ces deux-là, même s'ils sont très bons (et même si Knightley est vraiment très très maigre), mais aussi, et surtout, pour la brochette de personnages qui gravitent autour d'eux, qu'il s'agisse de celui joué par l'immense David Thewlis, ou des malfrats interprétés par Ben Chaplin (si veule que c'en est inoui), Stephen Graham et sans oublier le monstrueux Ray Winstone. A noter, en passant, le minois très janebirkinesque d'Olivia Lovibond qui  joue une jeune femme "sauvée" par l'intervention de Mitchell. Le film est aussi un régal de répliques, de scènes incongrues et émouvantes, et offre aux amoureux de la ville, une balade de Londres qui,sans être touristique est tout de même agréable.



Le second est TOUS LES SOLEILS, le film écrit et réalisé par Philippe Claudel. C'est une vraie surprise et, là encore, un vrai bonheur de cinéma ne serait-ce que parce que le film est un film français (c'est plus que rare en ce qui me concerne), une comédie, mais aussi, une comédie italienne, et que le tout se déroule à Strasbourg. Il met en scène un prof de fac italien, Alessandro, joué par le très bon Stefano Accorsi, jeune veuf inconsolable (et donc seul), qui élève (presque) seul sa fille de 15 ans Irina (Lisa Cipriani) et partage son appartement avec son frère Luigi (le génialissement drôle Neri Marcorè) un libertaire qui refuse de travailler, de quitter la maison et de retourner en Italie tant que Berlusconi est au pouvoir. Le film nous montre à la fois les relations compliquées entre le père et la fille, les stratagèmes déployés par son frère et Irina pour lui trouver une compagne, sa relation qu'il a avec une malade en phase terminale à qui il fait la lecture jouée par Anouk Aimée qui demeure, au passage, splendide de beauté et d'élégance ; et je n'oublie pas les amis d'Alessandro, la factrice, l'inspecteur de police compréhensif et d'autres personnages tout aussi attachants. Car le premier mérite de ce film injustement méconnu selon moi (quand on pense au succès de BIENVENUE CHEZ LES CHTIS ! ?) est la tendresse et la compassion que Claudel a pour chacun de ses personnages et le plaisir communicatif qu'il a à les faire vivre sous nos yeux, à nous donner envie de les suivre et à rire avec eux – et non d'eux. Et puis bien sûr il y a la composante italienne du film qui lui donne ce supplément de chaleur et de joie, y compris dans les scènes où les personnages s'énervent. Certes je ne suis pas objectif car je comprends un peu la langue du fait que mon beau-frère est italien, mais il n'empêche que Claudel a su trouver le ton juste et les mots qui fusent et tirer ainsi profit de cette autre culture sans la moquer (on n'est pas chez Danny Boon) mais, au contraire, pour la sublimer. Après tout, c'est la musique baroque italienne qui est au coeur de la vie d'Alessandro, et donc de  la nôtre le temps du film qui s'achève bien trop vite tant on aurait aimé qu'il dure encore. Merci encore à vous deux de me l'avoir fait découvrir alors que j'aurais pu passer à côté sans le savoir.

samedi 5 mai 2012

transhumance cinéphilique toulousaine (bis)

En fait, en vacances, que ce soit chez moi ou en famille, je vois surtout des films sur "petit" écran. Et les guillemets ne sont pas juste une convention car s'il est toujours vrai que l'écran de cinéma est grand (voire très grand), ceux sur lesquels j'ai vu les films suivants étaient conséquents (l'écran plat chez ma soeur) voire imposants (2,50 m pour celui de Fred). Or donc, ces films !



J'ai d'abord vu HARRY BROWN, le film écrit et réalisé par Daniel Barber sur un scénario de Gary Young mettant en scène Michael Caine (79 ans et toujours bluffant) dans le rôle d'un vétéran retraité qui renoue avec la violence pour venger la mort de son vieil ami (David Bradley), assassiné par de jeunes dealers. Le film est une réussite glauque et dense, ne réservant que peu de moments de légèreté et s'ouvrant par une séquence assez dure à encaisser. Outre le casting impeccable duquel ressortent Emily Mortimer, Joseph Gilgun et Liam Cunningham pour ne citer que ceux-là, il faut aussi noter la très belle photo et la mise en scène qui m'ont vraiment étonné. Je pense ainsi à la séquence où Harry décide d'aller s'acheter une arme à feu, décision qui va avoir un effet boule de neige aussi attendu que surprenant. Le fil est avant tout très justement écrit, avec un souci de ne pas tomber dans la facilité ni la violence gratuite. Je me souviens que j'ai eu l'impression de voir une sorte de GRAN TORINO sans concessions, pour adultes pour ainsi dire. En tout cas, je le recommande vraiment.



Puis, j'ai vu (enfin, pas à la suite du précédent hein !) le THOR réalisé par Kenneth Branagh sur un scénario d'Ashley Miller, zack Stentz et Don Payne. Pour ne rien vous cacher, je n'avais pas vraiment envie de le voir celui-là tant j'étais, osons l'euphémisime, plus que sceptique quant au traitement hollywoodien du personnage, pour ne rien dire de la présence du réalisateur de MUCH ADO ABOUT NOTHING ! Mais bon, comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, j'ai résolu de tenter l'affaire, surtout après avoir vu en salles le film de Whedon dans lequel, justement, le fils d'Odin était assez convainquant. Alors, que vaut-il donc ce film-là ? Pour tout dire, j'aurais très bien pu m'en passer si, justement, je n'avais pas vu le film de Whedon tant le traitement  choisi donne par trop la part belle aux effets et à l'action spectaculaire sur la narration et la mise en scène. J'en veux pour preuve l'absence à peu près totale de construction des personnages qui s'agitent un peu vainement sous nos yeux en étant réduits à quelques attitudes et à leur costume sans qu'on sache ce qui les anime et les a amenés-là. Pire encore, cela s'applique aussi aux héros et l'on se dit que tant les acteurs que Branagh ont dû faire des efforts pour faire semblant d'y croire. Ah ça, je ne dis pas que c'est filmé avec les pieds ni que la représentation d'Asgard ou encore de la planète des hommes de glace ne sont pas réussies mais, si vous me permettez ce raccourci un peu facile, je trouve que c'est beaucoup de bruit pour rien. De fait je ne retiendrai que la performance de Tom Hiddleston dans le rôle de Loki dont le personnage est cent fois plus intéressant que celui du fâlot Thor.



Ensuite je me suis régalé en découvrant avec mon neveu Martin (10 ans) et Antonio son père, le CARS 2 réalisé par John Lasseter et Brad Lewis sur un scénario de Ben Queen.
Le film est extarordinaire ! Et si je le compare au précédent, il lui est non seulement absolument supérieur en termes de mise en scène, d'écriture et d'interprétation, mais aussi sur le plan émotionnel. J'y ai ri abondamment et me suis abandonné au plaisir enfantin d'une bonne histoire truffée de références cinéphiliques, en particulier aux Bond. Bien meilleur que le premier opus pourtant déjà très bon, celui-ci est dans la lignée du second TOY STORY au niveau de l'élaboration et de l'animation (aux sens propre et figuré) de ses personnages, mais il bénéficie en outre des derniers progrès réalisés dans ce domaine et qui en font un film splendide. Le travail, et le souci du détail dans le rendu, des décors, tout comme du moindre accessoire et élément, sont confondants. Je pense ici, par exemple, à la scène où l'on découvre Tokyo et ses lumières et où l'on voit, fugitivement mais l'effet est saisissant, celles-ci se refléter dans les flaques d'eau sur la chaussée. Magique. Un spectacle à ne pas rater.

ps : la suite demain, ou le jour d'après.

jeudi 3 mai 2012

transhumance cinéphilique toulousaine

Cette année ma région était dans la dernière zone à partir en vacances, mais l'important était en fait de partir ; ce que j'ai fais en descendant à Toulouse pour, entre autres, avaler un certain nombre de films. 
Il y a ceux que j'ai vus en salles et ceux que j'ai vus en famille (et pour l'un chez un ami).
Je commencerai par les premiers.
J'ai d'abord vu, pour me vider la tête du temps mitigé qui m'avait accueilli et parce qu'il était en vo, le LOCKOUT écrit et réalisé par James Mather et Stephen St-Leger.



Il s'agit d'une espèce d'auberge espagnole mêlant aussi bien OUTLAND que ESCAPE FROM NEW-YORK, le tout avec un casting réunissant Guy Pearce, Maggie Grace (pas si mal en fat, je veux dire comme actrice), Lennie James, Peter Stormare et deux britanniquesb ien barrés, Vincent Regan et Jospeh Gilgun, le petit dernier de Misfits. C'est plaisant, ça se laisse regarder, mais comme c'est une production Besson, ça s'oublie aussi vite.

Ensuite, j'ai vu le TWIXT écrit et réalisé par Francis Ford Coppola, lui aussi en vo, ce qui a emballé ma décision. Il faut dire que j'étais partagé entre l'envie de découvrir ce que le vieux maître pouvait faire en s'attaquant au fantastique et par l'idée que j'allais être déçu parce que la critique avait été par trop lyrique, comme s'il s'agissait de l'encenser avant qu'il ne disparaisse.



Eh bien le résultat se situe entre ces deux écueils et m'a agréablement surpris. Coppola a mitonné une sorte de chimère indolente et sans prétentions, quelque part entre le Twin Peaks de Lynch et le IN THE MOUTH OF DARKNESS de Carpenter, avec une touche d'onirisme et d'expérimentation (le noir et blanc), un casting aux petits oignons et, en prime, Edgar Allan Poe. J'ai apprécié le rythme nonchalant du film, à l'image de son protagoniste et aussi le fait qu'au bout du compte, rien de ce que l'on a vu n'a peut-être existé en dehors des songes et du délire éthylique de cet écrivaillon ridicule. Surtout, bien sûr, j'ai une fois de plus été bluffé par Elle Fanning qui, à 14 ans à peine (depuis le 9 avril), est pour moi l'une des meilleurs comédiennes américaines. Petite blague de Coppola : la femme du héros, Denise, est jouée par Joanne Whaley qui fut longtemps mariée à Val Kilmer !

Enfin, j'ai vu le THE AVENGERS, écrit et réalisé par Joss Whedon et je me suis pris une claque monumentale et jouissive qui m'a ramené trente ans en arrière, à l'époque où je découvrais les héros de Marvel.



C'est simplement le meilleur film de super-héros produit et dont l'efficacité programmée par les films précédents introduisant les personnages est renforcée par une 3D discrète mais pertinente, un humour permanent et un catsing impeccable. A ce titre je retiendrai la très sexy Cobie Smulders qui joue l'agent Hill, l'inattendu Harry Dean Stanton (85 ans quand même !) en vigile et la performance de Tom Hiddleston en Loki, lui qui était l'inspecteur Martinsson dans les aventures télévisées de l'inspecteur Wallander !

mercredi 2 mai 2012

lundi 16 avril 2012

Gustavo Dudamel !



Le "mambo!" du WEST SIDE STORY de Leonard Bernstein jouissivement interprété et enthousiastement reçu par le public vénézuelien : je ne m'en lasse pas !!!

bonus : vingt minutes de Bernstein de plus

samedi 14 avril 2012

star wars uncut



Voilà ce qui se passe quand on propose à des fans de refaire quinze secondes de A NEW HOPE et qu'on monte toutes ses micro-séquences bout à bout : le meilleur cadavre exquis de SF !

dimanche 25 mars 2012

il était une fois en amérique (suite)

 Tuesday Weld est Carol, la maîtresse de Max

 Larry Rapp (Fat Moe), James Hayden (Pasy), Woods, De Niro et William Forsythe (Cockeye)

 Joe Pesci est Frankie Manoldi

 Burt Young est Joe

 Treat Williams est O'Donnell, le syndicaliste

 Danny Aiello est le chef de la police

Elizabeth McGovern est Deborah

Darlan Fluegel est Eve, la maîtresse de Noodles


samedi 24 mars 2012

il était une fois en amérique








Ultime film de Sergio Leone qu'il mit des années à mettre en chantier, ONCE UPON A TIME IN AMERICA est, avec THE GODFATHER, l'un des films essentiels pour bien apprécier l'envers du décor de la construction de la société étatsunienne. C'est aussi l'un des meilleurs films de Robert De Niro et, surtout, de James Woods. Je ne me souvenais pas de grand chose du film, hormis la musique entêtante de Morricone, mais j'avais gardé en mémoire son personnage et sa susceptibilité pathologique. J'avais oublié le montage faisant la navette entre le "présent" des années 60, puis l'enfance des personnages du film et la période de la prohibition. Mais aussi le fait que Noodles est un opiomane et que l'on peut considérer (et l'ultime plan va dans ce sens) que tout le film n'est qu'une rêverie induite par l'opium et que rien ne s'est vraiment déroulé comme on le comprend. Je me suis aussi rendu compte que, comme la première fois, je ne suis toujours pas convaincu que Max se jette dans le camion à ordures ; je l'imagine plutôt avoir préparé un plan B, une fuite au cas où Noodles refuse de le tuer. Quant au fait que Deborah (Elizabeth McGovern) ait fini sa vie avec Max, trahissant ainsi son seul amour (à cause du viol ?) cela m'était sorti de l'esprit tout comme le fait que c'est une Jennifer Connelly de treize ans qui l'incarne enfant.
Sinon, j'ai été une fois de plus époustouflé par l'ampleur de la mise en scène de Leone qui témoigne de la même maîtrise qu'il s'agisse d'animer une rue emplie de figurants en costumes ou pour une scène intimiste. Son souci du détail, du vérisme, de s'attacher à la vérité historique renvoie à ses oeuvres antérieures, en particulier GIU LA TESTA (Il était une fois la révolution) qui est aussi une histoire d'amitié trahie à cause d'une femme. Un classique à (re)découvrir absolument.

vendredi 23 mars 2012

captain blood (enfin)





Tant Olivia de Havilland qu'Errol Flynn étaient deux quasi-inconnus sur qui la Warner tenta un pari qui réussit au-delà de leurs espérances. Le couple à l'écran se reformera encore huit fois avec toujours le même succès.

jeudi 22 mars 2012

capitaine blood (encore)






L'abondance d'intertitres en lieu et place d'une voix-off (et encore je ne les ai pas tous mis) est comme une réminiscence du temps du muet, mais aussi un hommage, à mon sens, à l'aspect littéraire de l'histoire. Le film, écrit par Casey Robinson, était en effet inspiré d'un roman d'aventures de Rafael Sabatini, auteur à succès dans les années 20 et 30.

mercredi 21 mars 2012

capitaine blood (suite)







La Warner avait été chercher Michael Curtiz en Hongrie et même si elle dut en permanence le surveiller en raison de sa tendance à ne pas regarder à la dépense et à s'engueuler avec ses comédiens, elle n'eut qu'à s'en féliciter. La patte européenne de Curtiz était non seulement dans ses mouvements de caméra, y compris dans des plans statiques, mais aussi dans l'éclairage des scènes et l'utilisation très expressionniste des ombres. Curtiz dirigea douze fois Errol Flynn ce qui n'empêcha pas les deux hommes de se détester cordialement !

mardi 20 mars 2012

changement dans la continuité

Comme l'hébergeur de ce site a décidé que je n'avais plus de place pour importer les images des films que je capture, j'ai créé un autre blog pour continuer à parler des films que j'aime et pour faire partager ce plaisir. Vous pouvez donc vous balader sur celui-ci et/ou me retrouver sur la vie imite le cinéma.

ps : il y aura tout de même, pour les jours à venir, des billets publiés sur ce blog car j'avais pris quelques dispositions dans ce sens...

capitaine blood

Il y a tellement à montrer et à dire à propos du CAPTAIN BLOOD de Michael Curtiz qu'il y aura donc plusieurs billets. Commençons donc par le côté pirate. Enfin, ceux-là n'en sont pas, mais Blood ne serait jamais devenu un pirate sans le colonel Bishop (Lionel Atwill), à gauche, cruel planteur et supporter du roi James qui a envoyé ces hommes aux colonies pour devenir des esclaves. Au centre, sa nièce, Arabella (Olivia de Havilland) qui, pour le sauver des mines, achète Blood et s'en entiche aussitôt. A droite, le gouverneur de Port Royal (George Hassell) qui va redonner l'occasion à Blood d'exercer sa médecine en raison de la goutte qui le fait souffrir. Comme je le comprends.

On a beau être au XVIIe siècle, mais la dénonciation de l'esclavage, qui ne touche pas que des Africains mais aussi des Britanniques, est au coeur du film car il nourrit la rancoeur et la haine de ces hommes qui deviendront ensuite volontiers des pirates. Mais bon, c'est une colonie anglaise, et non américaine, alors on imagine que cela devait faire sourire le public de l'époque.

Le drapeau de l'équipage de Blood qui met en avant la fraternité au combat des hommes.

Errol Flynn est Blood et il accepte de devenir partenaire avec le Français Levasseur joué par le meilleur vilain du cinéma de l'époque, l'excellent Basil Rathbone dont l'accent français est délicieux.

Si Flynn n'était pas un escrimeur, Rathbone avait été, lui, champion militaire, et cela donne à leur premier combat (il y en aura d'autres dans d'autres films), une crédibilité inattendue et plaisante.

Les bâteaux étaient en fait des miniatures particulièrement bien conçues et soignées.