lundi 30 novembre 2009

nostalgie...



Générique de The Protectors (1972) qui s'appelait Poigne de fer et séduction en vf.

Série britannique (la seule de Gerry Anderson à ne pas être de la SF !) avec la vénéneuse Nyree Dawn Porter et Robert Vaughn. Je me souviens que ma mère parlait souvent d'un gars, le mari d'une de ses amies, qui était le sosie de Robert Vaughn. La musique, que j'adore toujours, était de John Cameron.

dimanche 29 novembre 2009

merci bernard !

Après une nuit ni faite ni à faire ponctuée de rêves confus et scandée par des réveils trop nombreux, je me suis propulsé au marché en espérant pouvoir ainsi m'ébrouer des miasmes nocturnes. A peine avais-je traversé ma cour que c'en était fait de cette morosité inhabituelle pour un samedi car le vent piquant a eu tôt fait de donner des couleurs pèrenoélesques à mon visage avenant ! J'ai été en revanche très déçu par le "marché de Noêl" installé devant le marché couvert : rien de très folichon (hormis un olibrius déguisé en chevalier montypythonisant qui vendait des répliques d'armes médiévales). Déception aussi, sur le principe de découvrir dans la presse la confirmation de cette info glanée chez ma coiffeuse : le couple d'atrabilaires épiciers (mais dont le commerce rendait bien service le dimance) installé à cinquante mètres de chez moi prend sa retraite et l'emplacement accueillera une agence bancaire.
Dans mon panier : un chou-fleur, du soja frais, un radis noir, des olivettes, des choux de Bruxelles, des haricots verts, de la salade, des carottes, de la dinde, du cheval, des endivettes, des navets, des rutabagas, des patidous, des panais et du pain.
En rentrant, je me suis mis à regarder MR MAGORIUM'S WONDER EMPORIUM, le délicieux film (mais pas que) pour enfants de Zach Helm qui l'a écrit et réalisé. J'avais énormément aimé son précédent film STRANGER THAN FICTION. J'en ai profité pour équeuter les haricots verts.


Puis, hier soir, après un rapide tour pour rien au marché de Noêl (qui avait élu domicile dans le marché couvert et auquel j'ai trouvé un air de fête commerciale où j'ai croisé des collègues, des élus et la maraîchère à qui j'achète salades et carottes et qui baguenaudait, en "civil", avec son fils !) je me suis rendu à l'Hôtel de Ville de Joigny pour assister à l'avant-dernière représentation de "Pièces montées", le spectacle de la troupe amateur Villecien et ses Têtes de l'art.
Il se trouve que je connais un peu le metteur en scène qui est un collègue et un ami et que je voulais voir dans un contexte autre que scolaire pour vérifier ce que je supputais. Et j'avais raison de subodorer que cette bonne humeur et cet entrain qui l'accompagnent en général au lycée et en font un indispensable compagnon de jeu n'étaient rien en comparaison de ce qu'il devait inspirer au théâtre. Je l'ai trouvé rayonnant, d'une jeunesse insolente, d'une énergie réjouissante et content, de lui, de ses comédiens, de voir autant de gens, juste très content. Et ça, bien au-delà des qualités de la pièce (un divertissement sur le théâtre et la manière dont il permet de dépeindre le monde et est donc de facto irremplaçable) et de ses comédiens (tous convaincants, tous montrant une envie sincère et un plaisir palpable qui compensent le manque de métier et d'assurance), ça m'a fait du bien. Il se trouve qu'une des scènes les plus touchantes selon moi de la pièce est l'évocation de la dernière dictée d'un instituteur en blouse grise prenant sa retraite. Je n'ai pu m'empêcher d'y voir là une façon pour lui d'exorciser le fait que, justement, cet été, il prendra sa retraite. Et donc, dans quelques mois, je vais regretter ce délicieux compagnon de jeu de lycée...

samedi 28 novembre 2009

mal dormi...

J'ai carrément mal dormi cette nuit et je me suis réveillé un peu chiffonné vers 6h30. Trop de réveils intermédiaires, trop de rêves confus dont je ne veux pas me rappeler ; et cette bouche sèche et pâteuse à la fois. Heureusement qu'il y a le marché, que c'est samedi et que ce soir je vais au théâtre voir une pièce mise en scène par un ami et collègue.

Et pour chassez les affres de la nuit...


vendredi 27 novembre 2009

paradoxalement vôtre

Un des aspects endémiquement excitant de ma profession d'enseignant (z'avez vu ce début de phrase ! ?) c'est cette propension que nous avons, consciemment ou non, à nous écouter parler. Faute d'oreillette relayant un son amplifié, je suis bien obligé d'être en permanence attentif à ce que je raconte (et fais, mais aussi ce que font et disent les élèves) de manière à ne pas dire tout et n'importe quoi d'autant que je ne lis pas un prompteur et improvise (en fonction des élèves, de leur humeur, des absents) une bonne partie de ma "partition". Du coup j'aime assez quand j'ai la sensation que ce que je leur dis fait, non seulement sens, mais dépasse largement les objectifs prévus et les emmène un peu plus loin que prévu ; enfin, disons ceux qui ont dans les yeux cet éclat qui me laisse accroire qu'ils le peuvent (les autres tant pis pour eux : c'est le darwinisme pédagogique). Ainsi, hier matin, en préambule à deux heures de sous-régime intellectuel (faire de la grammaire avec des première année de CAP mécanique et carrosserie est certes intéressant mais guère exaltant !), j'ai eu cours avec ma classe de première bac pro (là encore, de futurs mécaniciens, carrossiers et chômeurs).
J'aime beaucoup ces heures-là car je sais que, normalement, je vais pouvoir me marrer au moins une ou deux fois, parler d'un ou deux films (hier ça été le VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER de Cimino) et leur apprendre deux ou trois choses qu'ils ne connaissent et les feront sortir de ma salle plus malins qu'ils n'y étaient rentrés (oui, je sais, je me la pête : et alors ?). Donc hier, alors qu'on continuait à discuter du fait-divers à l'origine de L'Adversaire d'Emmanuel Carrère (grâce auquel, mercredi, je leur avais aussi parlé de Philip K. Dick et des Misérables d'Hugo !) j'en suis venu à leur parler d'empathie (je n'ai pas été jusqu'à leur parler des androïdes dickiens...), de sympathie/antipathie et des sociopathes. De fait je n'aime rien tant que prendre du temps pour leur parler de vocabulaire, a fortiori de l'origine de certains mots qu'ils connaissent ou découvre (même si j'en soupçonne un ou deux de toujours savoir de quoi je parle mais de faire comme si).
Mais je me retrouve aussi souvent dans la situation où je mets en perspective un sujet qui les concerne en tâchant de leur exposer les différents aspects de la chose ; et tout du moins qu'il n'y a pas qu'un seul angle de compréhension. Ainsi, alors que j'écrivais au tableau, la surveillante est entrée pour prendre le billet d'appel. Comme je l'avais laissé aux bons soins de l'élève proche de la porte je ne me suis pas tout de suite retourné (je sais, c'est un manque de courtoisie). Mais je l'ai tout de même fait car j'ai senti qu'elle s'attardait.
Et pour cause ! elle tenait dans les mains les documents relatifs à la vaccination contre ce -que-vous-savez. Ne le cachons pas, je pense que c'est une fumisterie (certes mortelle pour certains malades mais avec un taux de mortalité inférieur à tant de causes de décès, y compris pathologiques que ça me donne le vertige) pour remplir les caisses des labos, mais devant les moues et les commentaires de beaucoup d'élèves je me suis surpris à leur conseiller de bien lire le document, à chercher dans la presse et sur internet pour mieux comprendre et étayer leur décision. Car c'est pas pour en rajouter sur la chose mais je pense que ça fait partie de mon taf et je l'aime aussi pour ça.

nb : un Pomplamoose pour la route, et en français de surcroît !


jeudi 26 novembre 2009

public enemies

C'est en finissant de regarder le PUBLIC ENEMIES de Michael Mann en dvd (j'l'avais loupé en salle et j'attendais cette sortie avec impatience) que deux évidences concomitantes m'ont estourbi simultanément.
Primo, Mann demeure plus que jamais l'un des meilleurs réalisateurs américains de cinéma, de la trempe des Ford, Hawks et Peckimpah et son ode à Dillinger est un véritable western urbain à la beauté sépulcrale.
Secundo, Johnny Depp et Christian Bale sont deux des meilleurs acteurs de leur génération (Bale étant mon préféré mais passons là-dessus) et incarnent, par leur talent, leur présence, la décontraction et la probité de véritables émules de, respectivement, Marlon Brando (pour Depp, mais le Brando jeune, pas celui de THE GODFATHER !) et Gary Cooper (pour Bale donc).
Le film est d'une maîtrise filmique inouïe (bien plus que ne l'était son MIAMI VICE pourtant très bon mais qui en rajoutait parfois un peu trop sur le plan visuel), certains plans étant d'une beauté confondantes. Et le fait qu'il se termine autour d'une salle de cinéma est (si l'anecdote est véridique) une trouvaille somptueuse. Il me tarde déjà de le revoir, dans quelque temps, avec le commentaire de Mann lui-même.



ps : enfin, de la pléthore de bons comédiens qui apparaissent à l'écran j'en distinguerais un troisième, Stephen Lang (l'agent spécial qui vient rendre visite à Billie en prison) que l'on verra bientôt dans AVATAR ; il dégage en effet une présence phénoménale...

mercredi 25 novembre 2009

auguri marie(chat)

Aujourd'hui mes pensées iront plus particulièrement à mia sorella mariechat...
J'ai pensé à elle dès mon réveil très matinal. En effet, conséquence inattendue d'une nouvelle médication pour mon hypertension artérielle, je m'endors très tôt et me réveille aussi de plus en plus tôt. Ainsi, ce matin, je n'ai pas pu me rendormir alors qu'il n'était que cinq heures. Aussi, après avoir été allumer le chauffage d'appoint de ma salle de bain, je me suis remis au lit pour lire. C'est là que j'ai souri en repensant à toutes ces fois où, en vacances à Toulouse, j'avais découvert ma soeur, au lit en train de lire de bon matin.

mardi 24 novembre 2009

ken thorne for ever !


Bien plus que celle du générique (une rengaine peu agaçante pour le moins à la longue), c'est la musique d'ambiance (dite incidental) de The Persuaders (Amicalement vôtre) composée par Ken Thorne que j'adorais. Rien que de l'écouter j'en ai des frissons de plaisirs enfantins...

lundi 23 novembre 2009

fringe, encore et toujours











C'est peu de le dire mais Fringe est l'une des meilleures séries diffusées à l'heure actuelle, l'une des meilleures séries de SF jamais faites et le meilleur travail d'Abrams (enfin y a aussi Lost, je vous l'accorde), Kurtzman et Orci (lesquels sont des acolytes du premier et ont aussi produit Alias et STAR TREK). Le meilleur exemple de cette réussite (même si n'importe quel épisode, de préférence de la saison 2 , mais c'est pas obligé, ferait l'affaire) est "August", l'épisode 8 diffusé la semaine dernière. Non seulement on y retrouve le mystérieux personnage de l'Observateur mais pour le même prix on en a même quatre différents (quoique aussi chauves et si délicieusement rétro-futuristes). On en apprend davantage sur leurs agissements (mais ne comptez pas sur moi pour le faire) et cela contribue à étoffer le fil rouge (ce qu'ils appellent l'arc narratif) d'une série que, à tort, on pourrait parfois trouver un peu confuse et dispersée. La série continue donc aussi excitante et surprenante mais elle donne toujours autant envie de voir l'épisode suivant. Je croise juste les doigts pour que l'audience ne retombe pas pour qu'elle échappe au couperet de l'annulation qui tombe désormais avec la facilité navrante d'un éjaculateur précoce...

ps : dans un autre registre mais pas éloigné de la télévision et de la science en roue libre, deux liens vers des articles de Martin Winckler.

dimanche 22 novembre 2009

comme un samedi de marché

L'air était étrangement doux pour la saison hier matin et j'ai dû rentrer les gants que j'avais mis au cas où. Lorsque le gel va débouler sans crier gare on va tous morfler sévère !
En attendant je continue à faire fi de la paranoïa organisée en continuant à penser que, quoiqu'en dise la ministre de l'effroi, la route et les maris violents tuent bien davantage que cet énième avatar viral d'une nature amorale. Et puis comme notre ministère n'a pas l'air de penser que les enseignants sont prioritaires pour la vaccination (ce n'est pas comme si on était quotidiennement dans un bain de culture au contact de jeunes dont la majorité a une conception minimaliste de l'hygiène corporelle...), pourquoi devrais-je m'inquiéter alors que mon médecin ne l'est toujours pas ?
A la question, rituelle mais amène, des primeurs, maraîchers et artisans du marché j'ai répondu sans forcer que j'allais très bien, comme un samedi de marché. Et c'est la vérité, y a pas à tergiverser là-dessus.
Hier j'en ai même ramené (outre un chou vert, un choux-fleur violet, un chou rouhe, des choux de Bruxelles, des betteraves crues, du mesclun, de la mâche, des concombres noa, un radis noir, des radis chinois, des pommes, tentation et ariane une patate douce, des endives, du poulet, du cheval, du saumon, du soja et des soupes de nouilles coréenne et japonaise) une curiosité : la chayotte. Je vous en dis plus après l'avoir goûtée !

Un peu de musique pour le weekend : "Expiration Date" par Pomplamoose (le film dont on voit des extraits est HIS GIRL FRIDAY d'Howard Hawks !)


samedi 21 novembre 2009

scanners


"
My art keeps me sane."


C'est en 1981, avec ce SCANNERS qu'il avait écrit et réalisé que je découvris David Cronemberg. Je n'avais alors que quatorze ans, je m'enfilais de la SF en intraveineuse et il devint mon dieu cinématographique tutélaire. Les années qui suivirent furent prodigieuses tant mon héros mettait en scène des personnages hallucinants tels que le James Woods de VIDEODROME, le Christopher Walken de THE DEAD ZONE, le Jeff Goldblum de THE FLY, les deux Jeremy Irons de DEAD RINGERS ou le Peter Weller de THE NAKED LUNCH. Puis il y eut une période de profonde incompréhension qui commença avec M. BUTTERFLY et continua jusqu'à SPIDER. Enfin, mais loin de la SF pervertie des années 80, je me rapprochais à nouveau de lui avec deux exercices de style violents, et la recréation de Viggo Mortensen dans A HISTORY OF VIOLENCE et EASTERN PROMISES.
Avec SCANNERS je rentrai dans un univers oscillant entre le glauque visuel (la première séquence, dans le Mall donne envie de vomir) et des plans d'une beauté irréelle, des bande-sons fignolées et entêtantes, et des acteurs dérangeants. Je ne connaissais pas alors non plus Le Prisonnier et n'identifiai donc pas non plus Patrick McGohan dans le rôle du professeur Ruth ; il en va de même de Michael Ironside qui devint pourtant immédiatement un de mes acteurs de seconde zone préféré. En revanche, je fantasmais encore sur Jennifer O'Neill que je venais de découvrir à la télévision dans SUMMER OF 42 (dont la musique de Miche Legrand me donne encore des frissons).
Revoir le film après toutes ces années (je l'avais revu en vhs il y a presque dix ans déjà et la copie n'était pas terrible) est incroyable car, finalement, le film n'a pas tellement vieilli en ce sens que, par exemple, le dernier épisode de Fringe (2.07 Of "Human Action") surfe sur le même thème sauf que ConSec a été remplacé par Massive Dynamics mais l'idée demeure... même si la scène de l'accident avec le minibus rentrant dans le magasin de vinyles a un côté rétro indéniable.

vendredi 20 novembre 2009

de la versatilité des surprises
















Mercredi matin, vers 7h45, j'étais au marché. J'avais en effet rendez-vous à midi trente chez mon cardiologue (et je tenais absolument à faire mon marché avant d'aller en cours plutôt que de le faire en sortant). Evidemment, il n'y avait pas grand' monde, y compris du côté des maraîchers qui n'étaient pas non plus encore complétement installés. C'est ainsi que j'ai pu prendre l'image ci-dessus après que l'un d'eux ait découvert (en voulant brancher sa balance sur un des boîtiers dissimulés sous le sol) un rat mort au fond de l'orifice !
Sinon, j'en ai ramené des carottes, des navets, des rutabagas, des choux-fleurs (un blanc et un vert), des pommes, des poires, un filet de poulet, du pain, des panais, des radis chinois, des coeur-de-boeuf, des choux de Bruxelles, une chicorée, des poivrons et du cheval hâché...

Sinon, hier après-midi j'ai aussi eu
Mariechat, mia sorella favorite au téléphone, et ça m'a fait un bien fou d'avoir des nouvelles de sa part, de la savoir debout et souriante : baci !
Un peu de musique pour elle (mais pas que) :




C'est hier, en écoutant les messages du répondeur de "Là-bas si j'y suis" tout en faisant mon repassage que j'ai appris le décès de Kriss.
Elle a toujours été une de mes voix radiophoniques préférées, l'une de celles dont le rire, le timbre, la sensualité nimbée de tendresse, la générosité et l'humanité me faisaient à la fois fanstasmer et espérer dans le genre humain. Je découvre qu'elle était malade depuis longtemps et je m'en veux de ne pas l'avoir écouté depuis des lustres. Elle me manquera.
Je vous conseille de la réécouter sur arte radio...


jeudi 19 novembre 2009

forcément SF



J'ai trouvé la vidéo ci-dessous dans laquelle Isaac Asimov explique ses trois lois de la robotique qui apparaissent en 1942 dans la nouvelle "Runaround" (Cercle vicieux). On ne peut pas faire plus old school...



First Law: A robot may not injure a human being, or, through inaction, allow a human being to come to harm.
Première Loi : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.
Second Law: A robot must obey the orders given it by human beings except where such orders would conflict with the First Law.
Deuxième Loi : Un robot doit obéir à tout ordre donné par un être humain, à l'exception d'ordres en contradiction avec la Première Loi.
Third Law: A robot must protect its own existence as long as such protection does not conflict with the First or Second Law.
Troisième Loi : Un robot doit protéger sa propre existence tant que cette protection ne rentre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième Loi.

mercredi 18 novembre 2009

prison break










C'est dans les années 80, dans feue Temps X que je découvris pour la première fois Le Prisonnier.
Certes, il apparaît que la série avait été diffusée dès 1968 (mais bon je n'avais que un an alors), mais partiellement seulement. Mais pour moi elle demeure une expérience de SF pure et télévisuelle par essence que je ne peux séparer ni des deux jumeaux nerds, ni de Patrick McGohan. Son décès avait achevé d'enterrer la série tout en lui donnant une éternité que sa modernité et son originalité lui avaient conféré dès le début. Toutes les rumeurs, y compris celles associant Nolan, d'une adaptation pour le grand écran se brisèrent sur l'évidence du caractère inaltérable et inexpugnable de l'oeuvre originale. Le seul qui avait réussi à s'en rapprocher avait Peter Weir dans THE TRUMAN SHOW.
C'est d'ailleurs, visuellement parlant, de ce côté-là que les producteurs de la nouvelle version ont manifestement louché tant le village balnéaire version Bill Gallagher (avoir embauché un Britannique pour l'adapter, une ironie de plus ou une brillante trouvaille ?) semble coincée dans les années cinquante, dans une boucle temporelle à l'époque de BARTON FINK, dans un désert (à l'irakienne ?) entouré de montagnes hostiles (comme en Afghanistan ?). La britannicité de la série se retrouve même dans le casting, ne serait-ce que par la présence de Ian McKellen (touche SF indéniable, trop peut-être tant les n°2 étaient interchangeables chez McGohan) et de Jamie Campbell Bower (découvert dans SWEENEY TODD...) ; mais aussi dans le fait que l'on y roule à gauche : un vrai cauchemar orwellien donc.
Reste que, sans trop en dévoiler, la série surprend dès son ouverture en se perdant un peu dans la découverte du village (on croirait presque un décalque du début de LA PLANÈTE DES SINGES) au lieu de plonger abruptement le héros comme dans la série originale. Il faudra attendre pour s'en faire une meilleure idée ; attendre et espérer que cette version valait le coup d'être produite et a quelque chose de neuf à nous offrir...

ps : alors que je préparais ce billet j'ai découvert qu'Edward Woodward (le héros de The Equalizer, l'une de mes séries fétiches) venait de décéder...

mardi 17 novembre 2009

merde à la pluie

en travers de la gorge...

Le devoir de réserve (pas celui fantasmé pour les écrivains par un certain député, le vrai, celui des fonctionnaires) est au prof ce que le bracelet électronique est au délinquant : une servitude volontaire qu'on voudrait nous faire passer pour un mal nécessaire. Déjà, alors que je faisais mon service national, je n'appréciais pas cette épée de Damoclés que la Grande Muette faisait peser sur mon discours à l'extérieur de la base. Devenu enseignant, j'ai appris à contourner en partie l'obstacle en choisissant de militer syndicalement tout en sachant que, malgré tout, la laisse existait toujours, quoique plus lache. C'est d'autant plus vrai en ce qui concerne les discussions auxquelles je participe en tant que membre du Conseil de discipline de mon lycée, sans parler des votes. Je n'en dirai donc rien de précis si ce n'est qu'à l'issue de celui auquel j'ai assisté hier après-midi, sous un ciel morne et déjà éteint, je continuais toujours à ressentir le même malaise que dans la salle de délibération. Et ça a continué jusqu'à ce que je rentre chez moi. N'aurait été cet engagement de ne plus boire (au moins jusqu'à Noêl), je me serai volontiers bourré la gueule. Chierie.

lundi 16 novembre 2009

conte macabre

Dimanche après-midi j'ai enfin pris le temps de regarder le SWEENEY TODD : THE DEMON BARBER OF FLEET STREET de Tim Burton. Oserai-je le dire, mais j'avais oublié que c'était une comédie musicale ! Pas que je m'en plaigne, loin s'en faut, étant plutôt fan d'une certaine idée du genre dont l'exemple ci-dessous (où l'on retrouve, impérial, Johnny Depp au rasoir et surprenant, comme toujours, Alan Rickman) est assez atypique, hormis si on qualifie de chorégraphie les mouvements du personnage.

Adaptation d'un musical de Stephen Sondheim (qui écrivit naguère les paroles des chansons de WEST SIDE STORY) des années 80 sur un scénario de John Logan (écléctique car il a aussi bien écrit ceux de THE AVIATOR, GLADIATOR ou encore THE LAST SAMURAI), le film de Burton est à l'image de son univers : un conte macabre, rouge et noir à souhait et néanmoins irrigué par une vigueur et une énergie pas que mortifère. Helena Bonham Carter (Mme Burton à la ville) y est crépusculairement belle.

dimanche 15 novembre 2009

sous la pluie obstinée

Il y avait longtemps que ça ne m'était pas arrivé ! Samedi, vers quatre heures du matin, je me suis retrouvé à m'extirper de ma couette douillette et à m'asseoir, dans la pénombre, pour écrire une phrase dont je venais de rêver (enfin, disons cet état de semi-conscience proche du réveil) ; j'ai donc attrapé un stylo et un post-it et j'ai griffonné en espérant (et oui, même semi-comateux, j'espérais) que ce soit lisible au réveil. Et aussi miraculeusement que le XV de France vendredi soir, ça l'était. Du coup je ne résiste pas à l'envie de la partager avec vous. Je vous préviens, c'est un jeu de mots à deux balles : Jean-Phi, il vit à Joigny, il a tout compris.

A peine sorti pour aller au marché je me suis heurté à un mur de pluie obstiné qui m'enchante secrètement (ça fait pousser ce que je mange et ça fait râler les gens : j'adore !) d'autant que du coup il fait à nouveau doux pour la saison. Bon, certes, ça manque de soleil mais y a pas de quoi fouetter un chat non plus.



nb : haricots verts, choux de Bruxelles, blancs de poulet, chou-fleur, radis noir, soja frais, olivettes, cocombres noa, endives, pommes, cheval hâché, pain, fromage et huile de sésame...

samedi 14 novembre 2009

de l'écriture

Castle est de loin (avec peut-être White Collar), la série policière la plus enlevée et sexy. Et Nathan Fillion y est outrageusement drôle.









Jon Huertas, Nathan Fillion, Seamus Dever, Castle, 2.08 "Kill the Messenger"

"Je pron. Premier mot du langage, première pensée de l'esprit; premier objet d'affection. En grammaire, c'est le pronom de la première personne du singulier. On prétend que nous en est le pluriel, mais qu'il puisse exister plus d'un moi-même paraît sans doute plus clair aux grammairiens qu'à l'auteur de cet incomparable dictionnaire. Concevoir deux moi-même est difficile, quoique merveilleux. L'usage franc et n"anmoins gracieux du "je" distingue un bon écrivain d'un mauvais ; ce dernier le porte à la manière d'un voleur qui tente de dissimuler son butin."

Ambrose Bierce, Le dictionnaire du Diable, 1911,
traduction de Pascale Haas



vendredi 13 novembre 2009

les (pas vraiment) experts Sens

Hier matin, j'ai accompagné ma classe de troisième à Sens pour visiter la déchetterie et l'incinérateur. Si le temps était mitigé (au moins, il n'a pas plu et j'aime bien entendre les élèves se plaindre du froid), la visite a été très instructive. Et surprenante aussi puisque, au détour d'un container particulièrement nauséabond car contenant des résidus de stations d'épuration des eaux usées et pluviales, nous nous sommes improvisés experts comme à la téloche !











Le préservatif ci-dessus, très probablement jeté aux toilettes après usage par un habitant de Sens, a donc finalement réapparu au nez et à la barbe (la mienne en l'occurence) de jeunes gens pour qui la prophylaxie n'était pas au programme...













Et quelques instants après, dans le même container, que trouvâmes-nous ? Une carte d'identité !

jeudi 12 novembre 2009

yojimbo

Au début de YOJIMBO d'Akira Kurosawa (1961), le héros erre dans une campagne indéterminée, tant dans le temps que dans l'espace. On le voit ramasser une branche d'arbre et la jeter en l'air en riant. Va-t-il la découper à l'aide de son katana ? Non, il se contente de regarder quelle sens elle indique et reprend son errance dans cette direction.
Cette scène est d'une simplicité déconcertante mais elle installe d'emblée le récit pour ce qu'il est : un conte pervers dans lequel les personnages ne sont que des stéréotypes, des ombres en creux, dont la vie (et la mort) ne nous intéresse pas réellement.
Seul le vieil aubergiste qui (tel l'Auvergnat de Brassens dont la chanson date de 1955) , va offrir son hospitalité puis son aide au samouraï errant, même si l'on ne sait rien de lui, suscite l'empathie du spectateur. Quant à notre yojimbo (garde du corps) en titre, il est semblable à ce que sera, trente ans plus tard, le Bill Munny d'UNFORGIVEN : une mécanique impitoyable et inexorable dont la seule finalité est de mourir.
Une dernière chose : lorsqu'il arrive dans le village il aperçoit un chien qui trottine avec une main dans la gueule ; oui, comme à la fin de WILD AT HEART (Sailor et Lula) de Lynch...

mercredi 11 novembre 2009

auguri dado !

Martin, Léa et moi,
Les Abattoirs, Toulouse,
août 2009















Aujourd'hui, c'est aussi la fête de mon neveu préféré, le champion non-dopé de la lecture à main levée : Martin !

mardi 10 novembre 2009

des souris (mais pas des hommes)

C'est tout simplement le cadeau idéal pour dans deux mois pour tous les fans, amateurs et autres consommateurs de bandes-dessinées de qualité : Le dernier des Templiers, La Prophétie, écrit par Brian J. Glass et illustré par Michael Avon Oeming.
C'est une véritable tuerie graphique au service d'une narration époustouflante et l'on doit ça à Milady, la branche parallèle des éditions Bragelonne, qui outre des poches (dont L'étoile de Pandore d'Hamilton) se met à publier des comics.

lundi 9 novembre 2009

pas encore par pomplamoose

Hier matin, j'ai été voir THE BOX de Richard Kelly.
C'était sur le papier un projet ambitieux : adapter la nouvelle de Richard Matheson (Button, Button publiée en juin 1970 dans Playboy !) déjà mis à l'écran dans un épisode de The Twilight Zone [La Quatrième dimension] (par Peter Medak en 1986 dans une version qui est inregardable aujourd'hui) avec le réalisateur de DONNIE DARKO et de SOUTHLAND TALES aux commandes et à l'écriture. J'en suis encore à digérer l'affaire et pour tout dire je suis bien partagé entre le plaisir visuel inouï du film (la reconstitution de ces quelques jours en 1976 et la NASA de l'époque vue de l'intérieur sont extras !) et l'excitation frustrée du fan de SF et de Matheson (qui écrivit entre autres seize épisodes de la Twilight Zone entre 1959 et 1964) car au final demeure l'impression d'avoir vu se superposer une classieuse adaptation fidéle et une nouvelle déclinaison de DONNIE DARKO.
Hier soir, j'ai vu les deux premiers épisodes de Braco.
La série écrite et réalisée pour C+ par Olivier Maréchal avec Jean-Hughes Anglade (que je redécouvre depuis que je l'ai bien aimé dans les deux adaptations de Vargas vues sur france 2 pendant les vacances) a été encesée par la critique. J'en dirais plus quand j'aurai vu toute la saison mais je peux déjà sans trop m'engager affirmer que c'est bien le The Shield à la française qu'on attendait, c'est-à-dire aussi efficace sans tomber dans la décalque maladroite comme les productions de TF1.



Et sinon, weekend entier à me régaler avec Pomplamoose dont voici un premier exemple des nombreuses vidéos que je vais mettre en ligne dans les jours à venir.
Pomplamoose est un duo californien qui s'est fait connaître via internet et que j'ai découvert dans Libé samedi dernier : Jack Conte et Nataly Dawn.
Je suis tombé en amour total pour leur couple et encore davantage pour elle, son minois, sa voix et le grain de beauté qu'elle a – oui, juste .

dimanche 8 novembre 2009

samedi, à lire et à manger

Hier matin, marché. Départ sous un soleil doux (un petit 11 degrés au compteur) jusqu'à ma libraire favorite que j'ai délesté, outre Libération et L'Yonne républicaine, du dernier Causette, d'un n° hors série de Beaux Arts Magazine sur Astérix et du recueil du Monde intitulé Les discours qui ont changé le monde.













Puis je suis allé dans mon nouveau troquet préféré où j'ai pris le temps de parcourir la presse en buvant mon premier café avant d'aller au marché.










J'en ai ramené des choux de Bruxelles, des olivettes, des concombres Noa, des betteraves crues, un salade sucrée, des vitelottes, des goldens, des radis chinois, du céleri rave, du thon et du cheval hâché. C'est en sortant que j'ai pu vérifier que les prévisions des marabouts toulousains étaient fondées.

ps : aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon cousin Thomas qui fête ses vingt et un printemps : auguri Tom !

samedi 7 novembre 2009

kono yo no kagiri



















Le séquoia de l'IUFM d'Auxerre (où j'étais en stage tout hier...)

ps : en passant devant la Maison d'Arrêt, j'ai découvert avec stupeur que le panneau dont je vous parlais il y a peu avait été enlevé... comme j'ai été bon sur ce coup !

vendredi 6 novembre 2009

awesome !

Enfin ça y est, après des années de rumeurs, de tergiversations et d'inquiétudes fondées (est-il possible de faire subir à une série aussi naze le traitement réjuvénateur que Moore réussit sur Battlestar Galactica ?), la nouvelle version de V est sur les écrans nord-américains.













Et si le reste à la hauteur de ce pilote et se poursuit au-delà des cinq épisodes (et si donc elle échappe à la menace du on-dira-t-que-ça-serait-une-mini-série-comme-ça-si-ça-ne-marce-pas-on laisse-tomber)













Programmés jusqu'en février (parce que le cinquième ne sera diffusé que le 2 février !), on est peut-être en présence d'un machin potentiellement très excitant.













Côté casting, c'est du canadien aux commandes Yves Simoneau (qui réalisa naguère le pilote de The 4400) et recyclage de comédiens labellisés scifi pour beaucoup : Elisabeth Mitchell (Lost), Joel Gretsch (The 4400 et Taken), Morena Baccarin (Firefly, en photo) et Alan Tudyk (aussi de Firefly).













Comme disait ma mère qui paraphrasait je-ne-sais-plus-qui : si les petits cochons ne le mangent pas, on en fera quelque chose !

ps : hélas, la suite me donna tort et cette nouvelle mouture se révéla un fiasco creux et sans goût.

jeudi 5 novembre 2009

rentrée des classes

"M. Smith a remarqué que plus les professions mécaniques se divisaient, plus le peuple était exposé à contracter cette stupidité naturelle aux hommes bornés à un petit nombre d'idées d'un même genre. L'instruction est le seul remède de ce mal, d'autant plus dangereux dans un État que les lois y ont établi plus d'égalité.
En effet, si elle s'étend au-delà des droits purement personnels, le sort de la nation dépend alors, en partie, d'hommes hors d'état d'être dirigés par leur raison, et d'avoir une volonté qui leur appartienne. Les lois prononcent l'égalité dans les droits, les institutions pour l'instruction publique peuvent seules rendre cette égalité réelle. Celle qui est établie par les lois est ordonnéee par la justice ; mais l'instruction seule peut faire que ce principe de justice ne soit pas en contradiction avec celui qui est prescrit de n'accorder aux hommes que les droits dont l'exercice, conforme à la raison et à l'intérêt commun, ne blesse point ceux des autres membres de la même société. Il faut donc à la fois qu'un des degrés de l'instruction commune rende capables de bien remplir toutes les fonctions publiques les hommes même d'une capacité ordinaire, et qu'un autre n'exige qu'aussi peu de temps que peut en sacrifier à l'étude l'individu destiné à la branche la plus resserrée d'une profession mécanique, afin qu'il puisse échapper à la stupidité,non par l'étendue, mais par le choix et la justesse des notions qu'il recevra.
Autrement, on introduirait une inégalité très réelle en faisant du pouvoir le patrimoine exclusif des individus qui l'achèteraient en se dévouant à certaines professions, ou on livrerait les hommes à l'autorité de l'ignorance, toujours injuste et cruelle, toujours soumise à la volonté corrompue de quelque tyran hypocrite ; on ne pourrait maintenir ce fantôme imposteur d'égalité qu'en sacrifiant la propriété, la liberté, la sûreté aux caprices des féroces agitateurs d'une multitude égarée et stupide."

Condorcet, Mémoires sur l'instruction publique, 1791

mercredi 4 novembre 2009

enfin !













C'est arrivé dans Red Scare, l'épisode 2.05 de The Mentalist :
le premier baiser tant attendu entre Van Pelt (Amanda Righetti qui a une de ses bouches, hmmm...) et Rigsby (Owain Yeoman, un Gallois qui a joué naguère dans L'inspecteur Barnaby !). Diffusée sur TPS Star, la série devrait finir par arriver sur TF1, et ça ne serait que justice tant elle est sympathique, intelligente, drôle et sexy.

mardi 3 novembre 2009

incongruité icaunaise














Depuis le temps que je me disais qu'il fallait que je la fasse cette photographie-là !
Ça fait déjà quelques années pourtant que j'ai appris l'existence de cette incongruité : à côté de la Maison d'Arrêt d'Auxerre il y avait (la boîte a plié boutique mais le panneau est encore là) une enseigne Midas, un "centre d'échappement". L'ironie n'a pas dû échapper au fugitif le plus recherché de France !
Et c'est un enseignant auprès des mineurs incarcérés venu présenter son travail à des élèves au lycée qui nous avait régalé de cette anecdote.

lundi 2 novembre 2009

forcément star trek

Enfin pu (re)voir le STAR TREK de J. J. Abrams en vo et avec ses commentaires et ceux de ses acolytes ; et ça valait le coup d'attendre la sortie du dvd même si j'avais adoré le film en salle.
Ayant découvert la série originale très tardivement, comme beaucoup de Français de ma génération, je ne suis pas devenu un trekker de base. De fait, je n'ai jamais été un fan absolu d'aucune série, y compris de Babylon V. Mais bon, je pense aussi que ce phénomène des geeks ultra-fan se rendant dans des conventions comme on peut en voir dans GALAXY QUEST, le film qui leur rend vraiment hommage (et qui, pour Abrams, est un des meilleurs films startrekkiens qui soient) est typiquement étasunien.
Ma première rencontre avec la série remonte à La nuit des enfants rois, un (mauvais) roman de Bernard Lenteric datant de 1981 dans lequel le personnage principal l'évoque en parlant de la, je cite de mémoire, piste des étoiles. Je suppose qu'il avait essayé de traduire littéralement le titre original en se disant que les Français ne comprendraient pas sinon. Ce qui est étonnant car le film de Wise était sorti l'année précédente... mais se comprend aussi car la série ne fut diffusée pour la première fois sur TF1 qu'en 1982, un an plus tard ! Mais il faut aussi dire que quand j'ai vu le film, je ne connaissais rien à cet univers et ce fut un émerveillement total renforcé par le fait que je n'y comprenais rien. Sans compter cette impression curieuse de trouver sexy une femme chauve, idée que je retrouverais quelques années plus tard dans un épisode fameux de Friends !

bonus : le "Gag reel" (bêtisier en vo non sous-titrée) que l'on retrouve sur le dvd du film.

bonus de bonus : la vidéo originale de Sabotage des Beastie Boys qu'on entend au début du film.

dimanche 1 novembre 2009

un bordel onirique

Prologue : je commence tout juste à digérer la fin (?) de Kaamelott, c'est-à-dire que je ne parviens toujours pas à réaliser le coup pendable qu'Astier nous a tous joué, à commencer par M6 qui a dû se pincer sacrément fort les avant-bras en pensant à la pub qu'elle allait engranger hier soir vu le bordel que s'est révélé cette ultime (et on l'imagine, coûteuse) saison de sa série fétiche en termes d'audiences. Parvenir ainsi, jusqu'au bout, à nous tenir en haleine alors qu'on savait l'affaire pliée pour finalement nous retourner comme des crêpes en nous présentant un Arthur mourant et lâchant l'affaire (on avait un peu oublié la drôle de saison précédente avec toutes ces péripéties romaines) avant de nous retourner (comme on ne l'ose qu'en capoeira) une ultime (?) fois pour nous laisser deviner/espérer/perplexer sur la suite alors qu'on sait l'affaire entendue... Bon, je sais, il devrait y avoir un (ou deux ? trois ?) film pour boucler le bordel, mais bon, je ne sais pas vous, mais j'ai du mal à y croire vraiment. Reste que je me suis fait encore balader toute la soirée, entre rires et émotion, me prenant à lever la main et à avoir envie de charcuterie (alors que c'est plein de sel et que mon hypertension n'aime pas ça), tout en trouvant que, tout de même, le compositeur ne s'était pas trop foulé la pogne en repompant Joe Hisaishi et, pour finir, Ennio Morricone. Comment, c'est Astier qui... ahhhhhh, oui, mais alors, autant pour moi, c'est comme les dialogues audiardesques et cette dédicace finale... une blague, une grande blague en forme de table ronde, un rêve en bordel...

Découvert récemment une nouvelle série emballante sur laquelle j'ai envie de parier. Matt Bomer (à gauche sur l'image) et Tim De Kay (à droite) sont les deux protagonistes de White Collar une série policière très suave qui tourne autour de ce duo carpe-et-lapin formé par un criminel très ratpack et un agent du FBI spécialisé dans les affaires impliquant des cols blancs, c'est-à-dire se déroulant dans le milieu des affaires. Le rythme est plaisant, les personnages très amènes, et l'intelligence le dispute à un humour presque britannique. Je vais vite voir le deuxième épisode pour voir si ça tient...
Et dans Threads, le deuxième épisode, qui ai-je retrouvé ? Natalie Morales aka Wendy Watson (de la geekalissime série injustement annulée The Middleman) ! ! !

ps : Dans Water, l'épisode 6 de Stargate Universe, on franchit une porte qui débouche sur une planète en pleine tempête de neige qui rappelle (dixit le geek de service) la planète Hoth. J'aime l'image.