dimanche 26 février 2012

ip man 2









YIP MAN 2 a été réalisé par Wei Sgun (Wilson) Yip, qui avait déjà fait YIP MAN, sur un scénario d'Edmond Wong. On retrouve donc Ip Man, le maître de Wing Shun qui, après la guerre, essaie de faire sa place à Hong Kong en compagnie de sa femme enceinte (l'actrice et chanteuse Dai Lin) et de son fils. Ip Man c'est bien sûr l'excellent Donnie Yen dont j'apprécie de plus en plus le jeu réservé même si, dans la scène où il retrouve son vieil ami Zhou (Simon Yam), ses larmes semblent peu convaincantes. Mais passons. Ip Man décide donc, aidé d'un ami journaliste, d'ouvrir son école qui tarde à trouver des élèves jusqu'à ce débarque un jeune chien fou, Wong Leung (Xiaoming Huang) qui va amener ensuite tous ses amis. Mais Ip Man se heurte aussi à la corporation des autres écoles d'arts martiaux chapeautée par le maître Hung (Sammo Hung Kam-Bo qui à 59 ans est encore crédible). De l'hostilité initiale naîtra ensuite un véritable respect entre les deux hommes. A la différence du premier opus, Ip Man se retrouve, comme les autres chinois, en butte non aux Japonais occupants mais aux Anglais et Occidentaux en général, incarnés ici par le corrompu et arrogant lieutenant Archer et le boxeur violent et raciste Twister (Darren Shalahvi). Un combat de boxe dégénère lorsque Twister, se moquant des arts martiaux chinois, tue avec ses poings le maître Hung. Du coup, Ip Man relève le gant et affronte l'Anglais au nom de la culture chinoise mais aussi de l'entente entre les peuples.
Les scènes d'action chorégraphiées par Sammo Hung sont toutes formidables, que ce soit celle dans la poissonnerie (qui redonne une nouvelle utilité à la palette) ou, surtout, celle entre Ip man et maître ung qui est un véritable moment d'anthologie. Cela dit, si vous voulez voir un combat phénoménal entre les deux comédiens et artistes martiaux, je vous recommande de voir SPL de Wilson Yip.
A noter aussi, outre le travail très soigné sur les décors et la photographie (Hang-Sang Poon) que la production a fait appel à Kenji Kawai, le compositeur japonais d'entre autres GHOST IN THE SHELL et AVALON, pour faire la musique du film, lui donnant une dimension épique supplémentaire.

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