Hier après-midi j'ai été voir TERMINATOR RENAISSANCE à la salle Debussy de Joigny. J'ai d'abord craint de m'être déplacé pour rien (ou presque, ça m'a fait une ballade dominicale et l'air était doux) car le projectionniste marmonnait qu'il pensait annuler l'affaire s'il n'y avait que moi. On était vingt minutes avant l'horaire prévu ! Heureusement qu'une ribambelles d'ados qui n'étaient pas nés lors de la sortie de TERMINATOR (1984 ni de sa suite en 1991) et quelques autres égarés sont venus en renfort, me permettant de voir enfin le dernier film de la franchise. Je dis bien dernier car, suite à l'annulation de The Sarah Connors Chronicles, la très bonne série qui devait relancer l'intérêt pour l'histoire, et devant le succès mitigé du film, une poursuite me semble contrariée. Et c'est pourtant dommage car le film de McG est une vraie réussite.
Le scénar est astucieux et joue sur une corde déjà éprouvée par la série tv, à savoir nous afaire accepter l'idée, non pas d'un "gentil" Terminator, comme dans le deuxième film, mais d'un Terminator humanisé car ignorant en être un et, l'apprenant, choisissant son humanité, contre les machines. Que cet homme d'un nouveau genre soit un condamné à mort qu'on a rescussité (faisant du film, au passage et l'air de rien, un plaidoyer contre la peine capitale) qui accepte de se sacrifier alors que rien ne l'y oblige est une trouvaille vraiment sf. Que les scénaristes (Brancato et Ferris) aient aussi choisi (merci les trucages) de faire combattre un Terminator modéle Schwarzy (comme dans le premier film) avec John Connor est là encore une bonne idée.
Le résultat est non seulement convaincant mais il retrouve en outre, en dépit de la débauche de moyens digitaux (et sonores, les effets sont incroyables), un côté série B, westernien, qui évoque assez Sam Peckhimpah. Enfin, la partition de Danny Elfmann est un bel hommage à celle de Bard Fiedel.
Un dernier mot sur les acteurs : même si je suis un fan absolu de Christian Bale, j'ai été très impressionné par le jeu de Sam Worthington, un Australien dont on va reparler puisqu'il sera dans le très attendu AVATAR de James Cameron !
Le scénar est astucieux et joue sur une corde déjà éprouvée par la série tv, à savoir nous afaire accepter l'idée, non pas d'un "gentil" Terminator, comme dans le deuxième film, mais d'un Terminator humanisé car ignorant en être un et, l'apprenant, choisissant son humanité, contre les machines. Que cet homme d'un nouveau genre soit un condamné à mort qu'on a rescussité (faisant du film, au passage et l'air de rien, un plaidoyer contre la peine capitale) qui accepte de se sacrifier alors que rien ne l'y oblige est une trouvaille vraiment sf. Que les scénaristes (Brancato et Ferris) aient aussi choisi (merci les trucages) de faire combattre un Terminator modéle Schwarzy (comme dans le premier film) avec John Connor est là encore une bonne idée.
Le résultat est non seulement convaincant mais il retrouve en outre, en dépit de la débauche de moyens digitaux (et sonores, les effets sont incroyables), un côté série B, westernien, qui évoque assez Sam Peckhimpah. Enfin, la partition de Danny Elfmann est un bel hommage à celle de Bard Fiedel.
Un dernier mot sur les acteurs : même si je suis un fan absolu de Christian Bale, j'ai été très impressionné par le jeu de Sam Worthington, un Australien dont on va reparler puisqu'il sera dans le très attendu AVATAR de James Cameron !
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