Lea Marie et Martin aux Abattoirs de Toulouse
Je suis rentré hier après-midi et c'est presque comme si je n'étais pas parti. Presque seulement parce que j'ai l'esprit emplein de souvenirs mêles de torpeur aoutienne, de rires d'enfants, d'incongruités, d'images en tous genres, et de musique aussi. Je me suis baigné dans ma famille et mes amis comme d'autres dans l'océan, je me suis saoûlé de jeux enfantins et de musées comme d'autres de vin rosé. J'ai réussi à mettre l'Yonne entre parenthèses sans pour autant me sentir chez moi à Toulouse. L'étrangeté familière, l'évidence stupéfiante, tout concourrait à me rendre le séjour aussi agréable et plaisant que consternant tant ce lieu est devenu synonyme de vacances suspendues dans le temps. Mais ô comme cela valait le coup d'attendre et de descendre...
ps : vu hier soir l'ultime épisode d'Urgences qui était juste ce qu'il faut poignant et nostalgique sans tomber dans la miêvrerie. Le dernier plan, un travelling arrière faisant, enfin, découvrir l'intégralité de la facade du Cook County était fantastique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire