mercredi 19 mai 2010

la canonnière du Yang Tsé Kiang



























Je ne me lasse jamais de revoir THE SAND PEBBLES [La canonière du Yang-Tsé, Robert Wise, 1966] car outre que c'est un Steve McQueen, c'est aussi le film de guerre se déroulant en Chine qui ne me laisse pas un arrière-goût impérialiste sur la rétine.
Dans la carrière de Wise (qui a fait un commentaire à l'occasion de la sortie endvd en 2002, ce qui donne un aspect crépusculaire au film), il intervient juste après THE SOUND OF MUSIC [La mélodie du bonheur] et avant THE ANDROMEDA STRAIN ce qui en dit long sur l'éclectisme hawksien de ce réalisateur chevronné. Adapté par Robert Anderson, un dramaturge new-yorkais d'un roman de Richard McKenna (qui mourut deux ans avant la sortie du film), le film est totalement sous testostérone et patriotisme (les plans sur la banière étoilée !), mais il est aussi empreint de poésie et de sentimentalisme au point qu'il en est désarmant. Et puis il y a McQueen, dans l'un de ses meilleurs rôles. Il faut le voir, devant le moteur du San Pablo : "Hello engine, I'm Jake Holman."

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