vendredi 7 mai 2010

the cincinnati kid

THE CINCINNATI KID de Norman Jewison date de 1965.
On y retrouve Steve McQueen qui, malgré son charme et sa décontraction, n'y incarne pas un gars sympathique ce qui rend ce film d'autant plus intéressant.





McQueen avait déjà joué dans THE MAGNIFICENT SEVEN (1960) et THE GREAT ESCAPE (1963). L'année suivante ce sera NEVADA SMITH (où il retrouvera Malden) et THE SAND PEBBLES avant la folie de l'année 1968, celle de THE THOMAS CRONW AFFAIR et de BULLITT, les plus belles années quoi...





Deux femmes se disputent les faveurs de notre héros, dont la fatale Ann-Margret, plantureuse actrice suédoise plus connue pour avoir joué avec Elvis et fréquenté le Rat Pack. Elle dégage une sensualité animale inouïe dans le film.






L'autre femme, c'est Tuesday Weld, ni blonde, ni rousse, gracile, mélange de fragilité et d'énergie contenue. Je ne la connaissais que de nom, à cause d'une référence dans "New Frontier" de Donald Fagen .






Cab Calloway fait une apparition remarquée à la fin du film, donnant au film qui se passe à la Nouvelle-Orléans, sa couleur locale. Il est très très classe. La musique, signée par un Lalo Schifrin méconnaissable, est connue pour la chanson qui illustre le générique de fin et qui est chantée par Ray Charles...






Karl Malden... ah ! je dois dire que ça a toujours été un de mes seconds rôles préférés même si, enfant, je le découvris dans The Streets of San Francisco. Son rôle est tragique et très attachant de sincérité et de faiblesse face à l'emprise qu'exerce sa femme sur lui.






Edward G. Robinson qui avait commencé sa carrière dans les années 20 n'était qu'à quelques années de son rôle le plus tragique dans SOYLENT GREEN qui m'émeut rien que d'y penser. Il incarne à merveille un baron des cartes, le roi incontesté d'un monde parallèle aux lois mystérieuses.





Rip Tom joue Slade, l'ordure qui porte bien. Des années plus tard il sera Zed, le patron des M.I.B. et le grand Patches  O'Houlihan de DODGEBALL !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire