dimanche 27 juin 2010

comme un samedi soir

"Et dans c'bouquin y a écrit qu'y a des

gars qui s'la coulent douce à Miami..."

Serge Gainsbourg


Quelques mots en désordre sur la soirée d'hier soir : après leur qualification en 8ème je tenais à continuer à supporter les Etats-Unis dans mon coin. Je trouve leur équipe assez formidable, d'autant plus qu'on connaît la notoriété du soccer là-bas où il est considéré comme un sport d'enfants, de filles et de latinos. Mais le comportement de cette équipe, son jeu, son endurance, ce but marqué à la dernière minute comme à la fin d'un match de basket, tout cela m'avait donné envie de croire à quelque chose d'inhabituel, comme semble l'être cette coupe du monde. Las ! par fatigue, par manque d'expérience, mais aussi parce que l'arbitre semblait décider à ne pas tracasser l'ultime équipe africaine en lice et, je ne me cache pas non plus que c'est un jeu, parce que les Ghanéens ont finalement mieux joué, ça a foiré.

Il ne me reste plus désormais que les épatants Japonais à supporter, en espérant qu'ils ne feront, mardi, qu'une bouchée du Paraguay avant de se faire ratatiner par les Portugais samedi...

Mais hier soir, entre deux actions spectaculaires, j'ai aussi zappé sur la une qui rediffusait des épisodes de CSI: Miami, la version républicaine des Experts dans laquelle le héros ne sait qu'enlever et remettre ses lunettes de soleil, dégainer son arme et faire feu pour tuer et réconforter femmes et enfants. Hier soir ça n'a pas loupé, du grand H, y compris dans cet épisode mettant en scène la communauté cubaine et s'achevant par un dialogue surréaliste entre Horatio et un leader anticastriste (et promoteur immobilier) au sujet de l'avenir de Miami et de Cuba !

Le décalage entre cette vision musclée, saturée de couleurs aveuglantes et de certitudes moralistes contrastait curieusement avec le documentaire vu l'autre soir sur la 5 dans lequel André Manoukian faisait découvrir La Havane à Tété (redif le 9/07 à 23h50); le final, dans lequel Dédé s'adressse aux ouvrières d'un atelier de confection de cigares en leur adressant, en espagnol, un salut fraternel de la France ne me quitte plus depuis...



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