dimanche 13 juin 2010

un shériff à new york

Je ne me souvenais plus vraiment de COOGAN'S BLUFF [Un shériff à New-York, 1968] que je n'avais vu qu'une seule fois, à la téloche, il y a longtemps de ça. J'en avais gardé une image diffuse, totalement exotique. Le revoir aujourd'hui est une expérience épatante pour plusieurs raisons. 







Et d'un, le film date de 1968 mais la seule évocation indirecte du conflit vietnamien est le mot "peace" peint sur la fesse d'une des danseuses de la boîte dans laquelle Coogan cherche son prisonnier.






Et de deux, comme c'est 1968, tout le monde fume, y compris Eastwood. Beaucoup. Et tout le monde porte un chapeau.






Et de trois, Don Siegel tournera avec lui, trois ans DIRTY HARRY, mais ce film présente pourtant Eastwood en policier disons caricatural, macho et violent, beaucoup plus que Callahan en fait.





Et de six, le propriétaire du billard aux falzards verts est joué par David F. Doyle qui sera Bosley dans Charlie's Angels, et le peloteur du commissariat est interprété par un Seymour Cassel jeune méconnaissable !





Et de quatre, la même année Eastwood tourna dans HANG'EM HIGH et WHERE EAGLES DARE, deux films où il trimballe la même nonchalance de cow-boy. Aujourd'hui elle évoque forcément celle de Timothy Oliphant dans Justified.

1 commentaire:

  1. top!! c'est rigolo car je voulais le revoir pour une chronique du tonton!! toujours classe ce blog en tout cas!!

    Mr Choubi

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