Pendant les vacances j'ai donc commandé via internet les nouvelles chaussures de ma millesept et qu'elle n'a pas été ma surprise de les découvrir, empilés les uns sur les autres, devant la loge, dans le hall de mon lycée, hier en début d'après-midi.
Oui, hier. Mercredi. Ou vendredi si j'en juge par les cours que j'ai dispensé. Un mercredi. Tout ça parce que les Puissances-d'En-Haut nous ont intimé de rattraper par avance le "pont" de l'Ascension. Curieux, maintenant que j'y pense, que l'on reprenne les cours le lendemain de la fête des morts en prévision d'une fête commémorant une autre mort. Bien fait, du coup, de me réserver mon cours sur la laïcité pour vendredi. Le vrai, celui de demain !
Bon, sinon à propos de ce mercrevendredi : j'ai appris, en buvant le café que les locaux de Charlie Hebdo avaient été incendiés par quelques déséquilibrés (je ne vois pas de terme plus approprié). Même si je ne lis plus l'hebdo satirique depuis l'affaire Siné je trouve intolérable une telle atteinte à la liberté de la presse. Mais la vraie nouvelle, sur un plan personnel, c'était donc mes nouveaux pneus. J'ai donc confié mes clefs à mes collègues d'atelier (merci à Gervais et à Marc) qui ont ensuite refilé le taf à leurs élèves qui sont aussi les miens. Avant les vacances, c'était déjà Vincent M. et Andy C. qui avaient remplacé le pneu crevé par la roue de secours. Là, je vais devoir une fleur à Edouard S. et Jonathan C. pour m'avoir changé les pneus arrière. J'y retourne tout à l'heure pour les pneus avant, et je ne sais pas encore qui va s'y coller. Le fait est que non seulement j'aurais fait changer mes pneus à bon marché mais que ça m'aura davantage rapproché de cette classe. C'est donc tout bénéf !
Qui aurait dit que des pneus pouvaient être fédérateurs à ce point là? :)
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