lundi 20 juillet 2009

Apollo XI : joyeux anniversaire ?

Ce qui suit est ma traduction (probalement très maladroite car je manque d'expérience, mais très proche, à mon sens du texte original) d'un article de Michael Pinto intitulé The Dark Age of Manned Space Exploration : 1969-2009 et publié sur le blog fanboy.com le 13 juillet dernier.

Le Moyen Âge de l’exploration spatiale habitée : 1969-2009

A mon humble opinion d’enfant ayant passé le plus clair de son existence après le projet Apollo les dernières nous avons vécu ces 40 dernières années un mini Moyen Âge de l’exploration spatiale. Pour moi, le 40 ème anniversaire d’Apollo ne devrait pas être célébré car c’est en fait un enterrement de la NASA qui n’a été depuis que l’ombre d’elle-même.
Comme l’âge d’or de la télévision, la course à l’espace qui a duré depuis 1957 et le Spoutnik jusqu’à l’alunissage de 1969 représente une perte qui est en train de se rouiller en mythe. Et quels sont les symptomes de ce Moyen Âge ? Eh bien, si l’on considére le Moyen Âge classique qui a suivi l’effondrement de l’Empire romain, ce qui a disparu avec Rome fut la technologie (des choses aussi simples qu’une eau propre) et la littérature. Mon premier signe avant-coureur du fait que nous vivons dans un Moyen Âge est qu’il est admis que la NASA mettra des années avant de retourner sur la Lune. En fait, il est plutôt certain que la Chine y parviendra en premier sans aucune autre aide avant que les Etats-Unis ne soient prêts. Ce qui me déprime c’est que du discours de Kennedy de 1962 à l’alunissage d’Apollo il eut moins de huit ans ; et ce alors que la plupart de la technologie dut être inventée ex nihilo ! En théorie, nous devrions donc être capables de nous appuyer sur 40 ans de vieille technologie et de reconstruire les mêmes fichues fusées en deux ou trois ans au maximum pour marcher sur la Lune au plus tard en 2011. Pourtant, dans mon coeur, j’ai toujours su que nous partions à reculons ; la preuve étant la vétusté de la flotte de navettes. Le programme de la navette date de l’ére du discon et depuis, nous ne l’avons jamais remplacé. Nous avons vu deux équipages de navettes payer le prix ultime ; la première fois, je pouvais comprendre, mais la seconde m’a laissé perplexe. Ce qui m’a encore plus frustré c’est que la navette n’a jamais été remplacé depuis dix ans. Autant j’aimerais pouvoir blâmer un parti ou un autre mais nous avons eu des Présidents des deux bords de l’allée qui se sont souvenus de la NASA que quand quelque chose allait de travers. L’ancien Président Lyndon B. Johnson et son vice-Président Spiro AGnew faisaient partie des spectateurs du lancement d’Apollo 11 qui décolla du pas de tir 39A du Kennedy Space Center à 9h32 (heure de la côte Est) le 16 juillet 1969. L’équipage, le premier des missions Apollo à alunir, revint sain et sauf sur Terre il y a 37 ans de ça le 24 juillet 1969. En fait, et ça me tue de le dire, le dernier Président qui s’est décarcassé pour la NASA fut Lyndon Johnson qui était en poste il y a 40 ans aujourd’hui. En raison du Vietnam, Johnson laissa un souvenir mitigé mais a posteriori, au 21 ème siècle, il représente un âge perdu, quand l’Amérique osait faire quelque chose qui n’avait jamais été fait auparavant. Et ce qui m’attriste c’est que nous parlons toujours de peut-être aller sur la Lune alors qu’en réalité nous ne devrions rien viser de moins que d’aller sur Mars. Alors qui faut-il rendre responsable de ce Moyen Âge dans lequel nous vivons ? Je me demande combien parmi les Américains capables de faire la queue pour le dernier Star Trek ont pris ne serait-ce que quelques minutes pour écrire à leur représentant local pour demander que l’on triple le budget de la NASA ? On est tous d’accord qu’il y a bien d’autres choses à faire mais en ce qui me concerne ces 40 dernières années de dépenses gouvernementales ont été purement et simplement balancé dans les toilettes. La Recherche & Développement générée par la NASA est un des rares postes budgétaires qui soit profitable d’un point de vue technologique. Maintenant je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de prodigieuses réussites en matière d’astronomie ces dernières 40 années ; en fait, on peut affirmer que chaque planète que nous avons découvertes hors de notre système solaire est une réussite récente. Et bien que ce soit bel et bien un argument en faveur d’un programme d’exploration spatiale habité, il n’est pas suffisant de voir les étoiles : il faut vouloir les atteindre.

ps : la devinette de juillet (2) n'a pas été résolue !

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