mercredi 7 avril 2010

exactement dessous

Hier, il a fait un temps splendide, réellement splendide, genre l'été mais sans le cagnard ni les cuistres, sans arrière-pensée autre que de se détendre. J'en ai profité pour régler leur compte à deux ou trois points de ma liste-de-choses-à-procrastiner qui, si elle est moins longue qu'il y a un an, continue toujours à exister.
Or donc, j'ai été jusqu'à Auxerre pour faire quelques courses non essentielles et pour avoir une raison de m'arrêter chez Thierry, un collègue et ami,  pour le délester de quelques boutanches de Chablis. Sur la route, j'ai aperçu un combi VW vintage, blanc cassé, portant un sticker proclamant que Jesus était l'airbag de son conducteur. Cela m'a plongé dans une certaine consternation : en cas d'accident, que devient Jésus ? Peut-on le changer ? Et si oui, dans n'importe quel garage ?
Plus tard, alors que je venais de laisser ma millesept aux bons soins d'un escroc patenté pour son premier contrôle technique, j'ai été hêlé par Noémie, une amie dont je n'avais plus de nouvelles depuis des lustres et cela m'a permis de découvrir pêle-mêle qu'elle s'était pacsée, avait emménagé à la campagne et que je pouvais passer prendre l'apéro dès que je le voulais. Si je n'avais pas décidé de me dégourdir les jambes je ne l'aurais sûrement pas vue. Comme quoi, hein, l'exercice physique, ça a parfois du bon.
Encore plus tard, j'ai récupéré mon automobile gonflée à bloc car le gazier qui trouvait mes pneumatiques sous-gonflées et devait s'ennuyer me les avait remis à niveau. En revanche il n'a rien trouvé à redire. Quel soulagement ! c'est un peu comme sortir d'une inspection et se dire qu'on est peinard pour quelques années ! Je suis donc bien désormais en vacances !

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