QUEEN CHRISTINA est réalisé en 1933 par Rouben Mamoulian sur un scénario de H.M. Harwood et Salka Viertel (qui écrivit aussi ceux de ANNA KARENINA et de TWO-FACED WOMAN) et c'est mon film préféré de Greta Garbo.
Je l'ai découvert, étudiant, à la Cinémathèque de Toulouse, assis au premier rang, et le spectacle du visage de Garbo en plein écran s'est gravé en moi pour toujours, faisant d'elle mon archétype féminin pour toujours. L'histoire importe d'autant moins peu que les partenaires masculins qu'on lui donnait alors étaient, à mon sens insipides. Et dire que Gilbert (Anonio) était le seul rival de Valentino dix ans auparavant. Il ne fait ici guère d'ombre à Garbo qui est présente dans la majorité des plans.
Rouben Mamoulian, né en Géorgie, ne réalisa que 20 films parmi lesquels figurent des légendes : DR. JEKYLL AND MR. HYDE (1931), deux Tyrone Power, THE MARK OF ZORRO (1940) et BLOOD AND SAND (1941), sans oublier SILK STOCKINGS (1957) ; il ne fut pas crédité pour plusieurs films dont il fut viré : LAURA (1944 avec Gene Tierney), PORGY AND BESS (1959), CLEOPATRA (1963).
Greta Garbo a alors 28 ans et est au sommet de sa beauté ; elle cessera de tourner huit ans plus tard, jouant entre temps dans ANNA KARENINA, CAMILLE, NINOTCHKA et, finalement, TWO-FACED WOMAN. Le spectacle de Garbo allant prendre l'air sur son balcon juste après s'être réveillée et se frictionnant le visage dans la neige... Et puis, oublions aussitôt cette légende du marketing de la MGM qui voulut faire croire, lors de la sortie de NINOTCHKA, que c'était la première fois que Garbo riait alors qu'on la voit se marrer en lisant du Molière, puis à nouveau deux autres fois au moins...
John Gilbert commença à travailler dès les années 1915 à Hollywood et, paradoxalement, QUEEN CHRISTINA est son avant-dernier film caril meurt d'une crise cardiaque en 1936. Il avait tourné auparavant quatre films avec Garbo dans les années 20 et entretenu avec elle une liaison torride. L'avénement du parlant ne fut pas évident pour lui non plus, mais c'est le lapin posé par Garbo le jour de leur mariage qui le fit tomber dans l'alcool.
A noter la présence de Ian Keith (Magnus) qui interpréta par deux fois le rôle de Rochefort dans les adaptations de Dumas de 1935 et de 1948.
La musique est de Herbert Stothart, qui composa aussi celles de ANNA KARENINA (1935) et de CAMILLE (1936).
Je l'ai découvert, étudiant, à la Cinémathèque de Toulouse, assis au premier rang, et le spectacle du visage de Garbo en plein écran s'est gravé en moi pour toujours, faisant d'elle mon archétype féminin pour toujours. L'histoire importe d'autant moins peu que les partenaires masculins qu'on lui donnait alors étaient, à mon sens insipides. Et dire que Gilbert (Anonio) était le seul rival de Valentino dix ans auparavant. Il ne fait ici guère d'ombre à Garbo qui est présente dans la majorité des plans.
Rouben Mamoulian, né en Géorgie, ne réalisa que 20 films parmi lesquels figurent des légendes : DR. JEKYLL AND MR. HYDE (1931), deux Tyrone Power, THE MARK OF ZORRO (1940) et BLOOD AND SAND (1941), sans oublier SILK STOCKINGS (1957) ; il ne fut pas crédité pour plusieurs films dont il fut viré : LAURA (1944 avec Gene Tierney), PORGY AND BESS (1959), CLEOPATRA (1963).
Greta Garbo a alors 28 ans et est au sommet de sa beauté ; elle cessera de tourner huit ans plus tard, jouant entre temps dans ANNA KARENINA, CAMILLE, NINOTCHKA et, finalement, TWO-FACED WOMAN. Le spectacle de Garbo allant prendre l'air sur son balcon juste après s'être réveillée et se frictionnant le visage dans la neige... Et puis, oublions aussitôt cette légende du marketing de la MGM qui voulut faire croire, lors de la sortie de NINOTCHKA, que c'était la première fois que Garbo riait alors qu'on la voit se marrer en lisant du Molière, puis à nouveau deux autres fois au moins...
John Gilbert commença à travailler dès les années 1915 à Hollywood et, paradoxalement, QUEEN CHRISTINA est son avant-dernier film caril meurt d'une crise cardiaque en 1936. Il avait tourné auparavant quatre films avec Garbo dans les années 20 et entretenu avec elle une liaison torride. L'avénement du parlant ne fut pas évident pour lui non plus, mais c'est le lapin posé par Garbo le jour de leur mariage qui le fit tomber dans l'alcool.
A noter la présence de Ian Keith (Magnus) qui interpréta par deux fois le rôle de Rochefort dans les adaptations de Dumas de 1935 et de 1948.
La musique est de Herbert Stothart, qui composa aussi celles de ANNA KARENINA (1935) et de CAMILLE (1936).
C'est vrai que Garbo est extraordinaire dans "La Reine Christine" et le fait de visionner ce film sur le grand écran est une expérience inoubliable. Elle domine le film par son génie d'actrice, sa beauté, sa personnalité et sa présence. A-t-on jamais vu un portrait de femme par une actrice aussi puissant à l'écran que cette reine libre de la Divine?
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