"Marignan ? 1515... Nagazaki ? 17 kilotonnes..."
J'ai grandi avec les films de Jean-Pierre Jeunet, de ce BUNKER DE LA DERNIÈRE RAFALE underground qu'il commit avec son compère Caro à son ALIEN RESURECTION qui reste un des meilleurs films de la franchise. Bon, en revanche, je ne cache pas le fait que je n'ai pas, mais alors pasdu tout partagé l'engouement oecuménique pour son AMÉLIE POULAIN que j'avais trouvé sympatoche mais sans plus, la Tautou me laissant de glace. J'avais, alors, trouvé d'avantage de sensibilité, d'humanité, et pour tout dire de chair dans MES VOISINS LES YAMADA de Isao Takahata. Puis il y a eu, entre deux pubs, UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES qui ne m'a pas réconcilié avec Tautou (je lui ai préféré Jodie Foster, si charnelle, si délicieuse avec son accent) mais avec les talents de metteur en scène de Jeunet. Je n'avais pas vu ensuite son MICMACS A TIRE-LARIGOT en salle, écoeuré par le battage et la bande-annonce qui me fatiguait les sens tant tout y semblait trop dense, trop riche, trop saturé, comme une patisserie industrielle.
J'ai finalement profité de cette fin d'été pour redonner au film une chance et je le reconnais sans dificulté aucune, j'ai été agréablement surpris, à commencer par Danny Boon que j'y ai trouvé très sobre, très character oriented comme disent les étatsuniens. La performance de Julie Ferrier m'a aussi laissé pantois. La scène où elle explique qu'elle est une âme sensible dans un corps flexible avec les larmes aux yeux ne peut laisser indifférent...
Au-delà de son casting de qualité, de son travail de recyclage de son oeuvre comme du cinéma, le film m'a semblé être justement un hommage rendu par Jeunet au cinéma qu'il aime, et à certains grands, comme Chaplin. La scène où Boon tire le carton pour se réchauffer, mettant à nus ses pieds, est un bel exemple de ce type de clin d'oeil.
J'ai finalement profité de cette fin d'été pour redonner au film une chance et je le reconnais sans dificulté aucune, j'ai été agréablement surpris, à commencer par Danny Boon que j'y ai trouvé très sobre, très character oriented comme disent les étatsuniens. La performance de Julie Ferrier m'a aussi laissé pantois. La scène où elle explique qu'elle est une âme sensible dans un corps flexible avec les larmes aux yeux ne peut laisser indifférent...
Au-delà de son casting de qualité, de son travail de recyclage de son oeuvre comme du cinéma, le film m'a semblé être justement un hommage rendu par Jeunet au cinéma qu'il aime, et à certains grands, comme Chaplin. La scène où Boon tire le carton pour se réchauffer, mettant à nus ses pieds, est un bel exemple de ce type de clin d'oeil.
C'est Dany Boon, pas Dany Boom ! Boom c'est dans le sketche 'Ercedes que je te conseille de voir sur You Tube ou Daily Motion au choix...
RépondreSupprimerQuant à Jeunet c'est juste le meilleur metteur en scène Français !