mercredi 18 mai 2011

le syndrome de rantanplan

Je suis un homme d'habitudes, dont celle de m'arrêter pour acheter le journal sur le trajet pour aller au lycée. Il y a peu de monde sur l'avenue Gambetta à cette heure-là et je suis, le plus souvent, très imparfaitement réveillé.
Hier matin, alors que je venais de traverser, j'ai découvert un visage souriant et familier qui me saluait à pleine dents. Oui, un visage, au-dessus d'un cou surmontant un corps et tout le reste, mais ne me demandez pas son nom.
Autant je me souviens de ceux des comédiens des films que j'ai vus et aimés, autant, tel Rantanplan dans la bande-dessinée de Morris, je suis incapable de mettre un nom sur les visages de mes anciens élèves. Car il s'agissait d'un de mes anciens élèves de bac professionnel, un carrossier sympathique et volontaire. Ah ! tiens, au moment où je tape ces mots son nom me revient... Thibaut B., c'est une première alors je vous la fait volontiers partager !

Nous n'avons échangé que quelques mots, des banalités, mais chaleureuses, et je crois qu'il était aussi content que moi de ce moment inattendu et qui ne se reproduira peut-être plus. Il a donc gardé de moi un souvenir suffisamment satisfaisant pour qu'il ait envie de me saluer, et c'est toujours ça de gagné sur l'Entropie.

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