"Je voudrais remercier mes champignons..."
Je ne sais pas si quelqu'un a écrit les quelques mots de français que Robert de Niro avait tenu à baragouiner mais je ne peux m'empêcher d'avoir envie de croire que sa méprise homophonique au sujet de ses compagnons de jury était fortuite. Sinon, on est du côté d'Hollywood.
Du palmarès d'hier soir je ne retiendrai, en toute subjectivité, que quelques moments...
Maïwenn ne parvenant pas à retrouver son souffle coupé par l'émotion et dont le halètement, intime mais amplifié, était d'une sensualité à la hauteur de son épaule dénudée.
Joon-ho Bong, le président de la Caméra d'or, s'exprimant en coréen (et non en anglais), avec une interprète hors champ, et une Marisa Paredes médusée à ses côtés. Je rappelle que c'est le réalisateur de MEMORIES OF MURDER et de THE HOST.
Le réalisateur argentin, Pablo Giorgelli, faisant ses remerciements en espagnol, avec cette musique et cette douceur qu'il y a dans l'espagnol latino-américain.
Nicolas Winding Refn, utilisant son iPhone pour n'oublier personne dans ses remerciements. Comme j'ai hâte de voir comment l'auteur de VALHALLA RISING s'est emparé du film de série B à base de courses de voiture !
Jean Dujardin mettant un genou à terre devant de Niro, comme un chevalier : la classe.
Mais le mieux, ça aura été ces quelques secondes fugitives durant lesquelles Catherine Deneuve est arrivé sur la scène pour remettre le prix du meilleur acteur : elle avait cette même démarche engoncée et hésitante qu'a la chatte d'amis à moi. Elle qui était si belle...
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