"What about the smile ? I am... smilin'..."
Réalisé par Scott Sanders sur un scénario écrit à six mains (Sanders, White et Minns), BLACK DYNAMITE est une véritable merveille. Et je pèse mes mots. En effet, sur une idée simple, en apparence du moins, faire une parodie assumée des films de blaxploitation des années 70, les auteurs (car Michael Jay White et Byron Minns sont aussi de la distribution) ont réussi le tour de force de faire un film irrésistiblement drôle, cohérent (jusqu'au délire final !), consistant (la lumière, la photo, les cadrages, le micro sur la tête, le décor, les costumes, tout est raccord avec l'époque) et, surtout, jamais inutilement grossier ou simpliste. Là où des types comme Eddie Murphy ou Martin Lawrence ont joué en leur temps la carte du travestissement à outrance et de la pochade estudiantine, notre équipe a opté pour un vérisme respectueux mêlé à un vrai sens de l'humour. On est en fait beaucoup plus près de l'approche britannique de types comme Edgar Wright et Simon Pegg.
Je ne connaissais pas Michael Jay White mais il est incroyablement doué, tout comme le sont tous ces acolytes, avec une mention spéciale pour McManus qui incarne le "boss" final. Un dernier mot concernant l'habillage sonore (ah, ces "Dynamite !" scandés par d'invisibles choristes !) et musical : la musique est signée Adrian Younge mais une pause dans le générique permet de discerner des influences, j'y reviens donc, toutes britanniques !
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