Réalisé en 1973, en pleine décennie de conscientisation catastrophiste des risques liés à l'ennvironnement, SOYLENT GREEN est un film de Richard Fleischer sur un scénario de Stanley R. Greenberg (adaptant le roman Make Room! Make Room! de l'auteur de sf Harry Harrison). La vision ultra-pessimiste du film était à l'aune des problèmes qu'on commençait juste à percevoir. D'où une mode films catastrophes et apocalyptiques dont Heston, le héros de THE OMEGA MAN (1971) et de PLANET OF THE APES n'était pas le moindre des symboles.
Ce qu'il y a d'ailleurs de paradoxal c'est quand on sait, a posteriori, le statut d'icône all american de Chuck Heston, lui qui a si souvent incarné des personnages perdus dans une Amérique disparue, comme avalée par ses propres démons (le racisme, la guerre, la pollution, la cupidité et j'en passe). Mais en ce temps-là, que je sache, il n'était pas encore le héraut de la NRA et on le voyait côtoyer d'étranges individus et adopter d'étranges manières.
Ainsi son détective est un type assez peu intéressant, égoïste, veule et assez rustre. Mais la disparition de son seul ami, Sol, ce bibliothécaire affecté par la police, et la rencontre d'une jeune femme (qui sert de bien immobilier sexuel attaché à l'appartement d'une de ses victimes) vont l'amener à réfléchir au sens et au goût des choses. C'est ce changement progressif de paradigme qui va le conduire à, non seulement mener son enquête jusqu'au bout, mais à avouer ses sentiments.
A ses côtés, donc, le grand (par le talent) Edward G. Robinson, 79 ans qui mourut peu après. Il avait commencé sa carrière en 1916. Dans un des bonus du dvd on peut voir un reportage télévisé réalisé lors du tournage du film durant une soirée rendant hommage à Robinson. Se dire qu'il ne survivrait pas ensuite, comme son personnage, rend la fin de celui-ci encore plus poignante. D'autant que la nature est sublimée ici en n'existant que sous la forme d'images de cinéma...
A ses côtés, donc, le grand (par le talent) Edward G. Robinson, 79 ans qui mourut peu après. Il avait commencé sa carrière en 1916. Dans un des bonus du dvd on peut voir un reportage télévisé réalisé lors du tournage du film durant une soirée rendant hommage à Robinson. Se dire qu'il ne survivrait pas ensuite, comme son personnage, rend la fin de celui-ci encore plus poignante. D'autant que la nature est sublimée ici en n'existant que sous la forme d'images de cinéma...
Il en va de même de la mort de Joseph Cotten, qu'on ne voit que dans deux scènes mais qui marque par sa présence. Ce type était un ami de Welles et joua dans CITIZEN KANE et THE MAGNIFICENT AMBERSONS !
La jeune Shiri (the furniture) est interprétée par LeighTaylor-Young.
La musique, très efficace, fut composée par Fred Myrow qui termina sa carrière en écrivant des scores pour des films d'horreur cheap alors que, en son temps, il avait composé la chanson 'You Make Me Feel So Young', comme quoi il n'y a pas de justice, surtout à Hollywood.
La jeune Shiri (the furniture) est interprétée par LeighTaylor-Young.
La musique, très efficace, fut composée par Fred Myrow qui termina sa carrière en écrivant des scores pour des films d'horreur cheap alors que, en son temps, il avait composé la chanson 'You Make Me Feel So Young', comme quoi il n'y a pas de justice, surtout à Hollywood.
j'ai vu "Soleil vert" vers l'age de 14-15 ans (il a très longtemps ^^)... ce fut pour moi mon premier film de SF et ce fut un "choc" ... je m'en souviens encore.
RépondreSupprimerMerci pour ton passage par chez moi ... tu vois juste.