lundi 19 juillet 2010

joyeux anniversaire antonio !

                                                                                                                                                   "Well... life is a bitch and you don't die..."

Avant que l'ADSL ne ruine les vidéoclubs, j'avais l'habitude de me fournir près de chez moi en films que je n'aurais jamais été voir au cinéma, soit parce qu'ils n'auraient jamais été diffusés à Auxerre, soit parce que je ne savais pas quoi en penser assez pour dépenser le prix d'une entrée. Ce système avait ses avantages, surtout dès lors que le dvd s'est popularisé, me permettant ainsi de me gaver de film en VOST et de découvrir des pépites inattendues. Cela fut le cas, par exemple, de UNDEAD, le film de zombies australien de Michael et Peter Spierig de 2003 qui, bien avant SHAUN OF THE DEAD et ZOMBIELAND, montra qu'on pouvait faire rire et montrer de l'action en même temps avec des zombies et un esprit différent – australien.  
J'étais, l'an dernier, tombé sur la bande-annonce de DAYBREAKERS et elle m'avait emballé. Pensez-donc, un film de vampires dans lequel ce sont les humains qui sont traqués et les vampires qui se tirent la bourre entre eux, avec Ethan Hawke en personnage principal ! Et puis, pas de nouvelles, comme beaucoup de ces films qui, désormais, semblent condamnés à ne plus sortir que directement en dvd. J'aurais pourtant beaucoup aimé voir celui-là en salle, sentir les poils de mes bras se dresser dans le noir en trouvant que la clim était trop forte !

                                                                             "I'm sorry : who are you ? We're the folks with the crossbows..."

La première séquence, celle précédant le générique (très bien fait aussi), est un modèle du genre même si on la voit un peu venir, sans que cela ne gâche rien. Mais elle a le mérite de poser les bases du film, son esthétique, sa narration : ce sont les frères Spierig qui, comme pour UNDEAD, ont écrit leur film et on retourve leur patte non-conventionnelle dans ce choix d'ouverture du récit.
Une autre image me revient : juste avant qu'on ne découvre Ethan Hawke, on l'aperçoit dans le rétroviseur extérieur de sa voiture ; ou plutôt, on ne le voit pas, car c'est un vampire !
Sinon, outre l'inaltérable Sam Neil, il faut noter la prestation de Willem Dafoe en Elvis et de l'australienne Claudia Karvan qui est appelée, comme tant de celles qui l'ont précédées (Naomi Watts, Ana Torv, Dichen Lachman...), à une carrière étatsunienne.









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire