– Moi ? Oh, rien..."
Depuis des semaines que la juste lutte contre l'inepte et réactionnaire réforme des retraites a commencé et personne n'a encore cité l'exemple de ALEXANDRE LE BIENHEUREUX d'Yves Robert. C'est pourtant une pièce essentielle du dispositif que tous ceux encore hésitants ainsi que ceux qui iront manifester jeudi devraient voir ou revoir. Pour l'avoir apprécié dimanche soir, je comprends mieux que ce film, vu enfant à la téloche, ne repasse plus depuis. Trop subversive cette comédie en apparence légère, ce conte bucolique au charme si terrien !
Pensez donc, dans la France du "travailler plus pour gagner moins" qui voudrait nous faire travailler plus longtemps pour avoir moins de temps (et moins d'argent) pour en profiter ensuite, un homme qui cesse le travail, dort pendant deux mois et ne se relève que pour aller à la pêche et jouer au billard ! Ce dangereux énergumène, ce trublion apolitique c'est Philippe Noiret dans un de ses, sinon, son meilleur rôle. Autour de lui, des seconds couteaux (Richard, Carmet...) et une délicieuse (jusqu'à un certain point) Marlène Jobert.
Enfin, il y a encore la musique de Vladimir Cosma (et la très belle chanson d'Isabelle Aubret).
ps : la ressemblance entre l'Alexandre du film et mon boucher chevalin préféré : vivement samedi prochain que je lui en parle !
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