vendredi 3 septembre 2010

will penny

En 1967 Tom Gries, un réalisateur de la téloche étatsunienne, écrit un scénario et insiste pour le réaliser. Le film s'appelle WILL PENNY et met en scène un cow-boy vieillissant qui va croiser l'amour et apercevoir fugacemet ce que sa vie aurait pu être. Ce lone rider, c'est Charlton Heston, tombé amoureux du scénario et du film au point qu'il tournera l'année suivante NUMBER ONE sous la direction de Gries.
Il est, dans ce film, d'une émotion, d'une humanité et d'une justesse que je ne lui connaissais pas mais que, depuis que j'ai vu MAJOR DUNDEE, je commence à rechercher dans ses films.
A ses côtés, Joan Hackett, actrice de télévision, compose un portrait de femme droite, solide mais aussi douce et sensuelle. Son fils est interprété par Jon Gries, le fils du réalisateur (que les fans de The Pretender connaissent dans son rôle de Broots). Enfin, il y a, dans un de ses premiers rôles, le jeune Lee Majors, mais aussi Anthony Zerbe (Dutchy), Bruce Dern et, surtout, en patriarche psychopathe, Donald Pleasance.
La musique, splendide, est signée David Raksin tandis que l'image est cadrée par le chef op de Peckimpah, Lucien Ballard.







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