Deux hommes, épuisés, titubent dans un désert, sous un soleil de plomb. L'un poursuit en fait l'autre ; il a de l'eau, l'autre n'a que ses revolvers. C'est le premier des quatre hommes que Cash (Robin Clarke, très eastwoodien) a décidé de tuer pour venger son frère qu'ils ont assassiné. Il y aura ensuite Montéro, un joueur professionnel, le frère Baldwin (Adolfo Celi, hilarant) un pseudo-prédicateur et O'Hara (Tomas Milian), un chef de bande albinos obsédé par l'or et les blondes.
SENTENZA DI MORTE pensé, écrit et réalisé par Mario Lanfranchi en 1968 est un exercice de style réussi sur le mode de la vengeance, avec cette âpreté et cette absence de glamour caractéristique des films italiens de genre.
Le choix des décors, en particulier des paysages (sûrement des carrières pour la plupart), renvoie à une idée de désolation, de sécheresse, de décrépitude nihilistique qui va bien avec le sujet.
La distribution est aussi épatante : Richard Conte, qui interprète Diaz, était un natif du New Jersey venu à la comédie grâce à Elia Kazan ; en 1972, il joua Don Barzini dans THE GODFATHER. Quant à Tomas Milian un Cubain, il passa par l'Actor Studio et Broadway mais c'est en Italie qu'il fit carrière jusque dans les années 80 avant de revenir aux Etats-Unis.
nb : je repense à une scène où Cash extrait de sa jambe une balle, à l'aide d'un silex, car il ne lui reste qu'une douille trouvée pour pouvoir tuer son ennemi : irréel et d'autant plus savoureux que durant tout le film il tire sans jamais recharger son arme !
SENTENZA DI MORTE pensé, écrit et réalisé par Mario Lanfranchi en 1968 est un exercice de style réussi sur le mode de la vengeance, avec cette âpreté et cette absence de glamour caractéristique des films italiens de genre.
Le choix des décors, en particulier des paysages (sûrement des carrières pour la plupart), renvoie à une idée de désolation, de sécheresse, de décrépitude nihilistique qui va bien avec le sujet.
La distribution est aussi épatante : Richard Conte, qui interprète Diaz, était un natif du New Jersey venu à la comédie grâce à Elia Kazan ; en 1972, il joua Don Barzini dans THE GODFATHER. Quant à Tomas Milian un Cubain, il passa par l'Actor Studio et Broadway mais c'est en Italie qu'il fit carrière jusque dans les années 80 avant de revenir aux Etats-Unis.
nb : je repense à une scène où Cash extrait de sa jambe une balle, à l'aide d'un silex, car il ne lui reste qu'une douille trouvée pour pouvoir tuer son ennemi : irréel et d'autant plus savoureux que durant tout le film il tire sans jamais recharger son arme !
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