Mercredi, j'ai été à Dijon avec un collègue pour assister à une réunion syndicale académique. En chemin, nous nous sommes arrêtés sur une aire d'autoroute pour casser la graine. C'est peu dire que nous avons été surpris par le vent frisquet et l'absence de cette sécheresse dont on nous rebat les oreilles. J'étais moi-même en polo, et je n'ai cessé de marcher pour me réchauffer. Mais ce n'est pas de cela dont je voulais vous parler car cela n'a pas grand intérêt, je vous l'accorde bien volontiers.
A peine sortis de la voiture, nous avons été entourés par des chats assez faméliques sans collier, probablement abandonnés il y a quelque temps déjà par une famille en partance pour le soleil du midi. Or il se trouve que j'avais eu le temps, ce matin-là, d'aller au marché et que mon cassedalle était constitué de pain et de poulet frais. Et c'est comme cela que, sous le regard amusé de mon collègue, j'ai commencé à partager mon sandwich avec les trois matous, en veillant à donner autant à l'un comme à l'autre vu que sinon ils se peignaient le poil avec force feulements intempestifs. Quand ils ont fini par comprendre que je n'avais plus rien à donner ils se sont barrés un peu plus loin. Au moment de remonter dans la voiture je les ai retrouvés sur le parking, attroupés près d'une voiture dans laquelle un couple de retraités déjeunait.
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