THE WHITE BUFFALO est réalisé en 1977 par Jack Lee Thompson sur un scénario de Richard Sale adaptant son propre roman. C'est un western méconnu mais qui gagne à l'être pour au moins trois raisons :
primo, c'est un film de monstre dans la droite lignée de JAWS réalisé deux ans plus tôt. Le prologue du film qui plante le décor du cauchemar de Hickock rappelle, à sa manière de louvoyer entre les rochers et les arbres sur fond de musique menaçante, celui de Spielberg. Le requin est ici remplacé par un bison blanc hors norme qui semble invincible et qui emporte tout sur son passage. Il faudra aussi trois hommes pour l'emporter sur le monstre.
secundo, c'est un film qui parle du massacre organisé des bisons dans le but d'éliminer la ressource essentielle des tribus indiennes nomades. L'image, saisissante, des carcasses de bisons morts rappelle l'étendue de la tuerie. THE LAST HUNT de Brooks racontait dès 1956 cette page-là et, justement, avait aussi comme point central un bison blanc, objet de toutes les convoitises (voir là, là et là). Les deux films montrent aussi des Blancs et des Indiens s'entendre et s'apprécier.
tertio, c'est le dernier western, officiel, de Charles Bronson. Je souligne le fait car, selon moi, THE INDIAN RUNNER de Sean Penn, son dernier film, était un western à s
a manière. Par ailleurs, après avoir été dirigé par Thompson dans l'excellent ST. IVES en 1976, Bronson fera de lui son cinéaste de prédilection puisqu'il tournera ensuite avec lui sept films entre 1980 et 1989 qui ne sont pas du tout indispensables. Enfin, cette même année 1977, Bronson tourne TELEFON pour Don Siegel, un très bon film d'espionnage dont je reparlerai un de ces jours.
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