samedi 31 décembre 2011

paris blues (suite)


Un des grands mérites du film est de montrer deux personnages blanc et noir collaborant sur un même pied d'égalité, Bowen ayant besoin de l'assentiment et des conseils de Cook pour composer. Cette scène qui intervient après un mouvement de caméra somptueux partant des toits de Paris pour descendre dans la rue puis dans la cave marque déjà le fait que le film va concerner des musiciens de jazz sans être un musical.

Marie Seoul, la propriétaire du cabaret et maîtresse  de Ram, est jouée par Barbara Laage.


C'est le grand Louis Arsmstrong qui n'hésite pas à se parodier en incarnant Wild Man Moore.


Une des cartes postales du film que j'aime bien car elle illustre un Paris qui n'existe plus vu que le couple mange une soupe à l'oignon dans un café des Halles...


Comme le fait remarquer François Guérif (ou Gilles Mouëllic ?) dans l'excellent documentaire qui accompagne l'édition dvd de Wild Side Video, on retrouve le couple blanc dans le lit de Bowen (ça reste prude cependant) alors qu'on ne voit jamais le couple noir à l'hôtel, comme si montrer leur sexualité était un trop grand tabou.


La fameuse scène de la dispute à propos de l'engagement où les deux comédiens sont excellents. Leurs positions se comprennent aisément. Je trouve qu'ils ont beaucoup de classe.



Un des exemples des magnifiques décors d'Alexandre Trauner...

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