En 1996, allez savoir pourquoi, on demande à Jean-Pierre Jeunet d'aller aux Etats-Unis pour y réaliser ALIEN RESURRECTION, le quatrième opus d'une franchise qu'on croyait éteinte dans un des hauts fourneaux de Fury 161. C'est d'autant plus étonnant que le jeune Français ne pipe pas un mot d'anglo-américain, qu'il impose une partie de sa bande (Darius Khondji, Titoff, Dominique Pinon...) et qu'il accepte d'adapter un scénario pour le moins tarabiscoté écrit par le non moins aussi jeune Joss Whedon.
Nous voici donc sur le vaisseau-base militaire Auriga, perdu quelque part aux limites du système connu, où des scientifiques diririgés par le Dr Gediman (le génial Brad Dourif) font de drôles d'expériences pour le bénéfice du général Pérez (formidable Dan Hedaya). A partir de l'ADN d'Helen Ripley récupérée sur Fury 161, deux cents ans plus tôt (!!!) ils ont réussi, enfin, après sept échecs, à créer un clone capable d'arriver à mâturité et, donc, de pouvoir en extraire la Reine alien que portait Ripley avant de se suicider. A la demande de Gediman, le porteur est conservé en vie pour observation. Mais elle n'est plus vraiment humaine en raison des mutations génétiques et partagent désormais l'instinct, la force, voire une partie de la dangerosité de son sang, avec les Aliens ! Elle, bien sûr, c'est encore et toujours Sigourney Weaver, étonnante de sauvagerie et de bestialité, jouant l'inhumanité avec une sourire narquois. Son attitude ambivalente, en particulier lors de la scène sous-marine où elle observe un alien dévorer un humain sans réagir, rend le film curieux même si la fin est ratée.
ps : aviez-vous reconnu ce soldat ? C'est Raymond Cruz qui depuis a accédé à une autre notoriété en tant que flic dans la série The Closer.
pps : alors que l'ordinateur du Nostromo s'apppelait Mother, celui de l'Auriga s'appelle Father !
pps : alors que l'ordinateur du Nostromo s'apppelait Mother, celui de l'Auriga s'appelle Father !
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