Dernièrement je m'étais remis à mal dormir, me réveillant toutes les deux heures, la gorge et la bouche déshydratées. J'avais pris l'habitude de garder un grand verre d'eau sur ma table de nuit et d'en boire une gorgée. Résultat, je m'étais aussi remis à faire des insomnies que, fort heureusement, je distrayais en lisant (Le sang des farines de Jean-François Parot, la dernière aventure publiée en 10/18 de Nicolas Le Floch). Mais cela ne pouvait pas durer car malencontreusement pour moi, je m'étais aussi réhabitué, ces derniers mois, à cet étrange concept de sommeil réparateur que l'utilisation d'un appareil d'aide respiratoire m'avait aidé à retrouver. J'ai donc recontacté l'entreprise qui me procure (aux frais de l'assurance maladie, quel bonheur) ce matériel pour qu'on convienne d'un moyen de résoudre mon problème que l'adjonction, avant les vacances, d'un dispositif d'humidificateur de l'air n'avait pas forclos. Or donc, hier après-midi, le fringant (il monte les escaliers à coups de trois marches en souriant) technicien est passé et m'a expliqué le fonctionnement du nouveau masque qui, au lieu de se contenter de recouvrer le nez, englobe aussi la bouche. Ainsi, m'a-t-il assuré, pas de fuite d'air, donc pas de décompression, donc pas de souci. Mouais. Même si je me suis réveillé moins souvent j'ai tout de même l'impression d'avoir passé ma nuit à batailler avec ce fichu masque, enchaînant contorsions du visage et autres grimaces, sans oublier quelques retouches manuelles, pour l'obliger à rester en place et éviter ces fuites d'air que j'entendais et qui m'évoquaient des bavardages d'élèves. Du coup, de guerre lasse, je l'ai retiré vers cinq heures moins dix, et j'ai fini ma nuit sans son aide. Je recommencerai ce soir, ça pourra pas être pire !
ps : temps bretonnant ce matin (vent tempêtueux et crachin serré) mais je suis sorti pour m'aérer et acheter le nouveau numéro de XXI : youpi !
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