mardi 15 septembre 2009

brève d'anti-comptoir

Mon troquet préféré n'en est pas un car l'estaminet où je bois le meilleur café en me fendant la poire avec certaines des personnes que j'estime le plus au monde (et je pèse chacun de ces mots qui ne seront lus que par trois pelés, un tondus et quelques-uns des intéressés) n'en est pas un vu qu'il s'agit du "labo" des enseignants de lettres-histoire (dont je suis) de mon lycée. C'est là où, entre deux cours, on s'envoie les meilleures vannes, les aphorismes les plus dévastateurs, les saillies les plus couillues, où le sarcasme ne l'emporte jamais sur l'ironie bienveillante et où le cynisme n'a pas plus sa place que la main de ma soeur dans la culotte d'un zouave supporter du Bayern de Münich.
Or il m'arrive que, suite à l'un de ces échanges impromptus dont la célérité n'a d'égale que le service d'un joueur russe à Roland Garros, je m'interroge assez gravement sur l'un de mes tics de langage qui, je m'en suis aperçu récemment, a tendance à amoindrir certaines de mes stances. J'abuserais, et pas toujours à bon escient, de la périphrase toute métaphorique "je m'en bats les couilles" pour dénigrer toute situation qui n'a pas l'heur, contrairement à ce qu'une lecture littérale et graveleuse pourrait le laisser acroire, de me procurer un quelconque plaisir – même accidentel. Je suis donc à la recherche d'une option nouvelle, si possible aussi fleurie, et facile à retenir. Prière de laisser un commentaire. Bonne journée à vous !

"Side By Side" par Bruce Willis et Danny Aiello


"The Best Is Yet To Come" par Michael Bubblé

3 commentaires:

  1. euh .... je propose :
    "pas de quoi se poignarder la religieuse avec une saucisse de Strasbourg"
    :D

    RépondreSupprimer
  2. certes ... il faut arriver à la placer dans une conversation sans que l'auditeur ne décroche.
    ^^

    RépondreSupprimer