J'ai vu hier soir THE INCREDIBLE HULK de Louis Leterrier, la seconde version pour grand écran du personnage atypique créé en 1962 par Stan Lee et le grand Jack Kirby.
J'avais énormément aimé la version comicbookienne d'Ang Lee en 2003 et je me satisfaisais bien d'Eric Bana en David Banner et de la pulpeuse Jennifer Connely en Betty Ross. Certes, le côté duel oedipien entre le fils et le père n'était pas complètement réussi mais la mise en forme générale était très excitante. C'est pour celà que je n'avais aucun désir a priori de voir la version suivante, voulue par les gars de chez Marvel, que je ne l'avais pas vu en salle ni jusque-là en dvd.
Bon, comme disait feue ma mère, y a que les cons qui changent pas d'avis alors je l'ai acheté hier et j'en suis fort content. En effet, loin de vouloir refaire le premier film, c'est-à-dire la genèse et les premiers pas de la créature, le scénariste Zak Penn (qui jusque-là c'était distingué par des nanars notoires comme ELEKTRA ou FANTASTIC FOUR) a eu l'idée de confier cet aspect-là au générique précédé d'un prologue assez jamesbondien pour le coup (comme les placements publicitaires dans le film j'y pense) pour nous plonger directement dans ce qui faisait le coeur de la série de 1978 : l'errance contrainte de Banner, fugitif malgré lui, vivant dans la crainte permanente de voir le monstre émerger à nouveau. Cette référence à la série est permanente et soulignée par deux fois : l'une avec le caméo de Lou Ferrigno en vigile, et l'autre par une variation de la musique de Joseph Harnell par le compositeur Craig Armstrong.
Le choix de la distribution joue aussi beaucoup dans la réussite d'un film dans lequel, dans les scènes d'action, les images générées par ordinateur prennent par trop le relais, quoique de manière agréablement réussie. Ainsi, évidemment, en va-t-il d'Edward Norton qui sait rendre à son personnage la fragilité que, naguère, Bill Bixby lui avait donné ; mais aussi de William Hurt excellent en (méchant !) Général Ross ; ou encore de Tim Roth et de Tim Blake Nelson. Mais je ne peux m'empêcher de noter que c'est surtout Stan Lee qui, comme dans toutes les productions Marvel, fait ici une double apparition : en patient zéro buveur de soda brésilien et dans l'enseigne de la pizzéria Stanley's !
Enfin, le film est absolument ancré dans l'univers Marvel : on voit au générique la mention de Stark Industries, de Nick Fury et du projet Super-Soldat et la fin du film renvoie directement au projet de THE AVENGERS dont Penn écrirait le scénario et dans lequel on retrouverait le personnage de Hulk !
bonus : le générique du dessin-animé américain de 1966...
Bon, comme disait feue ma mère, y a que les cons qui changent pas d'avis alors je l'ai acheté hier et j'en suis fort content. En effet, loin de vouloir refaire le premier film, c'est-à-dire la genèse et les premiers pas de la créature, le scénariste Zak Penn (qui jusque-là c'était distingué par des nanars notoires comme ELEKTRA ou FANTASTIC FOUR) a eu l'idée de confier cet aspect-là au générique précédé d'un prologue assez jamesbondien pour le coup (comme les placements publicitaires dans le film j'y pense) pour nous plonger directement dans ce qui faisait le coeur de la série de 1978 : l'errance contrainte de Banner, fugitif malgré lui, vivant dans la crainte permanente de voir le monstre émerger à nouveau. Cette référence à la série est permanente et soulignée par deux fois : l'une avec le caméo de Lou Ferrigno en vigile, et l'autre par une variation de la musique de Joseph Harnell par le compositeur Craig Armstrong.
Le choix de la distribution joue aussi beaucoup dans la réussite d'un film dans lequel, dans les scènes d'action, les images générées par ordinateur prennent par trop le relais, quoique de manière agréablement réussie. Ainsi, évidemment, en va-t-il d'Edward Norton qui sait rendre à son personnage la fragilité que, naguère, Bill Bixby lui avait donné ; mais aussi de William Hurt excellent en (méchant !) Général Ross ; ou encore de Tim Roth et de Tim Blake Nelson. Mais je ne peux m'empêcher de noter que c'est surtout Stan Lee qui, comme dans toutes les productions Marvel, fait ici une double apparition : en patient zéro buveur de soda brésilien et dans l'enseigne de la pizzéria Stanley's !
Enfin, le film est absolument ancré dans l'univers Marvel : on voit au générique la mention de Stark Industries, de Nick Fury et du projet Super-Soldat et la fin du film renvoie directement au projet de THE AVENGERS dont Penn écrirait le scénario et dans lequel on retrouverait le personnage de Hulk !
bonus : le générique du dessin-animé américain de 1966...
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