VENGEANCE, le dernier Johnnie To est le meilleur antidote à l'inutile emballement médiatique autour des ennuis de santé de Johnny Hallyday. C'est tout simplement le meilleur To depuis THE MISSION.
Ecrit par Ka-Fai Wai (l'auteur de FULLTIME-KILLER pour To en 2001, film dans lequel on retrouvait déjà Simon Yam et Lam Suet), le film n'est pas seulement un exotique faire-valoir pour notre icône nationale. C'est Macao, et Hong-Kong qui sont les éléments essentiels de cette histoire de vengeance, et les armes, et la pluie aussi. C'est l'opportunité de retrouver à nouveau l'immense et flegmatique Anthony Wong, l'un de mes comédiens préférés.
Notre Johnny traverse le film comme un mort-vivant, affichant ses rides et ses faiblesses avec une sincérité poignante. Si c'est son dernier film, c'est le plus beau : la messe est dite.
Ecrit par Ka-Fai Wai (l'auteur de FULLTIME-KILLER pour To en 2001, film dans lequel on retrouvait déjà Simon Yam et Lam Suet), le film n'est pas seulement un exotique faire-valoir pour notre icône nationale. C'est Macao, et Hong-Kong qui sont les éléments essentiels de cette histoire de vengeance, et les armes, et la pluie aussi. C'est l'opportunité de retrouver à nouveau l'immense et flegmatique Anthony Wong, l'un de mes comédiens préférés.
Notre Johnny traverse le film comme un mort-vivant, affichant ses rides et ses faiblesses avec une sincérité poignante. Si c'est son dernier film, c'est le plus beau : la messe est dite.
Vendredi après-midi, tandis qu'il neigeait encore et toujours (manquait juste une rengaine noelesque pour me donner l'impression de regarder un épisode de Noël d'une série étatsunienne !) j'en ai profité pour mater SEVEN POUNDS (Sept vies) de Gabriele Muccino.
C'est un réalisateur italien qui s'est fait connaître avec L'ULTIMO BACCIO (film que je n'ai pas vu mais dont le remake, écrit pourtant par Paul Haggis, était irrémédiablement miêvre et insipide) et qui a tourné avec Will Smith le très attachant THE PURSUIT OF HAPPYNESS.
SEVEN POUNDS est dans la même ligne humaniste (qui n'est pas sans rappeler les films de Frank Capra ou de Preston Sturges), avec le même Smith qui y fait preuve d'une présence ébourrifante, toute en retenue et humilité (qui m'a rappelé, la mâturité assumée du comédien en plus, l'un de ses premiers rôles, et le moins souvent cité, du sale type dans SIX DEGREES OF SEPARATION). A ses côtés on retrouve entre autres l'épatante Rosario Dawson qui a un regard fatigué qui m'a aussitôt fait penser à Isabelle A., une amie comédienne (et qui dégage une sensualité et une aménité qui m'ont ému comme seule Maggie Gylenhaal avait réussi à le faire dans STRANGER THAN FICTION aka L'incroyable destin d'Harold Crick). Mais aussi de Barry Pepper (depuis deux films en particulier : le THE THREE BURIALS OF MELQUIADES ESTRADA de Jones et le FLAGS OF OUR FATHERS d'Eastwood) dont je suis un grand fan car il a une énergie stupéfiante. Et puis il y a aussi Woody Harrelson qui joue un personnage d'aveugle et sa performance est bluffante de sincérité (et assez perturbante quand on la compare à celle de son chasseur de zombies dans l'excellent ZOMBIELAND). Pour finir (et non je ne raconterai pas l'histoire) deux mots sur deux éléments qui donne toute son importance à ce film précieux : outre un montage volontairement complexe de façon à laisser la trame narrative prendre lentement de la densité, la musique de Angelo Milli et la photographie de Philippe Le Sourd apportent à ce film un goût inimitable et original.
ps : la neige m'a surpris dans le sens qu'elle a contrarié mes plans, ce qui fait qu'au lieu d'être à Toulouse depuis hier je suis encore à Joigny en espérant que demain (mercredi au pire) je pourrai sortir ma voiture sans problème et prendre la route sans crainte...
C'est un réalisateur italien qui s'est fait connaître avec L'ULTIMO BACCIO (film que je n'ai pas vu mais dont le remake, écrit pourtant par Paul Haggis, était irrémédiablement miêvre et insipide) et qui a tourné avec Will Smith le très attachant THE PURSUIT OF HAPPYNESS.
SEVEN POUNDS est dans la même ligne humaniste (qui n'est pas sans rappeler les films de Frank Capra ou de Preston Sturges), avec le même Smith qui y fait preuve d'une présence ébourrifante, toute en retenue et humilité (qui m'a rappelé, la mâturité assumée du comédien en plus, l'un de ses premiers rôles, et le moins souvent cité, du sale type dans SIX DEGREES OF SEPARATION). A ses côtés on retrouve entre autres l'épatante Rosario Dawson qui a un regard fatigué qui m'a aussitôt fait penser à Isabelle A., une amie comédienne (et qui dégage une sensualité et une aménité qui m'ont ému comme seule Maggie Gylenhaal avait réussi à le faire dans STRANGER THAN FICTION aka L'incroyable destin d'Harold Crick). Mais aussi de Barry Pepper (depuis deux films en particulier : le THE THREE BURIALS OF MELQUIADES ESTRADA de Jones et le FLAGS OF OUR FATHERS d'Eastwood) dont je suis un grand fan car il a une énergie stupéfiante. Et puis il y a aussi Woody Harrelson qui joue un personnage d'aveugle et sa performance est bluffante de sincérité (et assez perturbante quand on la compare à celle de son chasseur de zombies dans l'excellent ZOMBIELAND). Pour finir (et non je ne raconterai pas l'histoire) deux mots sur deux éléments qui donne toute son importance à ce film précieux : outre un montage volontairement complexe de façon à laisser la trame narrative prendre lentement de la densité, la musique de Angelo Milli et la photographie de Philippe Le Sourd apportent à ce film un goût inimitable et original.
ps : la neige m'a surpris dans le sens qu'elle a contrarié mes plans, ce qui fait qu'au lieu d'être à Toulouse depuis hier je suis encore à Joigny en espérant que demain (mercredi au pire) je pourrai sortir ma voiture sans problème et prendre la route sans crainte...
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