Déclaration d'amour au cinéma, LA NUIT AMÉRICAINE permet à Truffaut d'y évoquer sa cinéphilie, celle qui l'a d'abord fait écrire sur le cinéma avant de franchir le pas et d'en faire à son tour. Son film est rempli d'indices : il est dédié aux soeurs Gish ; la séquence où il écoute, au téléphone, un extrait de la musique composée par George Delerue tandis qu'il découvre les livres qu'il a commandés, tous sur ces cinéastes : Bunũel, Dreyer, Lubitsch, Bergman, Godard, Hitchcock, Rossellini, Hawks, Bresson... Une plaque de rue porte le nom de Jean Vigo, l'auteur de L'ATALANTE. Enfin, dans son rêve (ou flash-back ?), l'enfant vole les photogrammes du CITIZEN KANE de Welles.
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