dimanche 16 janvier 2011

centurion

"Hopeless is what they sing songs
about; write poems about.
Hopeless is the stuff of legend, Bothos.
And being a legend will get you laid !"

CENTURION est un film écrit et réalisé par Neil Marshall. C'est aussi un péplum violent et hauts en couleurs.
J'aime beaucoup Neil Marshall car c'est un auteur complet : en effet, il écrit, réalise et monte ses films. Je l'ai découvert avec DOG SOLDIERS, variation épatante sur le thème des loups-garous, puis et je l'ai retrouvé avec enthousiasme avec DOOMSDAY, mélange d'anticipation et de survival movie. J'ai, en revanche jusqu'ici, évité de regarder THE DESCENT (que je n'ai du coup pas encore acheté) car je suis claustrophobe de nature et que le cadre du film m'angoisse à l'avance !
Le film aurait pu s'appeler Les sept légionnaires ; le centurion du titre est interprété par Michael Fassbender que je ne le connaissais pas jusqu'à INGLORIOUS BASTERDS. Il a une présence indéniable.
Pour faire court, l'histoire raconte comment une poignée de légionnaires, rescapés du massacre de leur légion par les Pictes, essaient de survivre derrière les lignes ennemies. Les six autres sont interprétés par David Morrissey (découvert dans State of Play, et retrouvé dans l'épisode "The Next Doctor" de Doctor Who en 2009), Liam Cunningham (qui jouait dans THE WIND THAT SHAKES THE BARLEY de Ken Loach), JJ Field (qui était Frederick Garland dans deux téléfilms tirés des aventures de Sally Lockart, The Ruby in the Smoke et The Shadow in the North), Noel Clarke (Mickey dans Doctor Who), Dimitri Leonidas, et Riz Ahmed (jouait Riq dans Dead Set).
A noter aussi, côté romain, les prestations de Dominic West en général et de Paul Freeman (qui fut jadis René Belloq dans RAIDERS OF THE LOST ARK) en gouverneur.

Côté Pictes, il y a bien sûr la sauvagement belle Olga Kurylenko, mais aussi Ulrich Thomsen (un acteur danois, vu dans KINGDOM OF HEAVEN), Axelle Carolyn (fiancée de Marshall, jouait un petit rôle dans DOOMSDAY) et la sorcière, Imogen Poots (jouait dans V FOR VENDETTA).
Le récit est bien ramassé, à peine 1h37, et s'il ne s'embarrasse pas de respect de la vérité historique ("It’s not meant to be historically perfect. I’m picking up on a legend and exploring it... it’s an action thriller. " a declaré Neil Marshal), il a cependant été tourné en Ecosse et en Angleterre, et les décors naturels sont bien réels. A voir, pour la création des décors, la page de Simon Bowles.
La musique de Ilan Eshkeri donne aussi toute la dimension épique nécessaire au film qui au bout du compte se révèle un très bon divertissement, pour peu qu'on ait l'estomac accroché et qu'on ne soit pas à l'affût d'un scénario complexe. Je n'arrive d'ailleurs pas à comprendre que le film ait eu de mauvaises critiques, mais je dois être partial...





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