Ah ! les Britanniques ! j'ai une théorie au sujet de la rancoeur que leur manifeste les héros du film et qui n'a rien à voir avec un nationalisme franchouillard de supporter sportif. Ce n'est pas la chose anglo-saxonne qui les hérisse. Jeff, par exemple, avait baptisé son restaurant "Le Homard américain" et le nouveau s'appelle "Le Super Homard". Non, ce qui les défrise, à mon sens, c'est leur énergie rock and roll. D'où tous ces plans, ces inserts cocasses où l'on voit les boys du colonel se trémousser et jouer de leurs instruments. On retrouvera cette énergie à la fin, caricaturée, sur la piste de danse, avec des jeunes Français pathétiques, comme hébétés. Alors du coup j'en viens à trouver un côté assez réa et vieux con chez les scénaristes qui se paient ainsi la jeunesse et leur musique. Cela dit, ça n'enlève rien au plaisir général.
Une question demeure : quid de l'organisation de ce colonel qui tient sous une discipline de fer ses jeunes habillés en collégiens mais rompus au maniement des armes et à la discipline militaire et qui vivent entre eux, sans femmes. Sont-ce des Spartiates aux moeurs oscarwildiennes ?
nb : Tony Duggan, le colonel, aura eu une longue carrière qui se conclue par sa prestation de prêtre alcoolique dans l'excellente série Father Ted !
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