samedi 8 janvier 2011

salt

SALT est un film de Phillip Noyce sur un scénario de Kurt Wimmer.
Je relis ma phrase et je comprends aussitôt combien elle me fait rentrer dans une dimension pleine d'incertitudes.
En effet, Noyce est ce réalisateur australien qui travaillait déjà depuis 20 ans quand il devint célèbre en révélant dans DEAD CALM une jeune comédienne rousse : Nicole Kidman. S'en suivirent des films d'action hollywoodiens plus (BLIND FURY, THE BONE COLLECTOR) ou moins (THE SAINT, SLIVER), entremêlés de films à thème (RABBIT-PROOF FENCE, CATCH A FIRE…), de documentaires et d'incursions à la télévision.
De l'autre côté, il y a Wimmer, scénariste et réalisateur, capable d'envolées assez bluffantes (les combats de gun-kata dans EQUILIBRIUM, le script de THE RECRUIT et celui de STREET KINGS) et de pantalonnades grotesques (DOUBLE TROUBLE, SPHERE, THOMAS CROWN et ULTRAVIOLET). Dernièrement il a écrit celui de LAW ABIDING CITIZEN qu'a filmé F. Gary Gray et aussi le remake de TOTAL RECALL que devrait réaliser Len Wiseman.
Donc, beaucoup d'incertitudes…
D'autant qu'il faut aussi que je rajoute à mon équation la présence d'Angelina Jolie, une bande-annonce très très excitante (et combien de fois n'ai-je pas été déçu par des films dont les bandes-annonces étaient elles aussi très très excitantes ?) et le fait que l'argument semble tenir sur une maquette de timbre poste… hum…
J'ai aussi découvert que le script avait d'abord été pensé pour un personnage masculin, et que Tom Cruise était pressenti… hum, hum…
Reste la distribution, et de ce côté-là, cela semble alléchant car il y a Liv Schreiber et que j'adore Liv Schreiber, surtout depuis (non, pas X-MEN ORIGINS: WOLVERINE, non) SCREAM (et non, pas SPHERE donc) et vraiment surtout depuis son personnage d'espion dans THE SUM OF ALL FEARS (il y était tellement bien que j'aurais bien vu se développer une franchise avec ce personnage, mais bon, on ne me sollicite pas pour ce genre d'idée alors…).
Et il y a aussi un autre de mes préférés : Chiwetel Ejiofor. Celui-là, je l'ai découvert dans SERENITY de Whedon où il campait un méchant très séduisant et très classe ; puis jel'ai retrouvé avec plaisir dans l'INSIDE MAN de Spike Lee et l'AMERICAN GANGSTER de Scott. On n'a pas fini d'en entendre parler.
August Diehl, l'amant allemand d'Evelyne, jouait dans INGLORIOUS BASTERDS.
Quelle surprise aussi de retrouver le comédien polonais Daniel Olbrychski, celui de DIE BLECHTROMMEL, dans le rôle de l'espions russe déserteur.
Et puis, signe des temps, un mannequin russe qui s'essaye au cinoche, au cas où : Olya Zoueva. On la voit dans quelques plans jouer la mère de Salt.
Bon, d'accord, il y a Angelina Jolie, 35 ans, belle.
Je me souviens d'elle dans PUSHING TIN (elle était encore avec Thornton), dans THE BONE COLLECTOR (tiens ?), dans TAKING LIVES, dans SKY CAPTAIN…, dans le CHANGELING d'Eastwood et dans WANTED. Certes il y a aussi eu des sorties de route comme ORIGINAL SIN, les LARA CROFT, MR& MRS SMITH et ALEXANDRE, mais bon, hein, une carrière, ça se construit. Reste qu'elle se bonifie, que son métier se fait plus sûr, qu'elle ne joue plus que sur son physique et que c'est intéressant, et que du coup, elle éveille la curiosité quoi qu'il arrive (et même en occultant sa vie privée-publique). Détail amusant, son personnage est né en 1975, tout comme elle.

Finalement, le script. Bon, disons-le tout de suite, il n'est qu'en partie original, mais c'est une partie qui compte puisque passée la surprise de la révélation de l'identité de Salt, l'ambiguïté demeure assez longtemps quant à sa réalité et aux objectifs du personnage, assez pour qu'on ait envie de continuer à voir le film. Le rebondissement concernant l'autre agent KA est moins surprenant mais tout aussi savoureux, d'autant qu'il donne lieu à une exécution très frankmillerienne. La question d'agents soviétiques dormants avait été abordée dès 1977 dans TELEFON (Un espion de trop), le film de Don Siegel sur un excellent scénario de Peter Hyams et Stirling Silliphant.

ps : sacré Kurt WImmer qui a donné à Orlov le même gadget qu'avait le héros de The Wild Wild West : la lame qui sort de la chaussure !
pps : demain, les captures d'écran...

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