mercredi 3 novembre 2010

incassable

Après le succès planétaire de THE SIXTH SENSE, la seconde réalisation de M. Knight Shyamalan s'attaqua à l'un des piliers de la culture nord-américaine : les comics-books. En faisant de Bruce Willis et de Samuel L. Jackson des incarnations réalistes de personnages de bande-dessinées dotés de pouvoirs hors du commun, il a fait, grâce à UNBREAKABLE, le premier grand film intelligent sur la question. Je recommande bien sûr de voir DEFENDOR et, surtout, KICK-ASS, qui loin des adaptations mercantiles à des fins lucratives comme Hollywood ne cesse désormais plus qu'en faire, ces films demeurent de vrais hommages à cette culture. On ne dira jamais combien, à l'instar de ces deux personnages antagonistes sans le savoir, Shyamalan est à sa manière l'exact opposé de Tarantino. Ils ont en commun une soif d'images, une culture de films et une envie de raconter des histoires mais là où Tarantino transgresse et rue dans les brancards, Shyamalan retrouve une façon de faire qui nous ramène au temps des studios, celui des années 30-50. N'ayant pas vu ses derniers films (hormis l'ennuyeux et vain THE HAPPENING), je préfère garder en moi le souvenir de ses quatre premiers; en particulier de THE VILLAGE dont je vous reparlerai sûrement un de ces jours. UNBREAKABLE est pour moi contenu dans un plan, à la fin, lorsque Jacob comprend que son père est vraiment un "héros". La manière dont ses yeux s'embuent, sans que la musique ne vienne tout gâcher, est un moment qui me donne à chaque fois le frisson.





1 commentaire:

  1. j'ai adoré ce film et me repasse le dvd de temps en temps ... j'aime cette idée du "pouvoir".
    En ce qui me concerne c'est les 2 premières scènes qui me donne des frissons (dans le train et dans l'hôpital)
    ...
    au fait, j'aime beaucoup ce nouvel habillage

    RépondreSupprimer