mercredi 24 novembre 2010

lost in translation

"Please, observe security procedures ! 
– On a saturday morning ? Are you mad ? !"

Alors que THE QUILLER MEMORANDUM de Michael Anderson, réalisé la même année se déroule à Berlin mais ne parle pas du mur mais de néo-nazis, FUNERAL IN BERLIN aborde en même temps le mur, la guerre froide (espions, défection, etc.), les criminels de guerre et Israël. On est alors loin du côté quasi parodique de l'ultime aventure d'Harry Palmer, BILLION DOLLAR BRAIN réalisé l'année suivante (et dans lequel on retrouve Oskar Homomlka en colonel Stok !). Tourné entre deux Bond par Guy Hamilton le film met à nouveau en scène Michael Caine, plus flegmatique que jamais (et avec des répliques merveilleuses), mais aussi Paul Hubschmid (celui des films de Lang de 1959, DER TIGER VON ESCHNAPUR et DAS INDISCHE GRABMAL) en criminel de guerre et aussi Eva Renzi en espionne israélienne très aguichante.
A la photographie (le film est très bien réalisé, il faut le souligner), on retrouve Otto Heller, le même chef-op que sur THE IPCRESS FILE, tandis que la musique a été confiée à Konrad Elfers (John Barry faisant celle du film d'Anderson), le compositeur de Lang.

ps : j'ai mis en bas le plan qui m'a inspiré le titre. Vous ne trouvez pas que Sofia Coppola a piqué l'idée pour son film ?








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